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4,05

sur 528 notes
Jon Gutiérrez est flic et il a commis une belle erreur. Alors qu'il est suspendu, on le contacte pour lui proposer un marché trop beau pour être honnête : effacer l'ardoise s'il arrive à convaincre Antonia Scott de monter dans une voiture. Ils se retrouvent alors tous les deux embarqués dans une affaire d'enlèvement pas comme les autres que la police n'arrive pas à résoudre.
Reine rouge est un thriller haletant qui égrène son compte à rebours pour sauver la vie de Carla Ortiz à une vitesse fulgurante. On embarque dans une enquête originale, où le duo Jon/Antonia va devoir avancer sans l'aide de la police. Ils vont progressivement développer une vraie complicité.
L'intrigue alterne les points de vue, passant d'un personnage à un autre, jusqu'au dénouement explosif. Quant à l'épilogue, il ouvre une porte sur le second tome et surtout sur le passé d'Antonia, pas vraiment résolu.
Vivement la suite.
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Polar espagnol qui vaut le coup.

Jon Gutierrez, inspecteur de police, 43 ans, homo célibataire vivant chez sa mère dans le pays basque espagnol, traverse une mauvaise passe. Il est mis à pied pour faute grave.
Antonia Scott, agent très très spéciale, dotée d'un QI hors du commun, vit quasiment recluse dans son appartement à Madrid depuis 3 ans, ne surmontant pas l'accident qui a envoyé son mari dans le coma et dont elle se sent responsable.
Lorsqu'un adolescent de 17 ans issu d'une très riche famille est retrouvé assassiné, Mentor, un personnage énigmatique, demande à Jon de tout faire pour qu' Antonia sorte de son isolement et reprenne du service.

Le binone Jon Gutierrez/Antonia Scott, atypique, improbable, fonctionne du feu de dieu. On s'attache très vite à ce duo. le rythme est soutenu. On est happé du début à la fin qui n'en est pas tout à fait une car elle laisse la porte ouverte à d'autres aventures ; ce roman étant le premier d'une trilogie.
J'attends avec impatience de lire les suivants.
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Une fois de plus, j'avais loupé LE thriller dont tout le monde parlait…

Ben non, je n'en avais pas entendu parler, et pourtant, je visite des blogs, Babelio, Livraddcit. Ou alors, j'en ai entendu parler et puis, j'ai tout oublié. Problème résolu puisque je l'ai lu.

Il est bien ? Oui, il est addictif, rempli de suspense, de déductions, d'action, d'adrénaline, bref, tous les ingrédients d'un thriller qui pulse et qui fait son job.

Ai-je envie de lire la suite et de retrouver le duo hors norme ? Oui, absolument. Est-ce que ce thriller marquera ma mémoire ? Non, pas vraiment.

Qu'on ne s'y trompe pas, je ne vais pas descendre ce roman, il m'a bien diverti durant deux jours (560 pages – format poche – lues en 48h, c'est un bon rendement). J'ai apprécié le duo formé par Jon Gutiérrez, flic usé et viré pour faute déontologique et Antonia Scott, une femme brisée, au cerveau éblouissant, qui ne voulait pas bosser sur cette affaire de crime.

Un attelage disparate mais qui fonctionne bien et qui vous tira le carrosse avec fougue et humour, sans vraiment perdre de rythme. C'est la bonne découverte de ce thriller, même si Antonia est trop intelligente que pour être crédible et que le roman possède des ficelles et des trucs un peu gros. Mais ça passe.

Pour le scénario, il est classique sans l'être, déjà vu tout en étant cuisiné autrement et cela donne un plat assez speedé, bourré d'épices et qui ravira les plus blasés, même si certaines réflexions d'Antonia me sont restées hermétiques, sans explications ultérieures. Ou alors, j'avais le cerveau en compote !

L'autre bon côté du scénario, c'est que les enlèvement ne sont pas comme d'habitude, notamment dans les revendications. J'ai aimé la psychologie de certains personnages secondaires, torturés, tiraillés, mais restant tels qu'ils ont toujours été : inflexibles.

Dans Alice au pays des merveilles (à ne pas confondre avec Ça glisse au pays des merveilles), la reine rouge, un peu chtarbée, lui disait que dans son pays, il fallait courir pour rester sur place. Pour Antonia, c'est courir pour se mettre au niveau des prédateurs, toujours plus rusés, plus fourbes, plus sadiques.

Alors non, ce ne sera pas le livre de l'année, mais c'est un excellent thriller qui vous happera assez vite et ne vous lâchera plus jusqu'au final, bourré de suspense, d'adrénaline et de choses dont je ne vous dirai pas, afin de ne rien divulgâcher !

Un thriller addictif, qui déstabilise, qui intrigue, qui tient en haleine, qui fait son boulot, qui le fait bien, même s'il n'est pas toujours crédible…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Encore un bouquin que j'avais très envie de lire. Que j'ai commencé, qui démarrait fort et que j'ai mis de coté en me disant, « celui-ci je le reprendrai durant mes grandes vacances… « . Et viens voilà les vacances sont passées, j'ai lu et adoré ce polar et maintenant il faut que je trouve le temps de vous en parler !
Pas facile à raconter j'avoue sans trop en dire. Il ne faut surtout pas spoiler !!!
Alors de quoi nous parle cet « Reine rouge »
Antonia Scott n'est pas policière mais a résolu des dizaines d'affaires criminelles avant de tout arrêter à la suite d'un accident. Depuis, elle se terre dans un appartement vide. Elle tenterai bien de rejoindre son mari dans l'au-delà ou le vide sidéral, c'est selon. Pourtant avant l'accident Antonia avait une but, elle appartenait à une agence hors du commun, un peu comme elle. « La reine rouge » que ça s'appelle, une agence regroupant des surdoués à haut potentiel intellectuel qui aident la police.
L'inspecteur Jon Gutiérrez la convainc d'étudier un dernier dossier, celui d'un assassin qui s'en prend aux plus grandes fortunes d'Espagne. Ce dernier n'est motivé ni par l'argent, ni par le plaisir de tuer.
Vous l'aurez compris, Juan Gómez-Jurado nous propose ici avec Reine rouge, un roman atypique servi par des personnages atypiques et attachants.
L'intrigue qu'il met en place est brillante, l'histoire est captivante.
Alors si vous me suivez et que vous voulez un judicieux conseil de lecture, jetez vous sur « La reine rouge« , vous ne devriez pas être déçu.
On n'a de cesse de tourner les pages tant ce polar est passionnant et singulier.
Ne passez pas à côté de ce nouvel auteur si vous aimez le suspense. Surtout que le second opus de cette nouvelle et terrible série sortira dans les jours à venir et ça promet !
Et si je ne vous ai pas convaincu sachez tout de même que ce roman a reçu le prix le Polar du meilleur roman international 2022 (Cognac)
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Je suis toujours fière de découvrir des auteurs qui ont les mêmes origines que les miennes, c'est pour cela que j'ai choisi ce livre.
Un superbe roman avec des personnages haut en couleurs.
On est directement captivé par l'aura que dégage ce duo improbable, leurs chamailleries et leur complicité. L'enquête est palpitante, bien rythmé et suffisamment complexe pour qu'on ne devine pas le dénouement. Pour moi cette lecture fut une très belle découverte et j'attends la suite avec impatience.
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Je ne suis pas une lectrice confirmée en matière de polars, il me semble pourtant pouvoir affirmer que celui-ci sort des sentiers battus.

Il est insolite et dépaysant, complètement loufoque.

C'était un vrai plaisir de lecture assorti de multiples chausse-trappes. On y voit à l'oeuvre un duo d'enquêteurs à la vie et aux caractères très singuliers, renfermant des blessures mal cicatrisées. Lorsque débute le roman, Jon et Antonia sont de parfaits inconnus l'un pour l'autre, mais l'alchimie est quasi immédiate, à croire qu'ils se connaissaient dans une autre vie. C'est un peu invraisemblable mais c'est un roman, donc passons.

Que dire de l'intrigue sans rien dévoiler ? Simplement que la tension s'installe et monte crescendo une fois passés les quelques chapitres introductifs.

Par bonheur, quelques doses d'humour sont distillées de ci de là afin de détendre nos mâchoires crispées par l'angoisse.

La lecture est addictive et dynamisée par les courts chapitres qui s'égrènent sans pouvoir lâcher le livre.

Quand les enquêteurs arrivent dans des impasses, et il y en a à foison, quand ils ne disposent d'aucun indice pour avancer, quand les moyens dont ils disposent se réduisent à peau de chagrin, quand on leur met des bâtons dans les roues, on se demande, et c'est insoutenable, comment ils vont rebondir.

Bon, on se doute qu'ils vont trouver une porte de sortie à ouvrir ou enfoncer, puisque c'est un roman.

N'empêche..., c'est bien amené et pendant ce temps : tic-tac, tic-tac..., on retient son souffle, les nerfs à vif, le ciboulot en compote.

J'aurais apprécié que le "comment en est-on arrivé là ?" soit étayé par le "pourquoi...", ce qui me laisse un peu sur ma faim, mais justement, ce n'est pas la fin !

En conclusion, je suis impatiente de lire la suite et que ma curiosité soit satisfaite.

En attendant, 
Muchas gracias Señor Juan Gomez-Jurado !
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Faites comme moi : ne lisez pas le quatrième de couverture. Je me suis simplement laissée porter par trois choses : le titre (la couleur rouge dans un titre me parle toujours), le genre et la nationalité de l'auteur. Il précise à la fin qu'il ne veut surtout pas lire un avis dans lequel on parlerait, on « spoilerait » le dénouement. Je ne le ferai pas, je dirai simplement que je l'ai lu, ce qui est la moindre des choses quand on commente un livre.
J'ai aimé, tout d'abord, le personnage de Jon Gutiérrez. Il est policier. Il est gay. Il est monogame, autant dire que sa vie amoureuse n'est pas des plus trépidantes. Il aime beaucoup sa maman et la cuisine de sa maman. Il a « merdé » dans son métier, comme d'autres avant lui, si ce n'est qu'il s'est fait prendre. Il n'y a pas mort d'hommes, je vous rassure, c'est simplement sa carrière qui est fichu. On lui offre cependant une planche de salut : faire reprendre du service à Antonia pour une affaire qui ne pourra que l'intéresser. Va-t-il y parvenir ? Oui. Sinon, le roman tournerait vite court.
J'ai aimé le personnage d'Antonia – brisée, il faut bien le dire. Elle consacre son existence au strict nécessaire, ni plus, ni moins. Et pourtant, elle vit « avec ».
J'ai aimé lire ce livre, tout simplement, j'ai aimé le temps que j'ai passé en compagnie de Jon, mon personnage préféré, mais aussi Antonia, qui en a beaucoup trop vu. Oui, elle a résolu des dizaines d'affaires criminelles, et, comme si elle était un être de chair et de sang, j'ai envie de lui souhaiter d'en résoudre encore des dizaines d'autres parce qu'elle accomplit sa tâche jusqu'au bout, pour les victimes avant tout, celles qui sont mortes, mais aussi celles qui ont été blessées, et celles dont on pourra empêcher la mort parce que le tueur aura été mis hors d'état de nuire. J'ai aimé les rebondissements que contiennent ce récit qui a su me surprendre jusqu'au bout.
Une réussite.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Comme souvent dans les polars Reine rouge est une enquête menée par un duo improbable qui ne s'est pas choisi:

Lui c'est Jon Gutierrez "...il a l'habitude des antiquités (il vit chez maman), des coins sombres (il est gay) et des citoyens aux revenus d'origine suspecte et en en situation douteuse (il est inspecteur de police). " L'inspecteur Gutierrez a un torse en forme de tonneau et deux bras à l'avenant". Tous les samedis matins, pour le plaisir, il lève des pierres et son record est de 293 kilos. Pas toujours réglo avec les procédures il est contraint d'accepter une étrange mission ( en off bien entendu!) pour échapper à la prison. C'est ainsi qu'il va la rencontrer, elle.

Elle c'est Antonia Scott. Elle n'est pas policière mais sur des missions complexes sa différence lui permet d'apporter une aide précieuse car ses capacités de traitement des données sont étonnantes. Son esprit ressemble à une jungle. "...une jungle grouillant de singes, qui bondissent à toute allure de liane en liane en transportant des choses. Enormément de singes portant énormément de choses qui se croisent dans les airs en montrant les crocs"

Drôle de binôme mais aussi drôle d'enquête qui doit rester secrète car l'assassin enlève les héritiers des plus grandes fortunes espagnoles pour faire chanter leurs parents.

Vous n'en saurez pas plus sur l'histoire.

Scénario bien ficelé, alternance de chapitres courts et rythmés, de la tension et un peu d'humour l'auteur maîtrise les codes. Reine rouge a tout pour vous faire passer de belles nuits blanches. Une fois ouvert on ne peut plus le refermer et une fois fini on se dit que l'on commencerait bien le second volume.
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La critique des lecteurs semble quasi unanime pour affirmer que le roman Reine rouge, de Juan Gómez-Jurado, est exceptionnel.


Je suis incapable de donner un avis définitif sur la qualité de l'intrigue : le livre m'est tombé des mains, malgré des efforts pour poursuivre la lecture jusqu'à la soixantième page.


C'est de la daube ! C'est un récit affreusement mal écrit et traduit, perclus de dialogues plats et stupides, bâclés et souvent au sens très approximatif.


Comment une maison d'édition décide -t- elle de publier une telle horreur ? Parce que des millions de lecteurs dans le monde la lirait ? Ben voyons !


Deux observations : mon propos n'est nullement élitiste - au mauvais sens du terme. Je préfère lire Guillaume Musso ou Michel Bussi, qui ne sont pas des parangons de la littérature française, mais dont les romans sont correctement écrits et intelligibles.


Par ailleurs, je suis a fortiori déçu que j'apprécie, en général, follement la littérature espagnole.


Quelle déception !


Michel.

Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Reine Rouge de Juan Gómez-Jurado est un polar espagnol que j'ai adoré.
(L'hypothèse de la reine rouge est une hypothèse de la biologie
évolutive proposée en 1973 par Leigh van Valen et peut se résumer ainsi :l'évolution permanente d'une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue. Wikipédia)
Donc la Reine Rouge et Alice courent de plus en plus vite pour rester à la même place. le prédateur a toujours une longueur d'avance sur la proie, on le voit avec notre système internet qui est leur terrain de jeux, et cela, malgré les pare-feu que nous ajoutons, nous restons à la même place. Dans ce roman, la Reine Rouge est Antonia Scott, la femme la plus intelligente du monde, elle est la Reine Rouge de l'Espagne, comme il y en a dans tous les pays de l'occident, comme une sorte d'Interpol. L'inspecteur Jon Gutiérrez qui a commis une bévue monumentale, doit convaincre Antonia de reprendre du service, car depuis plusieurs mois, elle vit isolée depuis la mort de son mari. J'ai hâte de lire la suite de cette histoire (Louve Noire). J'aime bien lire les romans de ce pays, il y a comme une profondeur poétique que l'auteur nous transmets, un peu comme Miguel de Cervantes qui nous a donné Don Quichotte.
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