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Citations sur Le nez (32)

Ivan Iakovlévitch, comme tout artisan russe qui se respecte, était un ivrogne fini.
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Il se retourna pour dire, tout net, à l'homme en uniforme qu'il faisait juste semblant d'être conseiller d'État, qu'il était un filou et une crapule, et qu'il n'était rien d'autre que son propre nez...
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Comment était-il possible, de fait, qu'un nez qui, la veille encore, se trouvait sur sa figure, incapable de voyager à pied ou en voiture, — pût porter l'uniforme !
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Il fut obligé de marcher, enveloppé dans sa cape, se cachant le visage sous son mouchoir, comme s'il venait de saigner. " Mais j'espère quand même que c'est juste une impression, ce n'est pas possible que le nez disparaisse, comme ça, sans prévenir ! ", se dit-il.
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Pénétrant dans le vestibule, il vit sur le divan de moleskine usée son domestique Ivan, qui, allongé sur le dos, crachait au plafond, y atteignant le même endroit avec un art réel. L'indifférence de son laquais le jeta dans la fureur ; il lui frappa le front de son chapeau : " Sale porc, tu passes toujours ton temps à faire n'importe quoi ! "
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_ Et maintenant, je m'en vais faire un bon petit somme.
Il était donc à prévoir que la venue de l'assesseur de collège serait tout à fait inopportune. Ce commissaire était un grand protecteur de tous les arts et de toutes les industries, mais il préférait encore à tout un billet de banque.
_C'est une chose, avait-il coutume de dire, dont on ne trouve pas l'équivalent : cela ne demande pas de nourriture, ne prend pas beaucoup de place, cela tient toujours dans la poche, et si cela tombe, cela ne se casse pas.
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Non, le voilà disparu, comme cela, sans raison aucune !... Toutefois, non, cela ne se peut pas, ajouta-t-il après avoir réfléchi, c’est une chose incroyable qu’un nez puisse ainsi disparaître, tout à fait incroyable. Il faut croire que je rêve, ou que je suis tout simplement halluciné ; peut-être ai-je par mégarde avalé, au lieu d’eau, de l’alcool dont j’ai coutume de me frotter le menton après qu’on m’a rasé. Cet imbécile d’Ivan aura négligé de l’emporter, et je l’aurai avalé.
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Il se passe de drôles de choses sur terre. Parfois, c'est vraiment tout à fait invraisemblable. Soudain, le nez, celui-là même qui s'était promené en conseiller d'état et qui avait fait tant de bruit en ville, se retrouva, comme si de rien n'était, de nouveau à sa place, c'est à dire entre les deux joues du major Kovaliov. Cela se passa le 7 avril. Une fois réveillé, il se regarda désespéré dans le miroir et vit : le nez !... Il y mit la main. C'était bien le nez ! "Hé!" déclara Koliakov joyeux au point de danser comme un cosaque, pieds nus, à travers sa chambre. Mais Ivan venait d'entrer et l'en empêcha. Il ordonna qu'on le savonnât sur-le-champ et durant le savonnage, regarda encore une fois dans le miroir : le nez. Il se rinça dans le lavabo et regarda à nouveau dans le miroir : le nez !
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- Aujourd'hui, Prascovia Ossipovna, je ne prendrai pas de café, dit Ivan Iakovlévitch, et, à la place, je me mangerais bien un petit pain chaud avec une tête d'oignon. (C'est-à-dire qu'Ivan Iakovlévitch aurait souhaité et l'un et l'autre, mais il savait qu'il était absolument impossible de demander les deux choses en même temps, Prascovia Ossipovna ne supportant guère ce genre de lubies.) " Qu'il mange son pain, l'imbécile ; moi, ça m'arrange, se dit l'épouse, il me restera une tasse de café en plus. " Et elle lui jeta un pain sur la table.
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Ivan Iakovlevitch passa ,par convenance ,un frac sur sa chemise ,et ,s 'étant installé devant la table ,prit du sel , prépara deux têtes d 'oignons ,saisit un couteau ,et ,avec une mine significative ,se mit à couper le pain .Il le coupa en deux moitiés ,regarda,le milieu ,et à son étonnement ,
distingua quelque chose de blanchâtre .Ivan Iakovlevitch gratta soigneusement avec son couteau ,et tâta du doigt
"C 'est ferme !se dit-il en lui-même ; qu 'est-ce que c 'est
que cela ?".Il fourra ses doigts et retira un nez !
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