Traduit de l'anglais par
Christine Barbaste
Au fait, le mot « paradis », qui nous vient du persan, signifie littéralement « jardin enclos ».
P 371
J'ai trouvé ce bouquin dans une boite à livres. La couverture m'a plu, les injonctions aussi, je l'ai donc emprunté.
Mais en lisant la quatrième de couverture, j'ai été décontenancée, et encore plus en lisant l'introduction. Oh là là, encore un énième bouquin de développement personnel, de bien-être, de conseils pour atteindre la plénitude !
J'ai toutefois accepté de cheminer avec elle. Et je me suis aperçue, chemin faisant, que le récit était bourré d'humour et qu'il ne relatait que son expérience personnelle.
En Italie, il est impératif de manger.
Elizabeth Gilbert ne s'en est pas privée pendant quatre mois et j'ai dégusté avec elle, en pensée seulement, hélas, tous les bons petits plats italiens.
En Inde, dans un ashram, il est impératif de prier. Elle ne s'en est pas privée non plus. Elle s'est même retrouvée
« assise dans la paume de Dieu ». Alors là, je dois avouer que je n'ai participé du tout. J'ai lu, sans comprendre, sa recherche de Dieu par la méditation et la récitation de mantras trèèèèès longs. Quatre mois se sont écoulés.
En Indonésie, elle a découvert l'amour. L'amour des autres, l'amour du pays, l'Amour tout court.
En résumé, ces voyages m'ont intéressé, je ne me suis ennuyée à aucun moment, j'ai même ri quelques fois.
Elle ne fait pas de prosélytisme, elle raconte juste son parcours de vie chaotique.
Pas de regrets donc après ma lecture.
Je vais le remettre dans la boite à livre, espérant qu'un autre lecteur se laisse aussi tenter.