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sur 1230 notes
Merveilleux, même si je ne connais que quelques rudiments d'allemand que l'on m'a imposer pour être dans une classe poubelle, je peux au moins trouver, en tant que française, magnifique les vers de Gérard de Nerval... c'est après mes deux bac ( bac d'puis bac D) que j'ai appris que Gérard de Nerval avait traduit les deux Faust de Goethe en vers, et pourquoi on a préférer de la prose à ces vers magnifiques dans les classes prépas, voilà qui est incompréhensible et cela faisait longtemps que je voulais lire la traduction de Nerval, que même Goethe lui même a approuver... et cela coule avec du vocabulaire simple.... magnifique... et s'il fallait que Gérard de Nerval attiré par le fantastique la légende et la mythologie traduise une pièce allemande, pouvait-il en écrire une autre ? Il faut dire que je ne connais pas assez la littérature allemande pour en juger... mais quelle magnifique oeuvre de poésie française Gérard de Nerval nous offre là!
Et comme il y a 3 préfaces dans cette édition ( de la première puis seconde puis 4 e éditions) on se fait assez bien une idée, d'autant plus que dans l'une d'entre elle on nous explique aussi le second Faust de Goethe! Alors oui peut être que certains se contenteront de voir le film avec Simon et Gérard Philippe magnifique fil en noir et blanc avec de grands acteurs... Mais la poésie de Gérard de Nerval est si fluide avec des mots si simples que je les invite quand même à en lire quelques pages.... même s'ils ne vont pas jusqu'au bout! A croire que certains poètes peuvent traiter de tous les sujets aisément avec des vers quand nous avons parfois tant de mal à exprimer en prose juste ce qui nous tient le plus à coeur... chapeau à l'illustre suicidé, alors qu'on se demande du Docteur Esprit Blanche ou de Gérard de Nerval, lequel était le plus fou des deux... surtout quand on voit la psychiatrie moderne relâcher des criminels qui continuent leur coup de couteau en empêchant handicapés et dépressifs d'avoir accès à du travail vantant le provisoire qui pourtant dans leur tête est forcément du définitif quoiqu'ils en disent!
Oui, c'est magnifique, et cependant on prendra son temps, car des vers, contrairement à la prose il faut en lire posément tous les vers avec concentration la poésie ne peut se lire en diagonal... sans doute ce qui fait qu'on l'abandonne totalement au profit de la prose, qui pourtant ne nous fait faire pas d'aussi grand progrès en écriture!
Et si vous ne comprenez rien à cette histoire, et bien lisez au moins les préfaces dont une explique qu'il ne s'agit pas de la même chose que la version anglaise de Malowe, où il n'est pas question de science opposé à la religion mais de protestantisme opposé au catholicisme... oui vraiment, ce qui n'y comprennent pas grand chose trouveront là un éclairage, sur le savant usé à comprendre le tangible eut comprendre l'intangible chose qui tante bien plus de scientifiques qu'on ne le croit! Et là comme Faust ne peut se suicider de peur d'être frapper par la colère divine, il est dans un moment de doute dont Méphistophélès profitera pour le pervertir... car le saint homme ou bien le plus honorable et éthique des scientifiques peuvent se perdre en chemin, en perdant de vue le moyen pour ne voir plus que le but... alors la question est est-ce que Faust provoque coupablement la chute de Marguerite ( Faust) et d'Hélène de Troie ( second Faust), faites vous une idée en lisant au moins le premier Faust présenter dans cette version.... Car si le pervers cherche la domination de sa victime, le débauché le plaisir charnel, la chute de Faust est une chute de perversion de savoir!

Pour les enfants
On pourra les intéresser à la poésie grâce aux fables De La Fontaine, mais pas seulement on eut taper aussi dans les chansons de Brassens, qui n'a pas fait que des chansons aux allusions paillardes, mais a reprit des poèmes en chanson, notamment le petit cheval! Ou bien encore cette autre chanson générique d'un film avec Fernandel : Heureux qui comme Ulysse, du fameux Joaquim du Bellay

Les adultes trouveront leurs bonheurs dans les trophées de José Maria de Hérédia, les Chimères et la traduction en vers du second Faust de Goethe de Gérard de Nerval, Poème de Rimbaud et Méditations poétiquesDe Lamartine.... et la langue française n'en déplaise à ses détracteurs, est belle et riche... et surpasse bien souvent le simple français courant qu'ils ont appris... comme toute langue humaine !
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C'est dommage que j'écrive cette note de lecture plusieurs mois après avoir fini la lecture de cette pièce et sans avoir pris les notes qui se seraient imposées, car j'aurais eu beaucoup à dire sur cette oeuvre, monument de la littérature allemande et du théâtre romantique.
J'en retiens tout de même l'idée d'un personnage tenaillé par une soif de savoir plus que de pouvoir. C'est parce que l'étude et la religion ne lui apportent pas les réponses aux questions qu'il se pose qu'il accepte le pacte que le diable, par l'intermédiaire de son serviteur Méphistophélès , lui propose. C'est l'incomplétude du savoir et son impuissance que Faust noie finalement dans l'assouvissement de ses désirs et dans l'infini de son pouvoir. Et ses désirs ne semblent même pas lui apporter la jouissance ou la plénitude espérée, tant ils s'évanouissent aussi vite qu'ils sont assouvis, porteurs eux aussi de leur lot d'insatisfaction perpétuelle.
Dans son désir de s'élever au-dessus de la finitude de la condition humaine, Faust est touchant et porte un peu de chacun d'entre nous. Dans son ivresse de toute-puissance aussi, probablement d'ailleurs.
Je crois que c'est ce que je garderai de cette pièce de théâtre, l'idée que l'on n'a guère le choix. Soit on apprend à accepter, voire à chérir, les limites de notre compréhension et de notre action sur le monde, soit on est condamné à se brûler les ailes, tel l'Icare de la mythologie ou le Dom Juan de Molière.
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Après Novalis, j'avais envie de persévérer dans le romantique allemand.
Après les souffrances du jeune Werther le Faust de Goethe me faisait de l'oeil sur l'étagère de la bibliothèque de mon fils.
J'ai voulu continuer sa lecture arrêtée à la troisième page...
C'est vrai que ça n'a rien d'évident un tel monument littéraire. C'est un peu comme visiter une architecture baroque, même si c'est plutôt le gothique qui conviendrait le mieux.
Quel dédale, quelle boursouflure lyrique! On ne sait pas comment saisir ce texte, ou plutôt cet enchevêtrement de textes.
Moi qui bêtement imaginais une sorte de huis clos avec seulement trois personnages...
L'oeuvre est surpeuplée, une foule surnaturelle surgit à chaque page.
Les thèmes du romantisme sont bels et bien là, le tourment de Faust, la nostalgie, l'amour, la mythologie antique, le mysticisme exalté, l'ésotérisme, les êtres fabuleux...
Ça apparaît et disparaît comme dans un rêve, si bien qu'on finit par se demander s'il ne s'agit pas simplement d'un long cauchemar, ou d'une descente dans le monde souterrain de l'inconscient de Faust. Méphistophélès ne serait-il finalement que son double "maléfique", même s'il nous est très sympathique.
Sûr que ce monument dantesque aura inspiré la psychanalyse jungienne, peut-être même ce bon vieux Nietzsche pour sa naissance de la tragédie et concept du dionysiaque...
Oeuvre source, intarissable, servez-vous !
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"Résumé : MÉPHISTOPHÉLÈS : - Je veux ici m'attacher à ton service, obéir sans fin ni cesse à ton moindre signe ; mais, quand nous nous reverrons là-dessous, tu devras me rendre la pareille.
FAUST - le dessous ne m'inquiète guère ; mets d'abord en pièces ce monde-ci, et l'autre peut arriver ensuite. Mes plaisirs jaillissent de cette terre, et ce soleil éclaire mes peines ;"
Super
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N'ayant jamais lu une oeuvre de Goethe, je découvre cet auteur classique par cette pièce que sa réputation précède et qui dormait dans ma bibliothèque depuis nombre d'années. Malheureusement, je suis passée complètement à côté... Ma lecture a été pour le moins laborieuse et je reconnais que le livre me tombait des mains. le style lyrique, le sujet ne m'ont ni touchée ni intéressée. Je ne remets pas en question la qualité intrinsèque de cet ouvrage. Mais en tout cas il ne correspond aucunement à la lectrice que je suis.
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Malheureusement j'ai rencontré ici les limites de ma compréhension d'un récit. J'avais l'esprit ailleurs durant toute la lecture, j'oubliais ce que j'avais à peine lu, je ne peux même pas parler de rencontre râtée car il me semble ne pas y avoir eu de rencontre du tout.
Cela avait pourtant bien commencé, j'ai apprécié le premier tiers mais ensuite la succession de scènettes m'a totalement perdue, je reste avec une impression étrange d'avoir loupé des pages, manque de concentration de ma part ou ellipses trop fines pour que je les détecte, impossible à dire sans une relecture et je n'en ai pas le courage sur l'instant.
Merci
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Après ma lecture de "Melmoth" de Charles Robert Mathurin, je suis passé à "Faust" deux ambiances sombres qui m'ont plu.
Je pense aussi à "Frankenstein" de Mary Shelley et "Le Golem" de Gustav Meyrink et tendrait aussi (pourquoi pas) vers le "Mythe de Cthulhu" de Howard Phillips Lovecraft.
J'aime bien le combat intérieur que doit passer l'être humain pour accéder au bien, mais aussi la tentation perpétuelle pour avoir le pouvoir, la richesse, la beauté, etc. Pour l'avoir rien de plus simple il faut faire un pacte avec le Diable.
Et c'est là qu'arrive les ennuies ainsi que la dérive de l'âme vers l'obscurité infernale.
Le salut ou la damnation que choisira Faust, mais aussi que choisira notre humanité.
Selon la Genèse, c'est la femme qui a offert la pomme à Adam offrant ainsi la connaissance du bien et du mal, Dans Faust la femme sera salvatrice, tout comme la Vierge Marie la nouvelle Eve.
La culture chrétienne a influencé beaucoup d'écrivains.
Sans le Christianisme, je pense que nous n'aurions pas eu les romans cités ci-dessus..

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J'ai lu Faust de Goethe sur ma liseuse après avoir vu « la beauté du diable » le film de René Clair qui met en scène le professeur Faust.
Heureusement car je crois que, sans cela, je n'aurai pas compris l'histoire : il n'y a pas de pacte avec le diable au sens propre ; Faust ne signe rien mais se fait entraîner par Méphistophélès jusqu'en enfer.
Je pensais que c'était un roman mais c'est une pièce de théâtre qui doit être passionnante à voir car complètement allumée, comme les flammes de l'enfer !

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Dans une traduction de Gérard de Nerval avec ce lieu d'édition hors du commun : "on le vend à Paris en la rue de Beaune à l'enseigne le Pot cassé".

Pour le reste, l'oeuvre majeur de Goethe, selon moi.
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Chef-d'oeuvre que j'ai lu trop jeune la première fois et que je n'ai vraiment apprécié que lors de cette relecture tardive. Les longs monologues des personnages principaux, comme ceux de Faust ou de Méphistophélès, contrastent avec les répliques courtes et vives des passants ou des sorcières du Sabbat, tout comme la narration en prose avec certains chants en vers dans cette traduction De Nerval. Cela crée une oeuvre riche et polymorphe où chacun peut y trouver son compte. L'ensemble de la pièce étant donc diversifié, que ce soit au niveau de la forme ou des thèmes abordés, cela aide au maintien de l'attention du lecteur. J'ai personnellement préféré les passages avec Marguerite, personnage particulièrement émouvant avec lequel se clôture la pièce. Elle est autant en proie aux dilemmes et aux déchirements que Faust, sinon plus par sa position sociale particulière en tant que femme à qui l'adultère et l'amour hors mariage est refusé, contrairement à un homme.
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