Intrigue à Giverny

Une bonne pioche que la découverte de cette série mettant en scène Pénélope, conservatrice du patrimoine se retrouvant dans ce tome en poste au Mobilier National, et son amoureux, le journaliste Wandrille.

Après un début un peu poussif, où les héros enchaînent les mondanités et où l'auteur décrit un monde très superficiel, le rythme du récit s'accélère quand l'enquête liée au meurtre en plein Paris d'une femme démarre vraiment. La victime était une grande spécialiste des toiles de Monet et tout tourne alors autour de la vie du peintre et de son oeuvre.

A partir de ce moment, la lecture de ce petit polar artistique est des plus plaisantes : visite guidée de Giverny et des arrières salles du palais princier à Monaco, quasi biographie du peintre qui a indirectement donné le nom d'une de ces toiles à l'impressionnisme, anecdotes savoureuses sur l'époque, personnages secondaires croustillants.

La fin est un peu plus convenue, mais qu'importe, le lecteur a passé un bon moment et pardonne cette chute qui sort un peu du néant.

Le style de cette enquête artistico policière évoque bien entendu beaucoup la série de Iain Pears mettant en scène Jonathan Argyll, le très britannique expert en art, la brillante policière italienne Flavia di Stefano, et son chef le général Bottando. Deux séries des plus distrayantes, tout en étant fort érudites.

Claude Monet comme vous ne l'avez jamais pensé !
L'enquête nous emmène donc de Giverny à Monaco pendant le mariage princier, en passant par Picpus et le Mobilier National. Les deux enquêteurs vont également fréquenter les cercles des experts en oeuvres de Monet.
Nous suivons ainsi le parcours de vie du peintre. Bien sûr, on apprend plein de choses, mais il n'est pas certain qu'il m'en restera beaucoup dans quelques temps.
En attendant, j'ai passé un bon moment entre la Normandie et Monaco.
L'image que je retiendrai :
Celle de la nappe à fleurs jetée sur le corbillard de Monet par Clemenceau.
Lien : https://alexmotamots.wordpre..

J'abandonne à la page 83 (sur 296) :l'histoire a du mal à démarrer, le style est désagréable, les dialogues convenus sur un ton d'humour qui se veut décaler, mais qui m'indispose. Bref, je n'ai pas accroché du tout. C'est le premier roman d'Adrien Goetz que je lis, après que Télérama en ait dit du bien. Pas prête de recommencer.

Il y avait tous les ingrédients pour faire de ce livre un bon roman policier : un meurtre, une disparition, une suspicion de faux tableaux et le tout dans le monde de Monet. Cependant ce récit ne m'a pas convaincu, il y avait énormément de renseignements sur Monet, son époque, l'activité artistique mais ma question était continuellement de savoir quelle était la part du vrai et celle de l'imagination de l'auteur. J'avais de la peine à m'y retrouver même si Adrien Goetz essaie de nous éclairer à la fin du récit. G.B.

Je ne me prive jamais d'une visite à Giverny. Malheureusement, les scènes se déroulant à Giverny  sont peu nombreuses et je ne profiterai guère du jardin de Monet. En revanche, on traînera dans un vernissage au Musée Marmottan-Monet avec le gratin snob et détestable. Puis l'action se transportera à Monaco où se prépare un mariage princier. Tout aussi kitsch et snob. Fin navrante sur une piste de ski improbable dans les émirats. 

L'intrigue est légère :  deux spécialistes de Monet disparaissent du diner mondain succédant au vernissage. L'une d'elles est retrouvée égorgée dans un sarcophage de bronzage (j'ignorais que la chose existât) ; la seconde sera enlevée à Monaco. Il sera question de la vente d'un tableau de Monet, peut être un faux.  Wandrille, journaliste mondain, et sa fiancée Pénélope, conservatrice du Mobilier National (imbuvables) mènent l'enquête qui ne démarre vraiment que dans la seconde moitié du roman. Dans la première partie au charmant titre Des crocodiles dans les nymphéas, l'intrigue traîne et la lectrice s'ennuie, le livre manque de me tomber des mains.

Dans la deuxième partie, Les parfums de Giverny, il est plus question de Monet mais pas tellement de sa peinture, plutôt de sa fortune....la fin est plus réussie mais ce serait dommage de la raconter ici.
Lien : https://netsdevoyages.car.blog

J ai lu ce livre en biais, pour le finir le plus rapidement possible car je ne voulais pas abandonner.
Je n ai pas réussi à « rentrer » dans l histoire, malgré l intérêt historique .

Un chouette vrai cosy mystery à la française. On y croise des parisiens snobs, des directeurs de musée hauts en couleurs et une certaine fantaisie old school.
L'héroïne est une conservatrice du patrimoine et chaque enquête se déroule dans le milieu de l'art. Ce roman-ci, évidemment, tourne autour de Monet.
Adrien Goetz est un grand nom de l'art et il croque les travers de son milieu avec humour et bienveillance.

Ayant aimé l'interview de l'auteur dans la Grande Librairie à l'occasion de la sortie de son dernier livre sur Arsène Lupin, j'ai profité des offres d'été sur les livres de poche pour me procurer Intrigue à Giverny. Il s'agit de la 4ème enquête de Pénélope et de Wandrille.

Giverny, Monet, les nymphéas… cela augure d'une histoire culturelle agréable. Même s'il faut reconnaitre que Michel Bussi a mis la barre haute avec Nymphéas noirs, lire une histoire avec Claude Monet est toujours intéressant et motivant…

En refermant la dernière page, je ne suis ni enthousiaste ni déçu. C'est pas mal mais ce n'est pas génial non plus.

Intrigue à Giverny est un polar plat, classique, sans trop de rebondissement. Par contre, culturellement et historiquement c'est du bonheur ! Certes tout est romancé et sort de l'imagination débordante de l'auteur. Mais cela nous permet de nous ballader à Giverny, à Monaco, à Paris… de découvrir (ou redécouvrir ) la vie et les tableaux de Monet. Mais surtout d'apprendre les liens entre Monet et Clemenceau.

Côté narration, c'est bizarre. le couple (réel) d'enquêteurs est complémentaire mais j'ai eu du mal à accrocher. le style est agréable, on est immergé dans les débuts de chapitre puis on en sort assez rapidement. Trop d'explications, trop de diversions… ça manque de rythme, ça manque d'actions. Cela alterne le côté « nunuche naïf » et éclairs lumineux de génie… J'ai eu du mal à accrocher malheureusement. Idem, je n'ai pas compris le mélange historique (Clemenceau, la Grande Guerre) et ultra contemporain (le mariage de Albert et Charlène). Inutile selon moi pour le bon déroulement de l'enquête.

Ludique et instructif certes, mais aussi ennuyeux et trop léger pour moi. J'en retiendrais le charme des descriptions, la maitrise impressionnante de l'auteur sur les oeuvres d'art et l'histoire de Monet (le métier d'Adrien Goetz n'y est bien entendu pas étranger). Pour le reste, … un roman d'été quoi ! Tout juste la moyenne en première intention, je le baisse suite aux lectures de la semaine.

2/5

Adrien Goetz, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne et membre de l'Académie des beaux-arts, est l'auteur de plusieurs romans policiers mettant en scène un couple d'enquêteurs amateurs : une conservatrice du patrimoine et un journaliste. Axés sur l'histoire de l'art, ils relèguent parfois l'intrigue au rang de prétexte, mais j'ai apprécié d'apprendre, à chaque incursion dans un univers, tant de choses sur le thème choisi.
Le décor est planté dans la magnifique maison du peintre à Giverny, devenue musée. L'énigme se poursuit de Giverny et Monaco, dans les lieux qui ont vu naître les chefs d'oeuvres de Monet, pour parcourir l'oeuvre du peintre impressionniste et de ses relations avec le président Clemenceau.
Alors que Pénélope assiste à un dîner au Musée Marmottan-Monet, deux fines connaisseuses de l'oeuvre de Monet disparaissent. le lendemain, l'une est retrouvée morte alors que l'autre, une religieuse du nom de soeur Marie-Jo, est aperçue à Monaco où doit avoir lieu l'achat d'une toile inédite de Monet pour célébrer le mariage du prince Albert et de Charlène.

Ce livre ma vraiment ennuyée ! Il y a pas du tout d'intrigue. Sa devrais s'appeler la vie de Monet à la place car sur le meurtre et l'enlèvement ont en parle très rarement . Je trouve que les personnages étaient ennuyeux et pas vraiment sympathique.
Franchement passez votre chemin.