AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 1250 notes
5
56 avis
4
27 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'histoire est simple et la 1ère planche un petit chef-d'oeuvre. Tombé amoureux de Falbala, Obélix - on sentira plus tard aussi un trouble chez Astérix - ne fait ni une ni deux pour s'engager dans la légion et partir à la recherche de Tragicomix, le fiancé façon bellâtre de la jeune femme.
Engagez-vous qu'ils disaient, vous verrez du pays : la formule s'applique dans cet album aussi à nos deux amis gaulois. Et à une brochette de candidats légionnaires pas piqués des hannetons. du Goth trop maigre - les jeux de mots approximatifs fusent et font la joie d'Obélix quand il les comprend - à l'égyptien qui se croit à l'hôtel, s'exprime en hiéroglyphes et sème des "poil au" bien sentis au grè des répliques de ses camarades, l'aréopage réuni dans la caserne est un méli-mélo improbable. On n'aimerait pas être à la place des gradés qui tentent de l'encadrer !
Fortes têtes et vrais tire-au-flanc, on y passe en revue tous les profils et situations croisés au service militaire ou vus dans les films de légionnaires. Un album irrésistible et réjouissant sur la résistance - ou pas - de l'armée au soft-power. Nous étions en 1967...
Commenter  J’apprécie          120
Poursuite de ma revisite de la série, avec ce dixième tome.
Un très bon album.
J'ai particulièrement apprécié la description du « cursus » de recrutement du légionnaire.
Le parallèle avec la Légion Étrangère française très drôle, le recrutement cosmopolite nous procure des situations amusantes pour nous lecteur (moins pour les instructeurs et officiers romains)
Encore un bon tome, que du très bon jusque là….
A suivre
Commenter  J’apprécie          140
Projet de relire cette série qui a bercé mon enfance, en complétant avec les ouvrages plus récents.
Nous voici au quart de ce parcours dans l'Antiquité gauloise.
Pour ce dixième opus, « Astérix légionnaire » traverse la Gaule pour nous emmener jusqu'en Afrique pour une mission de sauvetage.
On a le plaisir de rencontrer d'autres légionnaires, ayant d'autres origines ; ces échanges inter-culturels sont très drôles et toujours aussi réussis !
Pour la première fois, nos deux héros nous dévoilent une facette de leur personnalité… qui devait également leur être inconnue. Je vous laisse découvrir…
Je le recommande également, bien sur !
Commenter  J’apprécie          180
Dixième tome des aventures de Astérix et Obélix. Nos héros s'engagent dans l'armée romaine pour aller chercher Tragicomix, le fiancé de Falbala, enrôlé de force dans l'armée de Jules César.

Toujours aussi drôle, une belle aventure donnant lieu à de nombreux gags, quiproquos et malentendus.

Obélix est amoureux ;
Le chef centurion de l'armée romaine est au bord de la dépression devant son équipe composée de nos héros mais aussi d'autres personnages tout aussi loufoques les uns que les autres ;

Très bonne aventure, à lire ou a relire.
Commenter  J’apprécie          150
Il aura fallu attendre le 10e album, prépublié en 1966 et sorti en 1967, pour rencontrer un personnage féminin jouant un rôle essentiel dans le scénario (si l'on excepte le cas atypique de Cléopâtre, hors compétition, qui dispose du statut très particulier de personnage historique à l'instar de Jules César).

Autre caractéristique notable de cet album : Astérix Légionnaire nous plonge dans un contexte plus que jamais conforme aux batailles historiques menées par Jules César à l'époque d'Astérix. En effet, tel Fabrice del Dongo participant malgré lui à la bataille de Waterloo dans La Chartreuse de Parme, nos héros sont les acteurs involontaires de la Bataille de Thapsus, qui opposa l'armée de Jules César aux troupes de Scipion l'Africain allié au roi Juba Ier de Numidie et à Lucius Afranius (surnommé « le traitre » par Jules César dans l'album) et se déroula le 6 avril 46 av. J-C., soit quatre petites années seulement après l'incontournable date fatidique de toutes les aventures d'Astérix.

L'album regorge de clins d'oeil, encore faut-il pouvoir les détecter. Les plus fameux, pour ne citer que ceux-là, sont la parodie du tableau le Radeau de la Méduse de Géricault et la réplique associée de Barbe-rouge, chef des pirates « médusé » (page 35), l'apparition de la houpette de Tintin quand le Belge Mouléfix soulève son casque (page 21) et le juron du Goth Chiméric, traduit dans notre langue, comportant un casque à pointe sur un crâne, une spirale carrée et une croix gammée, qui rappelle le juron déjà rencontré dans Astérix et les Goths (page 21).

J'ajoute ici un élément nouveau que je viens de consigner dans la page Wikipédia de l'album. L'arc de triomphe représenté à l'entrée de Massilia (Marseille) existe, il s'agit de l'Arc de Titus bâti près de la Via Sacra à Rome (page 32). A Marseille, la Porte d'Aix est un monument qui a pour modèle l'Arc de Titus mais n'est nullement romain, sa construction s'est achevée sous Louis-Philippe Ier. le dessin d'Uderzo ressemble plus à l'Arc de Titus de Rome qu'à la Porte d'Aix de Marseille.

On notera au rayon des caricatures la première apparition (page 37) de l'ami public numéro 1 Pierre Tchernia représenté en général de l'état-major de Jules César (on le reverra plus tard occuper – et même « décliner » – quasiment tous les niveaux hiérarchiques de l'armée romaine), et Jean Marais qui prête ses traits à Tragicomix (pages 43 et suivantes).

Avec l'arrivée de Falbala, les futurs personnages féminins du village pourront désormais disposer d'une personnalité propre et sortir de l'anonymat. Avant cet album, les femmes gauloises ou romaines généralement anonymes obéissaient à des stéréotypes et faisaient de la figuration (épouses, ménagères, mères de famille). Seulement une poignée d'entre elles avaient été pourvues d'un prénom (Flavia, Eponine, Boufiltre). Par la suite, d'autres habitantes du village vont apparaître au fil des albums, renforceront la population féminine et endosseront des rôles récurrents : Bonemine (dans l'album n°11 : le Bouclier arverne), Iélosubmarine (dans l'album n°14 : Astérix en Hispanie), Mme Cétautomatix et Mme Agecanonix (dans l'album n°15 La Zizanie). Pour reprendre mon exercice favori de recensement par album, j'ai pour celui-ci détecté : Falbala, femme fatale par qui tout commence (page 5 et suivantes) et une villageoise anonyme qui balaye son perron (page 11). Depuis 10 albums, aucune femme ne participe au banquet (page 48). Par sa seule présence, Falbala a quasiment balayé toute concurrence sur son passage.

Falbala reviendra plus tard dans La Galère d'Obélix, Astérix et Latraviata, La Rentrée Gauloise et L'Anniversaire - le Livre d'Or. C'est donc un personnage récurrent, même si elle quittera le village pour Condate (Rennes). Falbala nous fait découvrir un nouveau trait de caractère d'Obélix. On savait que celui-ci était un grand timide (cf. Obélix invitant une demoiselle à danser dans Astérix et les Normands), on le découvre ici très « fleur bleue » et tombant amoureux au premier regard. le sentiment amoureux et son état de béatitude associé ne sont montrés que très rarement dans la bande dessinée. Ici, ils se traduisent par de nombreux effets psychologiques assez cocasses chez Obélix, et ils vont toucher plusieurs personnages tant le charme de Falbala est redoutable !

Les romains sont tournés en ridicule comme jamais. On peut citer en vrac : une administration romaine ubuesque dans un passage annonçant « la maison qui rend fou », l'une des épreuves du film Les Douze Travaux d'Astérix qui sortira en 1976 ; les déconvenues du centurion Hotelterminus et de l'instructeur Belinconnus, épuisés par les bons tours que leur jouent les nouveaux conscrits dont ils ont la charge ; le cafouillage des légions romaines se battant contre d'autres légions romaines… En ajoutant les réactions à mourir de rire de nos disparates apprentis légionnaires venus de cinq pays différents, l'humour est ici porté à son plus haut niveau.

Ce 10e album est une fois de plus un sans-faute, le niveau de la série est assurément abonné au Top, « avec un "T" comme Timeo Danaos et dona ferentes »…
Commenter  J’apprécie          250
Excellent tome des aventures d'Astérix et Obélix qui rassemble les meilleurs ingrédients d'un album réussi : un voyage lointain, des personnages d'autres cultures , des gags et des Romains au bout du rouleau. Je rêve d'une adaptation cinématographique de ce tome, dont les trame et les scènes humoristiques passeraient à mon sens très bien à l'écran.
Commenter  J’apprécie          100
10ème opus de l'Asterixiade . Carrément l'un de mes préférés pour deux raisons: Obélix amoureux transi c'est impayable et surtout la troupe cosmopolite de la 1ere centurie du 2ème manipule de la 3ème cohorte dans la première légion (ouf!) vaut le déplacement. Les bulles sont délirantes grâce principalement à Courdetenis (Poil au pubis) l'Egyptien et le martyre des légionnaires de carrière confrontés à cette bande d'anarchistes réjouit profondément l'antimilitariste que je suis. Un sacré bon moment qui ne vieillit pas!
Commenter  J’apprécie          181
Déjà 10 tomes ! Ici, Falbala jeune et charmante gauloise revient au village d'irréductibles en Armorique et son passage ne laisse pas Obélix indifférent : il tombe amoureux ! Falbala est cependant la fiancée de Tragicomix. Mais ce-dernier a été capturé par les romains. Astérix et Obélix partent le retrouver. Pour ce faire, ils vont devenir légionnaire et devront se plier aux règles romaines. L'aventure ne serra pas de tout repos !
C'est encore un plaisir de suivre l'aventure des gaulois maintenant reconnus dans toute la Gaule comme ceux du « village des fous » ! le passage dans la légion est particulièrement cocasse avec tous les apprenti légionnaires de différentes nationalités, les stéréotypes de chacun et les calembours de Goscinny !
Commenter  J’apprécie          80
Une excellente aventure !
Je continue ma (re)visite de l'univers d'Astérix avec ce dixième tome qui est l'un des plus aboutis de mes dernières lectures. C'est sous le trait facétieux d'Uderzo que l'on découvre un Obélix face aux premiers émois amoureux...et au chagrin d'amour qui va avec. Aussi ce volume se veut drôle et tendre à la fois, et nos deux héros sont particulièrement attachants dans leurs rôles respectifs. On suit avec un sourire le coup de foudre d'Obélix et les conseils d'Astérix pour conquérir la belle. On est touché quand le gros coeur d'Obélix se brise en mille morceaux, et qu'on voit son ami triste pour lui...puis on sourit de nouveau devant sa jalousie enfantine et enfin, on rit franchement grâce à ce duo intenable de meilleurs amis parce qu'après tout, c'est ça l'âme de la série. En bref, l'intrigue est vraiment plaisante et Goscinny nous offre un très haut niveau d'humour dans ces dialogues.
J'ai beaucoup aimé !

TOP Tier.
Commenter  J’apprécie          100
Décidément, nos héros gaulois au grand coeur n'ont peur de rien.

Et lorsque la belle Falbala de retour au village apprend que Tragicomix son fiancé a été enrôlé de force dans les légions de César, Astérix et Obélix n'hésitent pas une seconde et vont aller le chercher, même si Obélix tombé amoureux de la belle en a le coeur brisé.

Mais il faudra qu'Astérix et Obélix aillent jusqu'en Afrique pour retrouver Tragicomix.

Bien entendu, on retrouve des situations et des gags qui nous font sourire à chaque page, et surtout des personnages hauts en couleur, sans oublier les pirates qui finissent toujours à la mer.
Comme toujours un bon moment de lecture, dans lequel les soldats Romains encore une fois auront fort à faire avec ces irréductibles gaulois qui cette fois seront secondés par des amis venant de toutes les provinces romaines.
Commenter  J’apprécie          190




Lecteurs (4295) Voir plus



Quiz Voir plus

Asterix Légionnaire

Quel nouveau personnage entre en scène dans cet épisode?

Panoramix
Cetaumatix
Falbala
Goudurix

10 questions
73 lecteurs ont répondu
Thème : Astérix, tome 10 : Astérix légionnaire de René GoscinnyCréer un quiz sur ce livre

{* *}