Astérix, tome 1 : Astérix le gaulois

Certes ce n'est pas l'album phare de la série mais celui des débuts, l'origine de notre village gaulois et de ses héros.
Tout est encore perfectible, mais nous retrouvons déjà les batailles contre les romains, les gags et calembours qui ne feront que se peaufiner.
Un bel album des débuts d'Astérix qu'il faut avoir dans sa bédéthèque.

Relire les aventures du plus célèbre des gaulois est toujours un plaisir et après l'Iris Blanc, au demeurant très réussi, j'ai voulu retourner aux sources de l'histoire.

Oui les personnages étaient plus rustres, le trait moins abouti; certes il n'était pas encore question de voyages en dehors de la Gaule mais le noyau des protagonistes était bien là. Les affrontements avec les romains et la volonté de ridiculiser César allaient être des fils conducteurs déjà tirés.

Ce tome 1 fait la part belle à Astérix et Panoramix. Obélix ne vient qu'en second plan. Les jeux de mots sont nombreux; si les romains sont caricaturaux, leur bêtise et leur crédulité étant maximales, il va nous falloir découvrir les tomes suivants pour faire connaissance avec les différents habitants du village.

En synthèse des imperfections que l'on pardonnera compte tenu de ce que les auteurs nous réservent pour la suite.

Lire cette bande dessinée, c'est un peu comme plonger in utero là où elle a été conçue!
Ce tome est le tout premier de la série, et ça se voit. Les personnages ne sont pas encore fixés, Astérix ayant une longue moustache et un visage disgracieux. Obélix est plus dévêtu, moing gros, plus mou et poulu des bras! C'est bizarre mais ça m'a dérangée!! Quant à Panoramix, il fait ses premiers pas petit, les traits tirés, et très vieux.
Comme cette histoire a été publiée en épisodes, les traits s'affinent petit-à-petit, ce qui est surtout spectaculaire pour notre druide qui finit tel que nous le connaissons!
Ca manque un peu de punch, Astérix n'est pas très sympa, pas de femmes à des km à la ronde, et pas d'Idéfix: bref l'histoire est encore en rodage, mais on retrouve les poncifs qui ont fait la joie des lecteurs, petits et grands: les châtaignes que se prennent les pauvres centurions, la gourmandise d'Obélix, la potion magique, les (peu nombreux) jeux de mots et la présence auguste de César.
Un bon début, un début prometteur d'autant plus appréciable quand on voit comment la série s'est rapidement bonifiée par la suite!

Avec la sortie du dernier tome, j'ai eu envie de relire Astérix et j'ai tout naturellement repris cette lecture avec le tout premier album.

Le dessin est un peu différent de ce qu'on verra par la suite. Les personnages n'ont pas encore entièrement trouvé leur aspect définitif. Certains sont absents (Idéfix par exemple). Cet album ne brille pas par la complexité de son intrigue ou par la subtilité des réactions des personnages. Mais j'ai trouvé remarquable que les éléments qui font le succès de cette série soient déjà réunis : l'humour incroyable, la créativité des noms romains ou gaulois, les caractères bien trempés, la potion magique, les sangliers, les menhirs, les combats avec les romains… Bref, c'est un coup de génie ! J'ai bien ri et vais poursuivre cette redécouverte avec plaisir.

C'est avec nostalgie que je me suis plongée dans ce premier tome de l'histoire d'Astérix.
Ce que raconte cette bande dessinée est connu et reconnu (donc on oublie le côté suspense) mais c'est agréable de redécouvrir l'âme des débuts de ces personnages qu'aujourd'hui nous connaissons tous.

Le secret de la potion magique
Il y avait très longtemps que je n'avais pas relu un album d'Astérix : j'avoue que la bande dessinée et moi nous ne sommes pas très proches…
Premier de la série il n'est sans doute pas le meilleur (selon les spécialistes) mais il m'a bien divertie et c'est là l'essentiel non ?
Mise en place pour la suite des aventures des deux gaulois les plus célèbres de l'hexagone, il nous permet de rencontrer certains personnages qui peupleront les planches des futurs albums (outre Astérix et Obélix), notamment le facétieux druide Panoramix, et du côté romain, dans le camp de Petitbonum, Caius Bonus qui tentera de percer le secret de l'invincibilité de ses irréductibles adversaires !

Premier volume de la saga . Je l'avais découvert , émerveillé,dans mes vertes années (11 ans!) dans Pilote et j'y reviens dans cet album de 87 (à la colorisation incertaine) . Un constat l'album pose les bases du mythe (duo de copains style Laurel et Hardy,Gaulois bagarreurs, Romains crétins,potion magique) même si le dessin n'est pas encore abouti et les gags parfois un peu poussifs. Mais il y a déjà de très bons moments (la potion capillaire!!) .

En empruntant le premier volume de la célèbre série je pensais faire une relecture mais en fait je n'avais jamais eu en main cet album, qui m'a surpris côté graphisme. Tous les ingrédients sont déjà là : la petite carte avec la loupe sur le village gaulois, l'essentiel des personnages principaux avec leurs caractéristiques (y compris le barde), la potion magique et le banquet final. Mais les couleurs font très années 50-60, très franches et nettes, ça pique les yeux, et les personnages sont un peu différent de ce qui est ancré dans notre imaginaire : Astérix fait bien plus vieux, Obélix est juste bien enveloppé, le barde est habillé en bleu pâle, sans cape, et son instrument n'est pas une lyre, mais l'essentiel des traits sont bien là, en rodage. Par contre l'histoire est un peu faible et il y a peu d'actions (à part taper sur les romains). Cela dit c'est un peu normal (à part la fin quand même un peu bâclée), le lecteur de l'époque découvrait tout cet univers. L'humour est bien présent mais il réside dans des éléments qui pour le lecteur d'aujourd'hui sont la toile de fond, et il est normal de consacrer autant de cases dans le premier album aux ingrédients de base de la série qui sont tous déjà là, en germe. Et j'aurai au moins appris que dans la potion magique, il y a du gui, et, pour le goût … du homard.

Mes lacunes en bd franco-belge sont dramatiques. Et pourtant, et ce contrairement à bien du monde, on ne peut m'enlever les efforts fournis pour les combler. J'exaspère régulièrement mon libraire "de bd" (salut Bruno!) en achetant comics sur comics, mais voilà, cette période est révolue! J'ai donc décidé de diversifier un peu mes lectures de graphique, et l'époque s'y prêtant, j'ai jeté mon dévolu sur ces braves gaulois!

On ne peut pourtant pas dire que le film m'ait donné envie de me plonger dans l'oeuvre. Etant sur Babelio, je ne vais pas m'appesantir sur ce "Astérix et l'Empire du Milieu", glissons-en juste un mot: c'est pas bon. C'est bon esprit, ça, il n'y a aucun doute, et on en ressort diverti. Mais peu amusé. C'est une succession de name dropping (face-dropping ?) n'étant bien sûr d'aucun apport à l'intrigue, et c'est au final bien plat...

Bref, que dire de ce premier Astérix, sobrement intitulé "Asterix le Gaulois"? On découvre ici l'univers de ce village, irréductible au demeurant, au-travers des plans du légionnaire Petibonum ayant pour unique objectif de découvrir le secret de la force de nos gaulois. Mais quand ils enlèvent le druide Panoramix, le schmilblick se corse...

C'est franchement marrant. Les dialogues de Goscinny sont emplis de jeux de mots (pour le coup pas enfantin pour un sou) et ont une naïveté irrésistible faisant suivre les planches avec le sourire. Uderzo n'est pas en reste et nous livre quelques cases vraiment sympathiques (ces romains barbus, franchement!).

Cela m'a franchement donné envie de continuer à découvrir cette oeuvre, que j'aborde d'un oeil innocent et amusé ! Un bon moment, donc.

Si l'histoire reste simple et n'est pas la meilleure de la saga, elle est très amusante. La complicité entre Astérix et Panoramix est savoureuse, les deux s'employant à rendre complètement marteaux leurs kidnappeurs. On en viendrait à prendre les romains en pitié ! C'est amusant tout en étant très facile de compréhension.

Par contre, l'aspect visuel peut être davantage critiquée. Astérix le gaulois a 60 ans, et honnêtement, ses dessins ont mal vieillis. le trait est encore très grossier, les personnages n'ayant pas le même aspect que celui qu'on leur connaît dans les tomes suivants. Même César change de tête entre le début et la fin de cette première bande-dessinée. Mais on sent un changement au fil des planches, une amélioration des plus bénéfiques.

Le pire se retrouve dans le choix des couleurs qui sont parfois très aléatoires, donnant des mélanges vifs qui m'ont fait mal aux yeux. Apparemment, Uderzo aimait beaucoup le rose, quitte à le mettre à des endroits où il ne convient pas de le placer. Ça donne parfois un rendu un peu kitsch et peu réaliste mais le trait du dessinateur est déjà là, on reconnaît bien sa patte que l'on retrouvera avec plaisir dans les autres opus.
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