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sur 1230 notes
Faust traduit par Nerval c'est comme Baudelaire traduisant Poe :

Cela renforce encore l'oeuvre, si seulement c'était possible.

Faust, c'est la perte d'humanité au profit du carpe diem, une réflexion symbolique sur les processus qui se passent aujourd'hui.

Au niveau symbolique, il est encore parfaitement d'actualité.
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Avant toute chose, un petit point vite fait : Faust à la base, dans le monde réel, était un homme connu pour être une sorte de "voyant", "astrologue" avec une mauvaise réputation ; une réputation de charlatan. Mais il y a tellement à découvrir sur ce personnage et ce qui a inspiré l'auteur que je vous invite à faire des recherches sur Internet tellement c'est long.

Ici dans cette histoire, on découvre Henri Faust, un médecin savant apprécié des gens, qui est amené à conclure un pacte avec Méphistophélès, suppôt de Satan. Son âme et en échange, ce dernier lui obtient tout ce qu'il veut, dont Marguerite, la fille tant convoitée par Faust.

le livre est sous forme de pièce de théâtre, ce qui facilite grandement la lecture (qui peut paraître un peu lourde par moments, le livre ayant été publié en 1808). J'ai plutôt bien aimé! Je suis contente d'avoir enfin découvert ce gros classique.

Il n'est pas très long à lire donc c'est difficile d'en faire un avis complet mais ayant déjà lu des histoires qui se déroulent dans les mêmes périodes, j'ai aussi beaucoup aimé retrouver les dialogues de l'époque et à noter que c'est du Fantastique, ce qui m'a donné envie de le découvrir pour de bon.
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Une oeuvre que j'ai retrouvée dans le grenier. Un livre imposé lorsque j'atais ado par un prof fou de belles lettres. il y a longtemps. Je l'ai relu pendant la covid. Goethe est magnifique, J'ai adoré le rythme et la prose. J'ai trouvé ça très beau, très sombre et plutôt romantique, avec ce récit d'homme qui cède son âme au diable pour retrouver sa jeunesse et prétendre à l'amour d'une jeune femme. Il y a de l'insouciance, de la noblesse et de la folie dans le sentiment amoureux, avec toujours une épée de Damoclès qui pèse sur l'occiput. Même si plus personne n'écrit ainsi, l'histoire est intemporelle et belle.
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Chef d'oeuvre de la littérature romantique allemande, le mythe de Faust n'en reste pas moins une fable intemporelle : si tous les plaisirs du monde nous sont offerts en échange d'une simple goutte de sang, quand paira-t-on notre dette envers le diable ?
Faust veut plus, il aime plus ; épris de connaissance, passionné et fougueux, il demeure un mortel hébété . Et c'est en voulant s'accrocher encore à la vie, qu'il la confie aveuglement à son pire geôlier.
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J'ai lu ce livre du 12/10/2019 au 18/10/2019.

Je vais vous parler d'une oeuvre majeure de la littérature allemande : la pièce de théâtre Faust de Goethe (j'ai lu la traduction De Nerval car Villiers de L'Isle-Adam est un pote De Nerval et qu'il aime Goethe surtout son Faust). Goethe est un écrivain important de la littérature allemande (c'est celui que tout le monde sort en premier), il est notamment connu pour 2 oeuvres dans le romantisme allemand surnommé "sturm und drang" (la tempête des passions si on doit traduire en gros) : Faust dont j'en parle juste après et Les Souffrances du jeune Werther, ce sont des "best-seller" à l'époque.
Voici les informations de base, maintenant parlons de cette célèbre pièce de théâtre qui est le titre de 2 pièces à la base inspiré d'un conte populaire. Je raconte sans spoiler la fin mais c'est l'histoire du docteur Faust qui fera un pacte avec le diable au doux nom Méphistophélès (je ne parle pas d'un membre du serveur). Ce dernier lui offre la jeunesse et ses services (oui il a des pouvoirs notre Satan) en échange de son âme. Fin, je ne dévoilerais pas la suite.
J'ai personnellement adoré l'oeuvre car qu'est-ce qui est à l'origine de ce pacte ? L'orgueil de Faust qui cherche à vouloir surpasser sa condition, à tout savoir et cela me rappelle Frankenstein dans Frankenstein de Shelley et Edison dans L'Eve future de Villiers de L'Isle-Adam (je les ai étudié en littérature comparée d'où je compare Faust avec les romans cités précédemment), ils ont tous des docteurs qui cherchent à se surpasser au-delà des limites et enfreignent par la même occasion les lois de la nature, les lois divines. Ainsi l'orgueil de Faust va le détourner de Dieu et le plonger tout droit dans les bras de Méphistophélès. de plus, j'ai l'impression de retrouver de nombreuses tripartitions dans la pièce. Déjà une tripartition spatiale : la terre (les hommes comme Faust), l'enfer (le diable Méphistophélès) et le ciel (Dieu), une tripartition aussi est à relever entre la volonté, la raison et les sentiments.
Maintenant, j'aimerai me pencher rapidement sur la figure de la femme incarnée par Marguerite (au passage on retrouve encore une fois l'association de la femme aimée avec la fleur), Faust en tombera éperdument amoureux (je n'ai pas le passage d'Hélène dans la version que j'ai lu donc je ne peux évoquer que cette figure-ci). Elle est l'opposante "principale" de Méphistophélès car au lieu de céder à la peur, à la tentation comme Eve (j'avoue qu'ici Faust serait une Eve qui cède), elle résiste et se sacrifiera mais l'amour reste éternel et gagnera contre le mal , Faust est libéré du pacte. Cette notion de pacte se retrouve au passage dans les romans que j'ai pu citer. Dans Frankenstein, le pacte se fait entre Frankenstein et sa créature mais ce pacte comme celui dans Faust ne sera pas respecté tandis que dans celui de L'Eve future, le pacte entre lord Ewald et Edison est respecté en quelque sorte . Enfin, on retrouve encore une fois la figure de Prométhée dans Faust qu'on retrouve dans les 2 autres romans que j'ai citer, le docteur Faust est un Prométhée qui cherche à se surpasser dans le savoir mais il a cédé à la tentation. Ainsi, cette figure tombe à l'eau partiellement car Faust devra supporter les conséquences de ce pacte comme Prométhée qui sera puni pour avoir volé le feu.
Pour conclure, j'ai pris du plaisir à lire cette oeuvre et j'ai énormément apprécié le diable, Méphistophélès (j'aurais pu en parler mais je risque de faire xx pages) et je vous conseille de lire cette oeuvre qui sera importante pour son temps et pour les allemands, c'est court et intense.

Bref, je suis sous le charme comme vous avez pu le constater.

Ma note : 7.5/10
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J'ai voulu lire ce livre après l'avoir étudié durant une option de mon second semestre. Je l'ai trouvé à la bourse aux livres à prix vraiment réduit, donc je me suis dit que c'était le moment où jamais pour le prendre. J'ai été légèrement surprise par le type de langage au début de ma lecture, je ne m'attendais pas à le trouver si soutenu et au départ, il se révèle assez compliqué, surtout que je n'avais plus vraiment l'habitude de lire des textes de ce genre. le texte, ici, garde une tournure assez poétique, que j'ai vraiment apprécié.
J'ai apprécié d'avoir un point de vue différent sur le Bien et le Mal, en effet ici il est différent, ils vont s'entendre et "comploter" ensemble. On est donc surprit dès le début de notre lecture par cette entente assez nouvelle. La façon dont le Diable, donc représenté par le personnage de Méphisto va à la rencontre de Faust est aussi différente. Il ne va pas essayer de l'effrayer, comme l'on peut le trouver dans de nombreux récits basés sur l'horreur etc. Il va le tenter, lui faire croire qu'il a besoin de lui et Faust semble tout à fait conquis. J'ai donc bien aimé la tournure qu'à prise la rencontre de ses deux protagonistes. Mais le Mal garde son côté terrifiant. En effet, de nombreuses personnes vont réagir normalement face à lui et on trouve donc un grand contraste entre Faust et les autres. Donc la magie et la peur du Diable, des Démons sont deux thèmes assez présent dans cette oeuvre assez courte.
On trouve de nombreuses comparaisons est je trouve que cela enrichit énormément le roman. La plume est difficile dans un premier temps, puis au fil de sa lecture, on comprend beaucoup mieux. Il se lit rapidement, étant donné qu'il s'agit d'une pièce de théâtre. On comprend assez bien les idées que Goethe veut faire passer dans son roman, sur l'Homme à son époque. Mais l'histoire part dans des longueurs et il y a plusieurs moments où ils ne se passent rien et cela devient assez vite lassant.
Je m'attendais donc à un récit plus sombre, ici seul le Diable apporte ce côté et je trouve que ce n'est pas du tout assez. le passage chez la sorcière, qui est d'ailleurs mon préféré, à légèrement rattrapé cela mais pas assez mon goût. Pour ce passage, j'ai adoré, la description des lieux qui sont comme je m'imagine la "maison" d'une sorcière, la présence de nombreux animaux a été une bonne surprise et on se rend compte qu'ils ont un vrai petit rôle. La sorcière en elle même est un personnage que j'ai apprécié, elle est vraiment LA sorcière type à mes yeux.

Pour conclure, je suis contente d'avoir pu lire ce livre qui est un classique à mes yeux, mais je ne m'attendais pas a cela et je suis légèrement déçue de ma lecture du coup. Malgré tout je suis contente d'avoir pu lire l'avis de Goethe sur l'Homme via ce récit !
Lien : http://xx-gloomystory-xx.sky..
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je n'ai pas du tout aimé cette lecture.

Si mon résumé n'en dit pas beaucoup plus que ce qu'une culture littéraire commune permet d'avoir, c'est malheureusement parce que je ne vois pas quoi ajouter.

J'ai été destabilisée par le fait que ce soit une pièce de théâtre. Certes ce ne doit pas être évident de lire ce genre de support mais j'ai trouvé particulièrement énervant que le lecteur indique à chaque fois le nom du personnage qui va parler et aussi le décor, les didascalies.

J'ai eu du mal à accrocher pour la première partie, un peu trop orientée sur un débat philosophico-théologique et la deuxième partie m'a paru complètement mièvre : j'ai ressenti un trop grand décalage entre ces deux textes. Je ne me suis également pas attaché aux personnages principaux : que ce soit le diable, Faust ou Margaret, tous m'ont paru plutôt idiots, dans leurs actes et aussi dans les dialogues.

Je reviens sur le lecteur. Je n'avais pas fait attention quand j'ai coché ce titre lors de l'opération masse critique et quand j'ai réçu le CD, je me suis dit : "oh non pas lui...". J'avais déjà fait une première expérience peu concluante avec ce lecteur, la deuxième ( et ce sera aussi probablement la dernière) me conforte dans mon opinion. Ce lecteur surjoue : d'abord il exagère les tonalités liées aux émotions, qu'elles soient positives ou négatives, ensuite il fait des voix différentes, c'est vraiment flagrant pour les femmes qui du coup ont l'air de parfaites cruches.

Je suis partagée entre l'envie d'essayer en papier car la traduction de cette édition est de Gérard de Nerval ou de laisser complètement de côté cette lecture.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Une lecture a la fois intéressante mais certains passages sont assez lourds. J'ai vraiment eu du mal à plonger dans l'histoire, et je trouve que parfois les différents chapitres s'enchainent en laissant de gros vide. le thème du pacte avec le diable est intéressant, l'éternel lutte du bien et du mal.

Je pense tout de même que voir la pièce jouer doit être radicalement différent de la lecture et surement plus plaisant.
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Ce faust I donne envie de lire Urfaust et Faust II car il est trop court et Goethe arrête l'action au moment le plus dramatique, c'est assez frustrant. C'est poétique, fantastique et tragique.
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souvenir de lecture...

Publiée, à titre posthume en 1832, la deuxième partie de Faust, ou Faust II, est la suite de la première. C'est toutefois une oeuvre entièrement différente, par le ton adopté, par les thèmes abordés et par la date de l'écriture.

Elle est l'oeuvre majeure des dernières années de Goethe. Moins tourmentée, moins tournée vers l'expression des angoisses personnelles, elle aborde davantage des problèmes politiques ou sociaux.


Faust est appelé, ainsi que Méphistophélès à la cour de l'empereur.

Celui-ci manquant d'argent, Méphistophélès, comme l'aurait fait un John Law, lui suggère d'utiliser le papier monnaie.

Dans l'acte II, Faust retrouve son famulus, Wagner, qui est en train de créer un homme artificiel, homunculus.

Parallèlement, Faust, officiellement pour amuser la cour, décide de ramener un temps sur terre les fantômes d'Hélène et de Pâris. Cela l'obligeant de descendre dans la demeure des divinités les plus mystérieuses jamais conçue, les "mères".

Faust étant tombé sous le charme de la princesse sparte, il demande à Méphistophélès de l'amener en Grèce antique.


L'acte III est tout entier construit comme une tragédie grecque.

Hélène vient d'être ramenée dans le palais de Ménélas avec les captives troyennes qui forment le choeur.

La Phorkyade, qui n'est autre que Méphistophélès déguisé, l'avertit que Ménélas, ivre de vengeance, entreprend de la tuer . Puis il l'amène au château fort moyen-ageux dont le seigneur n'est autre que Faust.

Hélène et Faust vivent heureux dans des cavernes situées à proximité de la mer, et ont un fils, Euphorion "fruit de l'amour le plus beau" (Goethe avait songé à Byron en le créant).

Or Euphorion chute et meurt.

En conséquence, Hélène quitte Faust en se dissolvant progressivement.


Le climat est tout entier différent au Quatrième acte .

Faust est sur une montagne et chante sa déception amoureuse.

Méphistophélès arrive et lui rapporte que les féodaux se sont révoltés contre l'empereur et qu'une grande bataille s'organise.

Grâce à l'aide de ses démons, Méphistophélès anéantit l'armée des féodaux, et l'empereur en reconnaissance offre une terre à Faust.


L'acte V voit un Faust, rallié aux méthodes d'exploitation modernes et capitalistes de la terre tentant d'obtenir la propriété de Philémon et Baucis.

Ceux-ci refusent, ses hommes outrepassant ses ordres les tuent et détruisent leur habitation.

Faust, meurtri par ce qui a été fait, voit quatre divinités lui rendre visite, Pauvreté, Dette, Détresse et Soucis, et cette dernière le résigne à accepter la mort.

Il décède mais, Marguerite, en rachetant son âme, l'arrache des mains de Méphistophélès

source : wikipédia

Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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