Les sanctuaires du mal

Argh... Il y avait tellement de choses intéressantes à faire avec un pitch pareil !
Bon.
On va rester zen.
...
Quand un célèbre auteur de fantasy se prend l'envi d'écrire un thriller fantastique... Voilà qui a de quoi intriguer, non ? C'est en tout cas ce qui m'a donné envie de lire ce livre en premier lieu.
Maintenant, je vais vous résumer l'histoire : 200p d'explications - 30p d'action - 200p d'explications - 50p d'action - fin
Voilà.
C'est TOUT ce qu'il y a. J'ai eu la furieuse d'impression de suivre une formation, chaque chapitre étant une nouvelle salle avec son intervenant venu m'expliquer une autre facette de l'histoire. Et tellemmmmmmeeeennnnt de répétitions... Sans parler du style poussif, des dialogues interminables, des relations interpersonnelles absolument caricaturales, de la métaphore ange vs démon qui revient en boucle et en boucle et en boucle, de l'avalanche de cours théoriques et de racontages d'expériences personnelles que PERSONNE À DEMANDÉ (et qui apportent rien à l'histoire, je précise)...
Bref. Pas bon, quoi.
Et c'est vraiment dommage parce qu'il y avait des tas de trucs intéressants. A commencer par cette héroïne présentée comme hyper intelligente, badass, indépendante mais qui se voit expliquer la vie h24 par tout le monde. le principe même du mal comme une mutation génétique. Des méchants qui s'unissent pour lutter contre le bien. TOUTE LA P***** D'INTRIGUE QUI PASSE A LA TRAPPE...
(Pardon. J'avais dit que je restais zen.)
(Tout va bien...)
Je rebaptise officiellement ce livre : une THEORIE des sanctuaires du mal. Parce que ce n'est que ça.

Très bon livre qui traite d'un univers que je n'ai jamais lu.

Le récit commence bien car John tiens en otage dans sa cave le "diable". Ce dernier se libère et le tue d'une façon très gore.

On suit ensuite la sœur de John, Kate, qui se lie d'amitié avec l'inspectrice qui travaille sur le meurtre de John.
Cette dernière lui explique que John l'aidait à trouver les meurtriers car il avait un don de découvrir un tueur en regardant ces yeux.

Kate apprend qu'elle a le même don mais qui est plus poussé et, avec l'écrivain Jack Raines, est traquer par des tueurs de sang-froid.

J'aime beaucoup quand c'est détailler pour pouvoir avoir les scènes devant les yeux.
C'est le cas de ce livre qui détaille tellement bien les scènes mais durant le récit, nous apprenons des choses qui sont trop développées comme sur le bien et le mal et les liens entre les prédateurs et les proies.
Si ça durait que deux pages je ne dirais rien, mais sans mentir il faudrait enlever au moins une trentaine de pages qui ne servent pas à grand choses.

Par contre on apprend beaucoup sur le "dark web" qui est, je trouve, très intéressant.

Donc si vous voulez un livre avec des scènes gores bien détaillées et une histoire de poursuite, allez-y mais ne vous inquiétez pas si a un moment le récit vous ennuie, ça se relance après.

Une histoire sombre à l'atmosphère pesante autour de la lutte, perdue d'avance, entre le bien et le mal .À travers des prédateurs qui ne trouvent leur accomplissement qu'en massacrant des innocents les Sanctuaires du Mal, est aussi une plongée dans le monde ambigu et déviant du dark web. Terry Goodkind place résolument son récit sur le registre fantastique et, même si l'intrigue reste primaire, on est pleinement captivé par l'action et les personnages. Il dresse en parallèle un constat sévère sur la banalisation de la violence, le désaveu de l'autorité, l'emprise tant croissante que néfaste des réseaux sociaux. Des interpellations de plus en plus au fait de l'actualité, reflet navrant mais tangible de notre société. Les longs dialogues explicatifs sur la genèse du mal,complexes et au style trop pédagogique,manquent notablement de concision et de lisibilité. Malgré leur intérêt certain et leur importance pour appréhender le contexte,ils cassent la fluidité du rythme et gênent par moments la lecture.Il reste néanmoins au final que ce roman, à la fin ouverte, est un thriller des plus convenable, plaisant et instructif.

Chicago - Kate Bishop mène une vie normale jusqu'à l'assassinat de son frère, John, qui souffre d'un handicap mental.
Elle découvre alors qu'elle a un don particulier: identifier les tueurs en les regardant dans les yeux.
"Les sanctuaires du mal" est un thriller teinté d'une touche de fantastique qui ne gêne en rien l'intrigue ancrée dans la réalité.
Terry Goodkind, connu pour ses romans fantastiques, nous entraîne dans les abysses du dark web où se tapissent les monstres en tout genre et leurs dérives.
Inutile de vous dire que certaines scènes sont assez dures.
L'auteur met en exergue la théorie du "gêne du tueur" qui, selon lui, est en chacun de nous ce qui est crédible.
Le roman est original et haletant mais je regrette certains passages répétitifs et des dialogues parfois trop longs qui cassent le rythme.
Il reste néanmoins du bon thriller.