Antonia Scott, tome 1 : Reine rouge

L'inspecteur Jon Gutiérrez est un flic un peu borderline qui a un peu trop joué avec le feu ces derniers temps. Mis à pied, on lui propose d'étouffer l'affaire s'il parvient à convaincre Antonia Scott de venir étudier le dossier d'une enquête en cours.
Et c'est plutôt mal parti, cette dernière sort de son appartement vide uniquement pour aller voir son mari plongé dans le coma depuis un tragique accident. Pourtant, elle est la meilleure dans son domaine et a résolu des dizaines d'affaires.

Par la force des choses, ce couple d'enquêteurs torturés partira à la recherche de ce mystérieux meurtrier qui s'en prend aux héritiers des plus grandes fortunes d'Espagne.

Ah voilà un thriller dynamique et efficace comme on les aime ! Pris dans un rythme effréné, nous partons sur les traces d'un tueur dont le mobile reste un mystère. En effet, si celui-ci s'en prend aux enfants des personnes les plus fortunées, il ne semble pourtant pas le moins du monde s'intéresser à leur argent. Une course contre la montre s'enclenche et pour la mener avec brio nous suivons deux enquêteurs très attachants. J'ai beaucoup aimé découvrir leur passé, leurs blessures au fil des pages et voir leur amitié peu à peu se sceller. Pas de repis au programme, la plume est complètement addictive et notre rythme cardiaque s'accélère progressivement au cours de notre lecture ! Véritable page turner, une fois ouvert il est fort difficile de le refermer avant la fin. C'est le premier tome d'une saga qui s'annonce haute en couleur ! Je retrouverai avec grand plaisir Antonia et Jon pour la suite de leurs aventures !

Je ne vais pas, comme il se fait trop souvent, résumer le bouquin en paraphrasant la 4ème de couv pour ne réserver que trois pauvres lignes à mon avis de lecteur déçu.
L'auteur (cet enfoiré) m'a accroché avec la présentation des personnages et leur incursion dans l'intrigue. Ils sont imparfaits, le récit est rythmé, punchy, bref tout ce que j'attends d'un thriller.
Après le premier tiers, ça retombe comme un soufflet et bon sang on s'ennuie ferme. Au point de sauter des chapitres entiers car l'alternance des points de vue (le tueur, le journaliste, Antonia, Jon, le flic, la victime...) perturbe grandement le rythme et la fluidité.
Les deux tiers suivants sont indigestes. J'ai dû prendre sur moi pour ne pas décrocher, espérant qu'Antonia allait me réserver des surprises... bah non, rien.
Trop de longueurs, de digressions inutiles, le talent de l'héroïne (lequel au juste ?) n'est absolument pas mis à profit et le pauvre Jon se contente de subir. Pire, on ne comprend pas ce qui motive le criminel !!!! Par ailleurs, on ne sait pas sur quoi se base la nature des crimes initiaux, pourquoi les victimes ont été ainsi torturées ; et des personnages comme le journaliste disparaissent littéralement de la circulation.....
Bref, même si la fin ouvre sur une suite, je suis frustré et j'en veux à l'auteur d'avoir bâclé à la fois la spécificité de l'héroïne et les motivations du méchant, dont on ignore d'ailleurs l'identité, prétexte à un horripilant cliffhanger pour la suite.
La résolution de l'énigme s'achève enfin en dix pages, avec une scène finale imbuvable tellement l'alternance des points de vue, encore une fois, nuit à la lisibilité d'ensemble.
En résumé, le livre contient tout les ingrédients de ce que j'aime lire et écrire mais l'auteur foire lamentablement la recette à cause d'effets de style incessants et donc contre-productifs.
Mention très bien à la description de la scène explosive où une unité d'intervention se fait laminer dans tous les sens : là oui, l'alternance des points de vue renforce l'efficacité du récit !

CE N'EST PAS MON GENRE

J'aime plutot le roman policier realiste, plutot US, plutot noir, WASP ou AfAm ou Redneck ou ...
Je ne suis pas SF, ni Dick (sans jeu de mot) ni Lovecraft.
Mon genre n'est pas trop la Lara Croft Super-Women.
Les pavés de 500 ou 1000 pages me fatiguent.
J'aime bien les belles histoires dans les mangroves sociales.

Rien ne coche. Je n'aurais donc pas du apprécier cette Reine Rouge.
Est ce du à la navrante serie de Lecerf que je viens de m'auto-mutiler ?

C'est surement le talent du (jeune) Juan Gómez-Jurado. J'ai pu souffler et aimer ce presque polar, ses personnages, son ecriture, son intrigue bien qu'avec dénouement un peu facile.

Je me recommande de poursuivre la suite.
Louve Noire ! Au rappel ! Pas bouger !
Je vais te chercher.


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Toujours à l'affût des derniers thrillers addictifs, et Reine Rouge en fait partie !

D'abord un duo improbable comme on les aime : L'inspecteur Jon Gutiérrez, basque, qui n'est pas gros juste corpulent, et qui enchaîne les boulettes dans son service. Mis à pied par son service, on lui offre l'opportunité de se racheter s'il convainc Antonia Scott de travailler sur une affaire. Simple en apparence, très compliqué en fait car Antonia Scott est très spéciale. Cette femme au QI exceptionnel a résolu de nombreuses affaires sans porter de plaque et sans formation. La dernière en date l'a laissé sur le carreau et elle aspire désormais au vide.
Mais Jon réussit l'impossible et les voilà sur les traces d'un assassin qui s'attaque uniquement aux héritiers des plus grandes fortunes espagnoles.

Des chapitres courts qui nous lancent dans une course poursuite contre la montre. de l'humour, des secrets, des personnages fouillés qui rendent la lecture fluide et addictive. En somme un thriller addictif dont on a hâte de connaitre la suite !

Dans les chroniques en retard, il y avait celle de ce polar espagnol dont j'ai entendu beaucoup de bien à la sortie.

Et je peux vous confirmer que c'est une série qui fera parler d'elle.
Il coche vraiment toutes les cases d'un bon thriller: le rythme, l'intrigue, le suspense.

Gros bonus pour les personnages, humains et attachants : Jon, policier borderline et touchant. Et Antonia, fragile mais redoutable, qui refuse tout contact avec le monde, mais dont l'intelligence est sans commune mesure.
Antonia est une reine rouge. Un agent formé comme aucun autre, voué à intervenir dans des opérations sensibles et de grande envergure.

Mais depuis un drame, elle s'enferme chez elle et refuse de reprendre du service.
Lorsqu'une série de meurtres particuliers vient ébranler la cité madrilène, c'est à Jon que reviendra la tâche de ramener la Reine rouge.

J'ai adoré ce polar, sincèrement. Une fois que j'ai plongé dedans, je ne l'ai plus lâché.
La plume est d'une fluidité sans pareille, agrémentée de touches d'humour vraiment très appréciables.

J'ai presque tout de suite enchaîné avec le deuxième opus « Louve noire » que je vous présenterait bientôt, et je serai donc prête pour la sortie du troisième : « Roi blanc » au mois de mars.

Le polar espagnol s'inscrit de plus en plus dans la lignée de ce que j'aime lire, je suis très agréablement surprise.

"Reine Rouge" est le premier tome d'une série de polars espagnols mettant en scène les enquêtes d'Antonia Scott et de Jon Gutiérrez... que l'on a hâte de retrouver dans la suite "Louve Noire" !

La scène s'ouvre dans l'appartement vide d'Antonia où elle se terre, suite à l'agression dont son compagnon, Marcos, et elle-même ont été victimes à leur domicile trois ans auparavant. Marcos est toujours hospitalisé, plongé dans le coma. Depuis, rongée par la culpabilité, elle a décidé d'arrêter de collaborer avec la police pour résoudre les affaires criminelles les plus difficiles grâce à son QI hors-norme.

L'inspecteur Jon Gutiérrez est un flic homosexuel vivant avec sa mère. Quelque peu "borderline", il vient d'être mis à pied sans solde pour faute grave. Son supérieur hiérarchique, le commissaire Mentor, lui propose d'étouffer son affaire de preuves falsifiées s'il parvient à convaincre Antonia Scott de reprendre du service pour étudier le dossier épineux d'une enquête criminelle en cours qui n'avance pas.

Ce duo insolite, mais complémentaire, va apprendre à s'apprivoiser et à collaborer de manière efficace afin de retrouver le meurtrier d'un adolescent de 16 ans, Alvaro Trueba, fils de la Présidente de la plus grande banque d'Europe. Retrouvé vidé de son sang, son cadavre a été mis en scène d'une manière tout à fait énigmatique...

La structure narrative progressive et cohérente est composée de trois parties qui alternent avec de nombreux flashbacks. Ce procédé permet de révéler peu à peu les fantômes du passé et la psychologie tourmentée du meurtrier, mais aussi les failles des deux protagonistes torturés, Antonia et Jon.

L'intrigue complexe est prenante, malgré quelques longueurs à cause de certaines digressions, et les chapitres courts donnent un rythme assez trépidant à cette enquête qui connait de nombreux retournements de situation.

Les personnages principaux sont attachants car ils sont forts et fragiles à la fois : leur amitié grandissante les rend vraiment sympathiques et l'on a hâte de les retrouver dans le tome 2. Un bon moment de lecture !

Un architecte fou nappe la ville de Madrid d'un voile rouge, et dès les premières lignes de cette Reine rouge, il vous sera impossible d'échapper au sortilège qui se trame. Antonia Scott, assise en tailleur, assure un décompte macabre listant les opportunités de raccourcir le calvaire d'une vie qui se précipite dans le fond de ses yeux hypersensibles. Son antidote se manifeste alors depuis son escalier, Jon Gutiérrez, flic basque et les quelques casseroles qu'il traîne autant que son physique (il n'est pas gros, attention, il est musclé).
Tandis qu'Antonia dresse un cerveau dont les performances brûlent tous les capteurs, un mystérieux tueur s'attaque à d'illustres familles madrilènes. Ou du moins a leurs enfants. Un dos à dos chasseur-proie s'enclenche alors, et un compte à rebours haletant pousse nos deux anti-héros dans un labyrinthe oppressant. La face obscure du duo est d'une clairvoyance extrême mais d'une froideur de Lune ; la face fantasque du couple est d'une force éthique et juste, et s'arme d'un humour réparateur.
Le suspense est physiquement difficile à tenir, et les personnages impossibles à lâcher !
La clé n'est pas offerte, il vous faudra des trésors d'ingéniosité pour la desceller du roc déposé par le genialissime Juan Gòmez-Jurado, mais quel plaisir d'avoir été bernée jusqu'aux derniers mots !!
Un seul regret (immense mais pas incurable) : que le Rey blanco ne soit pas encore traduit en français !

Un polar très calibré, presque trop à vrai dire. Cela sent tellement la marchandise soigneusement assemblée que ça en perd bien du charme. Mais reproche t on vraiment à un page turner d'être un page turner, cela serait comme de reprocher à un lézard d'être vert avec des écailles, quelque chose qui est dans sa nature!
Bref, c'est un livre pour voyage en train n'en finissant pas, quand la SNCF vous arrête au milieu de nulle part pour la troisième fois du mois, ou pour une nuit d'insomnie. Il n'y a honnêtement pas besoin d'allumer tous ses neurones mais ça fait le job.
Je ne vais pas résumer l'intrigue, disons simplement que c'est le classique duo d'enquêteurs différents et qui vont en arriver à s'apprécier, avec le passé tragique, et tout le tintouin. Mais pour une fois c'est en Espagne, histoire de changer un peu!
Pour amateurs du genre plutôt.

"La Reina Roja" est un thriller psychologique qui se déroule en Espagne, dont le personnage central est Antonia Scott, une femme au passé sombre et mystérieux, dotée d'une intelligence exceptionnelle.

Antonia Scott travaillait pour une section secrète de la police jusqu'au jour où son mari est gravement. Elle reviendra suite à l'insistance d'un supérieur. C'est alors qu'elle rencontrera un inspecteur de police, Jon Gutiérrez, écarté de la police pour ses méthodes peu orthodoxes.

Antonia accepte de collaborer avec Jon, mais elle a une condition : il doit lui révéler des informations sur un homme qu'elle recherche depuis des années. Leur enquête les mène dans un jeu de piste complexe et dangereux, où les apparences sont trompeuses.

Au fil de l'histoire, les secrets du passé d'Antonia sont révélés, dévoilant des liens inattendus avec le tueur et les victimes. Elle doit affronter ses propres démons tout en luttant contre un ennemi redoutable, dont les motivations restent floues.

"La Reina Roja" est un roman haletant, rempli de suspense et de rebondissements qui explore les thèmes de la vengeance, de la manipulation psychologique et de la résilience face à l'adversité.

Espagne - Suite à un drame, Antonia Scott passe ses journées à l'hôpital et a laissé tomber son travail.
Sans être ni flic ni criminaliste, elle a pourtant résolu de nombreuses affaires grâce à son intelligence et sa faculté de déduction hors du commun.
Quand un assassin s'en prend aux plus grandes fortunes du pays, Jon Gutierrez, policier mis à pied pour avoir falsifié des preuves a la lourde tâche de convaincre Antonia de reprendre du service.

Voici un polar qui sort un peu de l'ordinaire.
Imaginez une organisation obscure dirigée par "Mentor" qui emploie, dans la plus grande discrétion, des personnes au QI exceptionnel.
Vous aimez l'action? Vous ne serez pas déçus! Entre courses poursuites, bastons et scènes dignes d'un blockbuster américain, vous ne risquez pas de vous ennuyer. Tout cela contenu dans des chapitres courts qui accélèrent encore le rythme.
A cela s'ajoute des personnages totalement opposés, un enquêteur gay, bourru à l'humour corrosif et une jeune femme à la limite de l'autisme ne comprenant que le 1er degré, ce qui donne des échanges parfois cocasses.
L'épilogue laisse la porte ouverte à un second tome qui, je l'espère, sera de la même veine.