Les sanctuaires du mal

Kate Bishop voit sa vie basculer dans l'horreur depuis que son jeune frère John, a été retrouvé massacré et énucléé.
La jeune femme découvre grâce à A.J, une femme flic en contact avec John, que celui-ci possédait le don exceptionnel de déceler un tueur en sondant les yeux d'un individu.
D'abord perplexe, Kate doit pourtant se rendre à l'évidence : elle possède le même don doublé d'une aptitude exceptionnelle à visualiser les intentions des tueurs.
Habilité qui la met en danger perpétuel, d'ailleurs les super-prédateurs-chasseurs-de-prime ne tardent pas à entrer dans la vie de Kate et à faire le vide autour d'elle, massacrant un par un tous les recours éventuels.
Dans cette course poursuite contre la mort, Kate peut compter sur Jack Raines, un auteur énigmatique, mélange fascinant et terrifiant à la fois mais qui sera son ange gardien dans ce nouveau monde qui est maintenant le sien.

Difficile d'émettre une critique sur cet opus de Terry Goodkind. Pour ma part, il s'agit de mon premier roman de l'auteur, qui apparemment excelle dans les romans de Fantasy.

D'une part, un thriller sombre et passionnant dans lequel on se bat aux côtés de Kate et Jack pour échapper aux super-prédateurs venus des abysses du Net.

D'une autre part, les interminables dialogues qui ponctuent le récit et cassent littéralement l'intrigue par leur longueur même si les théories avancées sont très intéressantes et méritent qu'on s'y arrête. J'adore la théorie du « gêne du tueur » ancré en chacun de nous car hérité de notre évolution naturelle.

Et pour les fans du Dark Net, je recommande l'excellent thriller « Hell.com » de Patrick Senécal, une plongée dantesque au coeur du Mal virtuel.

L'auteur de fantaisie mondialement connu s'attaque à un tout autre genre
L'auteur Terry Goodkind nous embarque dans une histoire sombre, marquée par sa plume et ses idées géniales, que l'on reconnaît entre milles. Plus de fantaisie ici, même s'il traite d'un sujet où la magie continue de percer. Un thriller à la fois fantastique et violent, dur et empli d'espoir. On retrouve ses longs monologues explicatifs, ses personnages charismatiques, ses descriptions efficaces et son atmosphère unique. le tout est réussi et prenant.

On ressent un véritable malaise à la lecture de ce roman, notamment à cause des sujets traités et du mal qu'il dégage, ou des violences explicites et des scènes mortelles décrites. Heureusement, il existe également des figures aimantes, des bouées de sauvetage auxquelles s'accrocher.

Les personnages principaux : un duo ensorcelant
Le lecteur s'attache irrémédiablement aux deux héros. La figure masculine rappelle les justiciers de l'ombre ou un Richard Rahl en puissance (le personnage de L'Epée de vérité, l'autre saga de l'auteur), animé d'idéaux de justice poussés et prêt à tout pour sauver ses protégés. Image même de la lumière, il étincelle dans le noir : le lecteur ne voit plus que lui et le suit avec envie et passion.

Sa compagne féminine en perd de sa puissance, alors qu'elle possède tous les traits qui auraient pu la mettre sur le devant de la scène : intelligente, réfléchie, forte, courageuse, pragmatique. Malheureusement, elle parle moins que son partenaire, ce qui la rend plus discrète, bien trop. Sa substance et son charme s'en trouvent amoindris. La fin la redore alors qu'elle doit supporter seule certaines infamies, et c'est finalement tant mieux. D'autant plus que son incroyable pouvoir, sa capacité à percer les criminels à jour, nous envoûte dès les débuts.

Ils forment un duo ravageur et haletant, plaisant à suivre. Jack renforce Kate, lui apprend tout ce qu'il sait et ne la quitte plus. de son côté, Kate représente l'ultime espoir d'anéantir le mal, celui que Jack cherche à tout prix à annihiler depuis des années. de femme à co-équipière, de co-équipière à arme, et d'arme à menace.

Des longueurs qui pourraient déranger
Ses fans de la première heure s'y retrouveront, alors que les autres souffriront sans doute des longueurs des dialogues qui empêchent l'action de s'installer ou des explications trop poussées et détaillées qui parsèment le roman. Un style à double tranchant dans une oeuvre d'action, notamment parce que le suspens se retrouve mis de côté lorsque les héros discutent. Parfois, une discussion s'emporte sur une centaine de pages, un sacré exploit et un certain culot que peu d'auteurs parviennent à exécuter.

Pourtant, le contenu des échanges fascine : des recherches minutieuses ont été menées sur l'histoire du crime ainsi que sur l'humanité et le mal qui la ronge. Tel un historien, Terry Goodkind nous fait part de ses intuitions et perceptions d'un avenir broyé par l'obscurité. Thèses scientifiques, analyses militaires, traités d'informatique, discours enflammés sur les origines du meurtre, commentaires sur les attaques de pirates du web ou des protections numériques, éclaircissements sur les capacités de Kate, cours d'auto-défense… Nombre de sujets passionnants sont abordés, nombre de connaissances se voient décortiquées.

Bien que ces dialogues regorgent de pépites, ils paraissent peu réalistes dans leur construction. On s'imagine mal des personnes plutôt ordinaires parler comme elles le font, et s'épancher autant alors qu'elles se connaissent à peine. Partis pris de la littérature et des mots beaux plutôt que de la vraisemblance : un choix que l'auteur assume et duquel il joue. Au fil des pages, on s'y habitue et le plaisir reprend sa place. Les phrases travaillées se lisent avec fluidité.

Du fantastique
L'ajout de pouvoirs apporte une touche bienvenue dans un thriller qui aurait paru sinon banal, au moins peu original, malgré les côtés horrifiques, violents et malaisants. Terry Goodkind s'éloigne ainsi des sentiers battus du genre, pour reprendre les codes à sa manière.

Grâce aux détails apportés par Jack, ces pouvoirs apparaissent plus vrais que nature ! Limite science-fiction avec ses explications poussées, l'oeuvre imagine une évolution de l'humanité qui aurait aidé à la création d'une espèce plus forte et vouée à défaire le mal. Une belle invention que nous souhaiterions se voir produire.

En bref
Un roman noir, violent mais porté par un espoir lumineux.
Un duo de héros attachant, fort et qui se complète.
Des longueurs qui pourraient gêner : des dialogues qui s'étendent parfois sur une centaine de pages.
Des sujets passionnants mis en avant, des recherches minutieuses effectuées, des détails scientifiques et militaires poussés.
Un mélange entre du gore, de l'horreur et du fantastique : un pari réussi.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=62658

J'ai mis la note de : 18/20]
Lien : https://www.lavisqteam.fr/?p..

« Kate Bishop vit et travaille à Chicago. Elle pensait être une femme ordinaire, jusqu'au jour où, impliquée malgré elle dans l'enquête sur le meurtre de son frère, elle découvre qu'elle dispose d'un don : la capacité d'identifier les criminels en les regardant dans les yeux. Mais ce don est aussi une malédiction : il fait d'elle une cible. Terrifiée par cette révélation et ses implications, Kate est contactée par Jack Raines, un mystérieux auteur qui prétend être le seul à pouvoir l'aider … »

Avis mitigé pour ce livre.
Je ne lis pas beaucoup de thriller et il s'agit de mon premier roman de l'auteur.
J'ai trouvé que les codes du thriller avaient été respectés mais il est trop gore pour moi.
Je m'attendais à un rythme haletant presque du début à la fin et on se retrouve avec d'interminables dialogues qui cassent l'intrigue et le rythme. D'ailleurs j'ai été plusieurs fois à deux doigts d'abandonner le livre…
Quand aux personnages je les ai trouvés un peu trop stéréotypés.

Lu dans le cadre du #PAC2018
Lien : http://www.booksanddreams.co..

J'ai lu celui qui suit avant celui là, ce qui fait qu'il n'y avait pas trop de suspens pour moi concernant la fin. Mais j'ai quand même beaucoup aimé découvrir ce qui était évoqué dans le second volet. Puis ce thriller est un bon, un qui vous tient en haleine comme le second d'ailleurs.

Pas spécialement amateur des longues sagas de Terry Goodkind c'est avec une curiosité certaine que j'ai abordé cet ouvrage et c'est une excellente surprise !
Ce roman nous plonge dans la vie d'une femme dévastée par la mort de son frère .Elle va également découvrir que comme son frère elle possède un don : celui de lire dans les yeux des gens si ils sont des tueurs. le problème est que si elle peut reconnaître les psychopathes ceux ci ou du moins certains d'entre eux peuvent déceler ce pouvoir qu'elle possède et tout s'enchaine alors la jeune femme devenant la cible des plus cruels assassins.
Son petit côté fantastique ne gêne en rien le côté purement thriller de l'histoire et le récit est bien mené malgré quelques longueurs et invraisemblance .
Les sanctuaires du Mal est un thriller terrifiant dans le sens où Terry Goodkind nous explique que nous vivons dans un monde en déclin sans foi ni loi mais que malgré tout il faut garder foi en l'humanité..

Très bon livre qui traite d'un univers que je n'ai jamais lu.

Le récit commence bien car John tiens en otage dans sa cave le "diable". Ce dernier se libère et le tue d'une façon très gore.

On suit ensuite la sœur de John, Kate, qui se lie d'amitié avec l'inspectrice qui travaille sur le meurtre de John.
Cette dernière lui explique que John l'aidait à trouver les meurtriers car il avait un don de découvrir un tueur en regardant ces yeux.

Kate apprend qu'elle a le même don mais qui est plus poussé et, avec l'écrivain Jack Raines, est traquer par des tueurs de sang-froid.

J'aime beaucoup quand c'est détailler pour pouvoir avoir les scènes devant les yeux.
C'est le cas de ce livre qui détaille tellement bien les scènes mais durant le récit, nous apprenons des choses qui sont trop développées comme sur le bien et le mal et les liens entre les prédateurs et les proies.
Si ça durait que deux pages je ne dirais rien, mais sans mentir il faudrait enlever au moins une trentaine de pages qui ne servent pas à grand choses.

Par contre on apprend beaucoup sur le "dark web" qui est, je trouve, très intéressant.

Donc si vous voulez un livre avec des scènes gores bien détaillées et une histoire de poursuite, allez-y mais ne vous inquiétez pas si a un moment le récit vous ennuie, ça se relance après.

Chicago - Kate Bishop mène une vie normale jusqu'à l'assassinat de son frère, John, qui souffre d'un handicap mental.
Elle découvre alors qu'elle a un don particulier: identifier les tueurs en les regardant dans les yeux.
"Les sanctuaires du mal" est un thriller teinté d'une touche de fantastique qui ne gêne en rien l'intrigue ancrée dans la réalité.
Terry Goodkind, connu pour ses romans fantastiques, nous entraîne dans les abysses du dark web où se tapissent les monstres en tout genre et leurs dérives.
Inutile de vous dire que certaines scènes sont assez dures.
L'auteur met en exergue la théorie du "gêne du tueur" qui, selon lui, est en chacun de nous ce qui est crédible.
Le roman est original et haletant mais je regrette certains passages répétitifs et des dialogues parfois trop longs qui cassent le rythme.
Il reste néanmoins du bon thriller.