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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
New-York, 1940, Vivian, 19 ans, débarque chez sa tante Peg, après un ultime échec scolaire. Peg est propriétaire d'un théâtre, et la jeune femme découvre un nouvel univers plein de lumières et surtout de liberté. Formée à la couture par sa grand mère, elle devient la costumière des spectacles.
Ce roman est le récit de la vie de Vivian raconté alors qu'elle est devenu une vieille dame, à une mystérieuse Angela.
Portrait d'une femme libre, alors que l'Amérique hésite à basculer dans la guerre, dans la ville de tous les possibles
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Par un admirable flashback, Vivien revient sur son vécu. Un bond dans le temps d'une soixantaine d'années. A l'époque, elle était une jeune femme un peu décervelée qui venait de rater l'université. Dépitée, sa mère l'envoie chez une tante à New-York. L'action se situe en 1940, alors que la guerre fait rage en Europe. Libérée du joug maternel, elle découvre une métropole où rien ne peut arrêter celles et ceux qui respirent l'envie de liberté. de surcroît, comme la tante gère un théâtre, elle s'initie au monde de la nuit, croise des show girls, découvre son attrait sur les hommes et boit parfois plus que de raison. Au fil des chapitres, elle nous apparaît capricieuse, généreuse, égocentrique, superficielle, passionnée par son travail, dévergondée et prête à consumer l'existence en la brûlant à toute vitesse. On le sait, dix-neuf ans équivaut à l'âge de tous les possibles et de toutes les envies à concrétiser, même si un faux pas risque de tout endiguer … Au fil du récit, on la voit mûrir, traverser des épreuves, faire des choix et gagner en sagesse. Elisabeth Gilbert reproduit à merveille cette ambiance un peu magique du monde des coulisses tout en annonçant le souffle rauque de l'entrée prochaine en guerre des Etats-Unis.
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Vivian Morris prend la plume pour écrire une looongue confession à Angela, fille de son dernier amour, Frank Grecco.
Cette missive est le prétexte idéal pour raconter sa vie, pleine, aventureuse, libre (pour ne pas dire libertine) dans le New York des années 40.
Avec beaucoup de lucidité ( le temps a fait son oeuvre, car elle écrit cette lettre à un âge avancé) de sincérité et de clairvoyance, elle décortique sa vie, faite de hauts et de bas, elle analyse ses sentiments, s'absout de certains de ses comportements et s'accepte enfin telle qu'elle est.
Une analyse de l'époque, d'un certain milieu, d'une certaine mentalité, d'un grand intérêt car les personnages dits secondaires ont une grande importance et sont particulièrement soignés.
Une découverte que cet auteur avec un titre qui m'a rappelé " Au bonheur des dames".
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Attention gros coup de coeur à paillettes...
Bienvenue dans le New-York des années 40 : attrapez une coupe de champagne, et rejoignez les personnages de "Au bonheur des filles" dans un univers de fête et où la vie se vit comme un feu d'artifice !
Vivian est une jeune fille de 19 ans qui peine à "rentrer dans le rang" et est en échec scolaire. Elle est alors envoyée chez sa tante Peg, propriétaire d'un théâtre à New-York. Là, elle découvre le monde du spectacle avec des étoiles dans les yeux : l'agitation d'un théâtre avant un spectacle, la création d'une pièce, les showgirls, les musiciens etc...
Vivian se découvre des talents de couturière et décide de devenir la costumière du théâtre. Elle se lie d'amitié avec Celia, une showgirl au physique à tomber qui va l'entraîner avec elle dans un tourbillon de fêtes, d'alcool... et d'hommes.
Vivian mène une existence légère, frivole, comme les bulles des cocktails qu'elle boit avec excès...jusqu'au jour où elle finira par se brûler les ailes... mais je ne peux pas vous révéler pourquoi…
Sans grosse surprise, j'ai adoré ce roman. Elizabeth Gilbert fait partie de mes auteurs dits "chouchou" (j'avais déjà adoré le sublime "mange, prie, aime") auxquels je reste fidèle. Comme à son habitude, son écriture est bienveillante et lumineuse : c'était un vrai plaisir de la lire !
L'histoire est rédigée sous la forme d'une longue lettre à une certaine Angela mais il faudra attendre la fin du roman pour comprendre de qui il s'agit. Ce livre est terriblement addictif et je vous garantis que vous ne le lâcherez que très difficilement.
A lire absolument !


Lien : http://mademoisellechristell..
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Je viens de terminer ce roman et j'ai le sentiment de perdre des amies. J'ai dégusté ce livre plutôt lentement au début, ensuite rapidement, avec l'intention boulimique de tout savoir sur ces acteurs de la scène new-yorkaise des années de grande guerre. Quelles rencontres humaines et que de sentiments hautement émotifs pour ces femmes, précurseurs des changements dans les mentalités américaines. J'ai vraiment adoré et je recommande, belle lecture estivale!
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Au début j'étais assez réticente car le précédent roman de l'autrice « Mange, Prie, Aime ! » ne m'avait pas intéressée de par le sujet. Mais le résumé de ce nouveau roman m'a intriguée. Bien m'en a pris ! Un pur bonheur pour filles que ce roman !
L'histoire retrace la vie d'une jeune fille de bonne famille, Vivian, qui est envoyée à New York vivre avec sa tante Peg, propriétaire d'un théâtre grand public à Times Square. Très vite, celle-ci découvre et s'intègre au monde du spectacle et grâce à son talent pour la couture se met à créer tous les costumes. Elle enchaîne les rencontres et se divertie dans les folles nuits de New York de cette époque. Suite à un « faux pas » elle doit retourner chez ses parents, mais elle retournera dans sa ville préférée pour y vivre de nouvelles aventures, et je n'en dis pas plus.
Ce roman est tout à fait délicieux et l'atmosphère qui s'en dégage est très « Miss Maisel » où l'on suit les pérénigrations d'une femme dans ses propres choix de vie, jeune puis moins jeune. Les personnages secondaires sont bien troussés et ce New York des années 40 entre théâtres et lumières, musique et robes de plumes résonne encore dans ma tête. Un coup de coeur pour ces portraits de femme magnifiques, Vivian unique bien sûr mais aussi la tante Peg, et Edna deux femmes sublimes qui seront ses mentors, l'incandescente Celia et le roc Olive et les hommes aussi ne sont pas en reste, Billy l'insaisissable et pour finir Frank le solitaire.
Je ne peux que conseiller ce roman un bon pavé de 400 pages que l'on dévore sans sourciller : un vrai bonheur.
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Au bonheur des filles est aussi le bonheur du lecteur qui se régale des confidences d'une vieille femme adressée à une certaine Angela, dont on découvrira à la fin du roman, l'identité.
Vivian vient d'un milieu aisé. En 1940 elle a 19 ans et ne sait pas encore ce qu'elle va faire de sa vie mais une chose est sûre elle ne veut ni rester dans cette université choisie par ses parents ni avoir la vie des femmes riches. ( se marier, élever une famille..)
Vivian est donc envoyée chez sa tante Peg qui tient un petit théatre à New-York. C'est dans ce lieu et gràce aux connaissances qu'elle y fera qu'elle s'épanouira autant professionnellement que sexuellement ...
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Avril 2010. Vivian reçoit un courrier d'Angela qui souhaite savoir qui était la vieille dame pour son père. Nous ne découvrons, qu'à la fin du livre, qui était cet homme. Pour répondre à cette demande, Vivian écrit une très longue lettre. Elle fait débuter son récit en 1940, juste après son renvoi de l'université, alors qu'elle est âgée de dix-neuf ans. Ses parents l'envoient à New York, chez sa tante Peg, qui possède une compagnie de théâtre. La jeune fille passe d'un environnement aisé et conservateur à un milieu bohème et permissif. Elle se lie à Célia, une showgirl, et découvre le monde de la fête et la sexualité libérée. La nuit, elle profite de tous les excès et, le jour, elle est une couturière de talent au Lily Playhouse, l'établissement de Peg. Mais un soir, sa conduite sulfureuse avec la mauvaise personne, menace sa réputation…


Dans la deuxième partie, après une prise de recul, Vivian assume ses choix de vie et retourne à New-York. La ville n'est plus la même depuis l'entrée en guerre des États-Unis. A sa manière, notre héroïne, aux côtés de la troupe du Lily Playhouse, employée par la Navy, participe à l'effort de guerre. Vivian a mûri, et même si elle est marquée par certaines phrases prononcées à son sujet, lors de son faux pas, elle conserve son goût de la liberté et de l'indépendance. C'est une avant-gardiste.


En effet, sous le clinquant, des sujets profonds sont traités dans ce livre. Vivian se construit grâce à ses amitiés. Il y a des passages forts et des moments tendres[…]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Pour tout dire, j'ai beaucoup de mal à écrire ce que j'ai ressenti en lisant ce livre tant il m'a rempli d'émotions.
L'histoire est celle de Vivian, nonagénaire, qui raconte sa vie de ses 20 ans dans les années 40 à aujourd'hui.
Elle raconte comment elle est tombée amoureuse de New York, des hommes, du sexe...
Elle raconte ses passions, ses amitiés et ses amours.
Son regard sur elle-même est à la fois complexe car elle est humaine et simple dans sa façon de s'accepter sans hypocrisie, sans fausse modestie.
J'ai adoré lire la vie de Vivian car elle me conforte dans l'idée qu'être vieille, c'est être jeune depuis plus longtemps que les autres.



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Tout d'abord, avant de te dire à quel point j'ai aimé ce roman, il fallait que je te dise que j'avais un certain a priori sur cette lecture. Tout simplement car j'avais à l'époque abandonné ma lecture de Mange, prie, aime ... •
Ce roman célèbre la femme, le désir et l'amour. Vivian est une héroïne naïve qui va se découvrir indépendante. Son évolution est très intéressante. La première partie n'est que fête et volupté pour elle. La seconde partie est celle où notre héroïne se reconstruit et assume ses choix de vie.

Entrez dans ces pages d'au bonheur des filles c'est être sur de ne plus pouvoir le poser avant le point final. C'est vibrant ! On est au coeur de la vie de ce théâtre et de ses showgirls. Je n'avais qu'une seule envie, c'était d'avoir mon ticket pour "New York est une fête" et à la fin du show de pouvoir me glisser dans les coulisses pour m'impreigner de cette atmosphère.
Ici, les jeunes femmes ont pris le pouvoir sur leurs désirs, sur leurs avenirs. On y découvre la condition féminine de ce New York des années 40.

L' autrice est très douée pour dépeindre la vie dans ce Lily Playhouse. L'ambiance, les costumes donne vie à cet endroit. D'ailleurs, en lisant les remerciements, on se rend compte de l'important travail de recherche, de documentation et de rencontre pour l'écriture de ce roman.
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