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3,52

sur 1974 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas pu terminer la lecture de ce livre qui pourtant m'attirait bien. Est-ce le style ? Trop de longueurs ? Pourtant, l'idée de cette femme qui se décide enfin à tout plaquer me plaisait bien ! Qu'elle arrête de privilégier son confort matériel au mépris de son bien-être psychologique ; qu'elle comprenne enfin qu'elle ne vit pas pour le regard des autres, mais pour pouvoir se regarder en face dans une glace ; qu'elle assume de finalement ne pas rentrer dans le moule, et agisse avant qu'il ne soit trop tard pour tout le monde… etc. Elle nous confie toutes ses pensées comme un journal intime presque, en créant avec le lecteur une proximité.
J'ai lu tout cela, son voyage en Italie, et j'ai bien aimé un certain cheminement intérieur, mais très vite j'ai commencé à sauter des lignes, ce qui chez moi est le signe que je commence à ne plus apprécier... et quand mon cerveau m'envoie en filigrane tous les titres qui m'attendent, mes mains finissent par fermer définitivement le livre... pardon à l'auteur... ce n'était pas le bon moment, j'ai lâché au tiers.

Une petite injection de Stefan Zweig va me consoler de ce raté ! « Un soupçon légitime » !
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Au tiers du livre, je jette l'éponge. Je n'accroche pas. J'irai même jusqu'à dire que l'auteur m'exaspère, ses "découvertes" sur elle-même ne sont pas crédibles. Ou est-ce la façon d'écrire ?!
Ce livre pseudo feel-good, sur une philosophie de vie basée sur la méditation, sur la connaissance de soi, sur une remise en question de sa vie..., ce livre m'énerve plus qu'il ne m'apaise. Je préfère d'autres auteurs sur ce thème...
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J'ai choisi ce livre parce que je souhaitais quelque chose de léger après le précédent dans lequel je m'étais plongée intensément…
Seulement là c'est peut-être un peu trop léger. A un tiers du livre environ, nous avons eu droit à des considérations mystico-religieuses qui ne s'assument pas (l'auteur passe son temps à s'excuser de penser ou de croire comme elle croit, je comprends qu'on ne veuille pas choquer les gens mais de là à se répandre en excuses à tous bouts d champs…) ; les déboires sentimentaux et juridiques d'une femme qui se débat entre un amant « pansement » et un mari qui retarde le divorce alors qu'elle ne veut surtout pas nous parler de ça ; et enfin ce que l'on attend réellement : sa vie en Italie .
Là par contre l'auteur est facile à suivre et attachante : Elle nous fait part d'un art de vivre à l'italienne (selon elle) qui se partage entre nourriture, plaisir de ne rien faire, rencontres amicales, football et surtout la merveilleuse langue italienne qu'elle nous transcrit avec passion, presque à entendre l'accent et à voir les gestes de ces latins volubiles. Par contre l'opposition constante catholiques/protestants-puritains m'agace un peu !
Elle nous montre une facette de Rome loin des monuments incontournables mais ce qui en même temps ne m'étonne guère de la part d'une américaine. L'archétype de ce genre de touriste n'est-il pas d'ignorer le côté culturel ? D'ailleurs n'est-elle pas une américaine égocentrique qui imagine que Rome est crée dans l'unique but de lui apprendre l'italien et où, tenez-vous bien, ils y impriment des journaux et des livres uniquement en italien ! Est-ce qu'on lui dit que ce n'est pas seulement une ville mais un pays entier qui se passe de l'anglais dans sa littérature et dans sa presse ? Et que ce n'est pas le seul ?
La deuxième partie se passe donc en Inde dans un ashram. C'est une partie très mystique où malgré les rencontres, tout se rapporte à le méditation. On a l'impression que l'auteur a lu tous les livres sur le sujet de l'éveil quelque soit la mouvance religieuse puisqu'elle cite aussi bien Sainte Thérèse d'Avila que les bushmen du Kalahari ou les aborigène d'Australie alors qu'elle est dans un ashram hindouiste tout en étant de confession protestante. D'accord Dieu est universel et de nombreux textes d'origines différentes décrivent quasiment la même expérience. Néanmoins, c'est assez long et même lassant que cette quête de Dieu par la méditation alors qu'elle n'a en tête que son ex-mari et son ex-amant. Quand elle prend sa décision de silence, elle achète quatre badges (l'accro du shopping à l'ashram ?) et s'imagine tout de suite comme un modèle pour les nouveaux arrivants. Est-ce là un acte de piété ? Pour moi c'étais quelque chose entre Dieu et soi mais pour lequel les tiers n'ont rien à voir. A moins que l'orgueil ne soit une preuve de foi.
Dans la partie balinaise du livre, Liz est toujours à la recherche de Dieu, de la méditation, de son équilibre. Petit à petit, la rencontre avec une jeune divorcée balinaise, mère célibataire, va la ramener sur le chemin du désir et de l'amour. Allant jusqu'à aborder des sujets très intimes, l'auteur poursuit l'exposé de cette période de sa vie. C'est la partie la plus vivante par le nombre de rencontres et l'impression qu'il se passe enfin quelque chose dans cette histoire.
Au final, je n'ai pas trouvé un grand intérêt à ce livre, l'auteur ayant une vision trop américaine, égocentrique et sans réel soucis matériel. Les passages mystiques (qui sont quand même la plus grosse partie du livre) me font l'effet d'une banale vulgarisation de la pratique d'éveil spirituel. le chemin de la foi étant particulièrement personnel, il est difficile de le faire accepter. Les personnes qu'elle rencontre à l'ashram lui apportant comme par hasard la bonne réponse au bon moment sans qu'elle ait à poser la question…
Par contre j'ai bien aimé le personnage de Yudhi, indonésien marié à une américaine mais expulsé après les évènements du 11 septembre. Ce genre de destin aurait peut-être mérité de s'y attarder un peu plus.
Felipe, par contre, est l'archétype même du prince charmant de conte de fée de l'auteur qui veux à tout prix terminé son histoire par un happy end… avec un bonus très pratique : la vasectomie. C'est très américain comme préoccupation !
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J'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce livre et malheureusement il n'a pas été a hauteur de mes attentes.
Déjà, l'auteure n'a été antipathique dès les premières pages, elle est le stéréotype de la femme américaine, elle a de l'argent et ne sait pas quoi en faire, et surtout elle est archie croyante et se sent obligée de parler de Dieu tout le temps!
Et surtout je m'attendais à un récit de voyage mais en fait ça ressemble plus a un journal intime qui serait romancé.
Je referais une tentative en regardant le film mais sans grande conviction!
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Dans l'idée ce livre avait tout pour me plaire, une introspection sur sa vie, des voyages, de la cuisine et des rencontres, voilà tout ce que j'aime. Mais je dois avouer que mis à part le premier chapitre où il est question de cuisine italienne, de gourmandises, d'amitiés et de douceur de vivre, le livre est un peu long. le deuxième chapitre abordé la spiritualité avec beaucoup d'énumérations, d'anecdotes historiques théologiques. Je me disais que ce serait peut être une façon d'aborder la méditation que je trouve soporifique d'une autre façon, mais en fait pas du tout, je n'ai pas été touchée au contraire. Au bout de quelques chapitres j'ai lu en diagonale ce qui m'arrive rarement. C'est donc toute déçue que j'ai fermé ce livre, mais au moins il m'a donné plein d'idées de cuisine !
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Je n'ai pas aimé ce livre.... Trop fade, trop faux, trop cliché ...
Je l'avais arrêté en cours de route il y a quelques années et ce n'est que le challenge de babelio variété 2015 qui m'a poussé à reprendre la lecture. Je trouve la narratrice superficielle, ses amis à "vomir". Des détails sur sa vie que je me serais abstenue de connaître.
Cependant, je ne peux nier avoir eu un certain plaisir à découvrir les trois pays Inde Indonésie et Italie. Seul reel intérêt de ce bouquin.
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Ce livre avait tout pour me plaire, mais l'auteur m'est vite devenu détestable, et c'est à la moitié de son voyage, que je la laisse poursuivre sa route, seule.

L'histoire en gros: Une femme qui décide de partir une année dans trois pays différents: l'Italie ("mange") l'Inde ('prie") et l'Indonésie ('aime"). Après la fin de son mariage, et la rupture avec un homme qu'elle aimait, elle décide de se prendre du temps pour elle, de se découvrir...
Ca a l'air sympa comme ça non? On se dit: "cool un roman plutôt léger, mais qui va nous faire voyager, qui va nous faire apprendre des choses...".
En fait, ça aurait été plus sympa si l'auteur ne nous parlait pas trente fois de son ex, si elle évitait de nous sortir des passages sur la méditation complètement inintéressants, si elle arrêtait de se justifier de tout et de n'être du coup plus convaincante sur rien...
Quelle déception!

Deux étoiles quand même pour l'Italie, c'était agréable à certains moments..
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Le roman autobiographique de madame Gilbert est une quête initiatique forcément nombriliste car la jeune femme part à la conquête d'elle-même au travers d'une année sabbatique.
Il n'est pas facile pour moi de donner un avis véritable car j'avoue ne pas être sensible au sujet même du livre en question. le yoga et la méditation ainsi que la question du divin sont des thèmes auxquels je reste insensible. Je pense que cet ouvrage n'a pas n'importe qui pour cible et que ce sont surtout ceux qui traversent les mêmes crises et les mêmes questionnements qui seront intéressés par le récit de madame Gilbert.
L'auteur, avec les méandres parfois grotesques de son esprit, m'a souvent agacée au fil des pages mais je ne doute pas de sa sincérité, on sent à travers ses mots qu'elle a trouvé un épanouissement spirituel véritable à la fin de son année. C'est d'ailleurs pour cette authenticité supposée que je lui mets deux étoiles.
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Tout n'est pas à jeter dans le récit autobiographique de cette femme en recherche d'identité. Si le début est d'une minauderie difficilement supportable et l'épisode indien plutôt monotone et soporifique, on trouve dans la première partie quelques cris de souffrance touchants et surtout dans la dernière partie de beaux portraits (le vieux sorcier, la soigneuse balinaise, le jeune javanais expulsé des US). Cette histoire reste toutefois bien convenue et je m'explique mal le succès commercial international du bouquin.
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Etant dans ma période "changement de vie", j'ai donc osé lire ce livre dont j'ai tant entendu parler (je n'ai vu le film, non plus). Ok, le ton est sympa. OK, passer plusieurs mois à faire ce que je veux, quand je veux, notamment manger des pâtes et des pizzas sous le soleil de l'Italie, me plairait bien aussi.
Aller en Inde et en Indonésie pour connaître l'illumination moins.
...Ce livre a souvent été donné pour modèle ("on peut changer de vie- regardez , je l'ai fait)...Alors que pour ma part, il y a des choses qui me gênent un peu : certes, tout le monde peut vivre difficilement un divorce... mais là, on dirait qu'il n'y a que le sien qui a été terrible. Certes, tout le monde peut essayer de changer de vie, voyager et de ne rien faire pendant un an... mais tout le monde n'a pas les moyens, ou ne peut pas se faire payer par ses futurs lecteurs. Tout cela me semble "trop" tout : trop facile, trop "vie intérieure", trop "gourou", trop beau, trop donneur de leçon....pas assez réaliste..
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