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Iron Man Marvel Now tome 4 sur 5
EAN : 9782809455588
136 pages
Panini France (08/06/2016)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Iron Man est de retour sur Terre. En parcourant les étoiles, Tony Stark a fait des découvertes sur son passé, notamment qu'il avait un frère ! Ensemble, ils vont construire la ville du futur si les sbires du Mandarin le veulent bien.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
ATTENTION - Ce commentaire contient un élément clé de l'intrigue des tomes précédents, relatif aux origines secrètes de Tony Stark.

Ce tome fait suite à The secret origin of Tony Stark - Book 2 (épisodes 12 à 17). Il contient les épisodes 18 à 22 et 20.INH, initialement parus en 2014, tous écrits par Kieron Gillen. Les épisodes 18 à 22 ont été dessinés par Joe Bennett et encrés par Scott Hanna. L'épisode 20.INH a été dessiné par Augustin Padilla et encré par Scott Hanna.

Le récit commence avec une séquence située 30 ans dans l'avenir au cours de laquelle Tony et Arno Stark contemplent ce qu'ils ont accompli. de retour dans le présent, Arno et Tony échangent pour savoir quelle direction donner à leur association, quelle oeuvre entreprendre. À Londres l'un des anneaux du Mandarin apparaît à la journaliste Abigail Beryl Burns (surnommée Red Peril) lui proposant d'être son outil pour dénoncer les exactions de Tony Stark. L'objectif de son prochain reportage est tout trouvé : Tony Stark a annoncé qu'il achetait l'île sur laquelle le Mandarin avait construit son royaume, pour la rénover et inventer la ville du futur. Épisode 20.INH - Dans le cadre de Inhumanity (provoqué par Black Bolt dans Infinity), un autre anneau du Mandarin apparaît à Victor Kohl (Exile) dont le père et le frère viennent d'être recouverts d'un cocon, indiquant qu'ils appartiennent à la race des Inhumains.

Quelle étrange sensation que celle ressentie à la lecture de ces épisodes. Ça commence par les couvertures de Paul Rivoche, à l'encrage un peu pâteux, réalisant des images porteuses de symboles semblant provenir des années 1960 : cette écriture lumineuse dans le ciel, des poings rageusement levés, une cité du futur rutilante aux détails peu précis, une main en gros plan porteuse d'un anneau, le héros se détournant de son armure abîmée, autant d'images datées.

Cela continue avec les dessins de Joe Bennett qui a levé le pied sur ses influences Jim Lee et Marc Silvestri, pour simplifier ses traits et se rapprocher de l'esthétique de Greg Land (en moins épuré, et moins séduisant). Les expressions des visages semblent toutes un peu forcées. le découpage des planches se calquent servilement sur un empilage de 4 ou 5 cases de la largeur de la page la majeure partie du temps. Bennett utilise beaucoup les gros plans pour éviter d'avoir à passer trop de temps sur les décors. Il remplit les 2 tiers de la case de la largeur de la page avec un unique visage. Il y a régulièrement des pages avec seulement 3 cases, ainsi que des doubles pages avec une image principale occupant les 2 tiers de la double page et 5 ou 6 petites cases en bas. Les postures des personnages manquent également régulièrement de naturel. Au final les dessins ne sont pas désagréables à lire, ils portent bien leur part de narration, mais il s'en dégage comme un parfum un peu daté et mécanique.

L'épisode dessiné par Padilla bénéficie d'une mise en page moins répétitive, mais il est possible de détecter l'influence graphique des mangas, évoquant là encore une époque datée des comics, les années 1990. Ses expressions de visage ne sont pas plus nuancées et il maîtrise également les techniques permettant de s'économiser sur les décors.

Les 2 artistes bénéficient de la mise en couleurs modernes réalisées par le studio Guru-EFX. Cette équipe utilise l'outil infographique pour établir une couleur dominante par séquence, des dégradés permettant d'ajouter du volume à chaque surface et des effets spéciaux très élaborés (magnifique globe terrestre vu de l'espace). Cet apport significatif bonifie les dessins et leur donne une apparence moderne.

Côté scénario, le lecteur s'interroge également. À l'évidence Arno Stark est là pour rester, au moins tant que Kieron Gillen sera responsable de la série. le retour des anneaux du Mandarin s'apparente à une panne d'inspiration maladroite. Voyons voir : des anneaux de pouvoir qui recherchent un porteur d'anneau... Ce n'est ni plus ni moins que le principe de base de la série Green Lantern. Voyons voir : des bijoux qui une fois assemblés forment un objet de pouvoir incommensurable... Ça me rappelle vaguement le principe d'un gant muni de 6 gemmes : Infinity gauntlet.

En surface, ce quatrième tome s'inscrit dans la série B, avec des moyens limités, c'est-à-dire un glissement vers la série Z. À la découverte de l'intrigue, le lecteur constate que Kieron Gillen a conçu un récit bien pensé, en adéquation avec le personnage de Tony Stark. Avec un peu de recul, il s'aperçoit que les agissements de Stark présentent le degré d'intelligence correspondant au personnage. Pour commencer, Arno et Tony Stark effectuent des simulations complexes pour estimer les conséquences de leur projet à moyen et long termes. Ensuite, Stark a à coeur de faire quelque chose de constructif avec les moyens dont il dispose, en utilisant toutes ses capacités intellectuelles. En outre le lecteur découvre que pour les missions de faible importance, Stark a recommencé à utiliser des drones commandés à distance qui pilotent des armures d'Iron Man, Stark se réservant les interventions les plus complexes pour les exécuter en personne. Stark ne se contente pas de répondre aux situations d'urgence, il est proactif, avec une stratégie réfléchie.

Le personnage d'Abigail Burns est ambigu dès le départ, journaliste engagée dénonçant les abus, mais aussi limitée par sa posture de critique, ayant des difficultés à s'engager dans la proposition constructive, voire à y participer. La révélation finale de l'adversaire à venir d'Iron Man peut sembler trop en décalage avec la série, mais fait référence aux histoires racontées par Matt Fraction dans la précédente série.

En surface, ce tome d'Iron Man semble basculer de la série B vers la série Z, du fait d'un dessinateur pas toujours inspiré, et d'un scénariste qui effectue de gros emprunts à la série Green Lantern (3 étoiles). Avec un peu de recul, il est possible d'apprécier l'inventivité et la pertinence dont fait preuve Kieron Gillen qui propose une aventure au long cours originale et taillée sur mesure pour le personnage de Tony Stark. 4 étoiles.
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ATTENTION - Ce commentaire contient un élément clé de l'intrigue des tomes précédents, relatif aux origines secrètes de Tony Stark.

Ce tome contient les épisodes 18 à 22 et 20.INH, initialement parus en 2014, tous écrits par Kieron Gillen. Les épisodes 18 à 22 ont été dessinés par Joe Bennett et encrés par Scott Hanna. L'épisode 20.INH a été dessiné par Augustin Padilla et encré par Scott Hanna.

Le récit commence avec une séquence située 30 ans dans l'avenir au cours de laquelle Tony et Arno Stark contemplent ce qu'ils ont accompli. de retour dans le présent, Arno et Tony échangent pour savoir quelle direction donner à leur association, quelle oeuvre entreprendre. À Londres l'un des anneaux du Mandarin apparaît à la journaliste Abigail Beryl Burns (surnommée Red Peril) lui proposant d'être son outil pour dénoncer les exactions de Tony Stark. L'objectif de son prochain reportage est tout trouvé : Tony Stark a annoncé qu'il achetait l'île sur laquelle le Mandarin avait construit son royaume, pour la rénover et inventer la ville du futur. Épisode 20.INH - Dans le cadre de Inhumanity (provoqué par Black Bolt dans Infinity), un autre anneau du Mandarin apparaît à Victor Kohl (Exile) dont le père et le frère viennent d'être recouverts d'un cocon, indiquant qu'ils appartiennent à la race des Inhumains.

Quelle étrange sensation que celle ressentie à la lecture de ces épisodes. Ça commence par les couvertures de Paul Rivoche, à l'encrage un peu pâteux, réalisant des images porteuses de symboles semblant provenir des années 1960 : cette écriture lumineuse dans le ciel, des poings rageusement levés, une cité du futur rutilante aux détails peu précis, une main en gros plan porteuse d'un anneau, le héros se détournant de son armure abîmée, autant d'images datées.

Cela continue avec les dessins de Joe Bennett qui a levé le pied sur ses influences Jim Lee et Marc Silvestri, pour simplifier ses traits et se rapprocher de l'esthétique de Greg Land (en moins épuré, et moins séduisant). Les expressions des visages semblent toutes un peu forcées. le découpage des planches se calquent servilement sur un empilage de 4 ou 5 cases de la largeur de la page la majeure partie du temps. Bennett utilise beaucoup les gros plans pour éviter d'avoir à passer trop de temps sur les décors. Il remplit les 2 tiers de la case de la largeur de la page avec un unique visage. Il y a régulièrement des pages avec seulement 3 cases, ainsi que des doubles pages avec une image principale occupant les 2 tiers de la double page et 5 ou 6 petites cases en bas. Les postures des personnages manquent également régulièrement de naturel. Au final les dessins ne sont pas désagréables à lire, ils portent bien leur part de narration, mais il s'en dégage comme un parfum un peu daté et mécanique.

L'épisode dessiné par Padilla bénéficie d'une mise en page moins répétitive, mais il est possible de détecter l'influence graphique des mangas, évoquant là encore une époque datée des comics, les années 1990. Ses expressions de visage ne sont pas plus nuancées et il maîtrise également les techniques permettant de s'économiser sur les décors.

Les 2 artistes bénéficient de la mise en couleurs modernes réalisées par le studio Guru-EFX. Cette équipe utilise l'outil infographique pour établir une couleur dominante par séquence, des dégradés permettant d'ajouter du volume à chaque surface et des effets spéciaux très élaborés (magnifique globe terrestre vu de l'espace). Cet apport significatif bonifie les dessins et leur donne une apparence moderne.

Côté scénario, le lecteur s'interroge également. À l'évidence Arno Stark est là pour rester, au moins tant que Kieron Gillen sera responsable de la série. le retour des anneaux du Mandarin s'apparente à une panne d'inspiration maladroite. Voyons voir : des anneaux de pouvoir qui recherchent un porteur d'anneau... Ce n'est ni plus ni moins que le principe de base de la série Green Lantern. Voyons voir : des bijoux qui une fois assemblés forment un objet de pouvoir incommensurable... Ça me rappelle vaguement le principe d'un gant muni de 6 gemmes : le gant de l'Infini.

En surface, ce quatrième tome s'inscrit dans la série B, avec des moyens limités, c'est-à-dire un glissement vers la série Z. À la découverte de l'intrigue, le lecteur constate que Kieron Gillen a conçu un récit bien pensé, en adéquation avec le personnage de Tony Stark. Avec un peu de recul, il s'aperçoit que les agissements de Stark présentent le degré d'intelligence correspondant au personnage. Pour commencer, Arno et Tony Stark effectuent des simulations complexes pour estimer les conséquences de leur projet à moyen et long termes. Ensuite, Stark a à coeur de faire quelque chose de constructif avec les moyens dont il dispose, en utilisant toutes ses capacités intellectuelles. En outre le lecteur découvre que pour les missions de faible importance, Stark a recommencé à utiliser des drones commandés à distance qui pilotent des armures d'Iron Man, Stark se réservant les interventions les plus complexes pour les exécuter en personne. Stark ne se contente pas de répondre aux situations d'urgence, il est proactif, avec une stratégie réfléchie.

Le personnage d'Abigail Burns est ambigu dès le départ, journaliste engagée dénonçant les abus, mais aussi limitée par sa posture de critique, ayant des difficultés à s'engager dans la proposition constructive, voire à y participer. La révélation finale de l'adversaire à venir d'Iron Man peut sembler trop en décalage avec la série, mais fait référence aux histoires racontées par Matt Fraction dans la précédente série.

En surface, ce tome d'Iron Man semble basculer de la série B vers la série Z, du fait d'un dessinateur pas toujours inspiré, et d'un scénariste qui effectue de gros emprunts à la série Green Lantern (3 étoiles). Avec un peu de recul, il est possible d'apprécier l'inventivité et la pertinence dont fait preuve Kieron Gillen qui propose une aventure au long cours originale et taillée sur mesure pour le personnage de Tony Stark.
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