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Citations sur Oblomov (154)

Comme c’est étrange que le malheur et le bonheur provoquent le même processus dans l’organisme : nous sommes oppressés, notre respiration est douloureuse, nous avons envie de pleurer !
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[Olga] -Si tu savais comme j’ai soif de vivre ! Alors pourquoi cette amertume, soudain ?
[Andreï] -C’est la rançon du feu de Prométhée. Et il ne suffit pas que tu endures cette tristesse, cette souffrance, il faut encore que tu les aimes, et que tu respectes tes questions, que tu respectes tes doutes. Ils surviennent, vois-tu, aux sommets de la vie, quand les désirs grossiers disparaissent. La plupart des gens s’agitent sans connaître le brouillard des doutes, l’angoisse des questions. Mais pour qui les rencontre à l’heure juste, ils ne sont pas des bourreaux, mais de précieux visiteurs.
- Mais, dit-elle, on ne peut pas venir à bout, et ils engendrent l’ennui, l’indifférence pour toutes choses… pour… presque toutes choses…
- Pour un temps, oui. Mais plus tard, ils rafraîchissent la vie, dit-il. – Ils nous obligent à la regarder avec un amour toujours neuf. Ils nous provoquent à la lutte avec nous-mêmes.
- Se tourmenter pour des fantômes ! Tu crois vraiment qu’il n’y a pas de remède ?
- Qui t’a dit cela ? Le soutien, dans la vie, cela existe. Et si on n’a pas ce soutien, alors, même sans toutes les inquiétudes on ne veut plus continuer à exister.
- Que faire ?
- S’armer de courage et continuer patiemment, opiniâtrement. Nous ne sommes pas des titans, poursuivit-il en l’entourant de ses bras, nous ne devons pas, avec les Manfred et les Faust, livrer un combat téméraire aux questions insidieuses. Nous ne devons pas relever leurs provocations mais, baissant la tête, laisser passer la minute difficile, pour ensuite sourire de nouveau à la vie, tendre vers le bonheur…
- Et si ces questions insidieuses… ne desserrent pas leur étreinte, si la tristesse vous opprime de plus en plus ?
- Alors nous devons les accepter comme faisant partie intégrante de la vie…
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"Maintenant ou jamais ? Etre ou ne pas être ?" Oblomov se souleva de son fauteuil mais, incapable d'atteindre du pied sa pantoufle, il se rassit.
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Bien sûr, il avait toujours l’intention de… Il s’apprêtait toujours à commencer de vivre. Il se traçait toujours des plans d’avenir ; seulement à chaque année qui glissait sur sa tête, il devait de plus en plus modifier ses plans et oublier ses projets.
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— Ainsi donc, tu es encore en plein souci ! dit Oblomov. — Le travail, et encore le travail !

[Ivan GONTCHAROV / Иван Aлeксандрович Гончаров : "Oblomov" / Обломов, 1859 - traduit du russe par Arthur Adamov pour le Club Français du Livre, 1959 ; éditions Gallimard (Paris), coll. Folio", 2007, Première partie, chapitre 2, page 54]
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-Qu 'on représente un voleur , une femme perdue , un sot bouffi d' orgueil ,
mais qu 'en eux on n' oublie pas l 'homme ! Où est donc l 'humanité ?
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A peine sorti de son lit, le matin, le voilà qui se couche sur son divan, se pose la main sur le front et réfléchit, réfléchit, jusqu'à ce que, épuisé par ce pénible travail, il murmure, en toute bonne conscience : « assez peiné aujourd'hui pour le bien commun ! »
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Il y a de telles gens chez qui, quoi qu'on fasse, on ne parvient à exciter aucun sentiment d'inimitié, de vengeance, etc. Vous aurez beau les rebuter ; ils vous caresseront toujours. Du reste rendons leur cette justice que leur amour, s'il était divisé en degrés, n'arriverait jamais à la température de la chaleur.
On dit de ces gens là qu'ils aiment tout le monde, et par conséquent qu'ils sont bons ; en réalité ils n'aiment personne et ne sont bons que faute d'être méchants.
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C'est une mauvaise habitude chez les hommes que d'avoir honte de leur cœur. C'est de l'amour propre aussi, mais faux. Ils feraient mieux d'avoir honte de leur esprit qui se trompe plus souvent.
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Les mendiants étalaient devant tous la collection de leurs misères.
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