Astérix, tome 11 : Le bouclier Arverne

Un petit tour en Arverne pour nos fidèles compères avec pour mission d'accompagner le chef Abraracoursix dans une station thermale en vue d'un régime ma foi bien nécessaire ;-)

Dans la station, ils ne resteront guère, les sangliers rôtis n'étant pas compatibles avec les radis bouillis des curistes. Ainsi les voilà partis faire un peu de tourisme à Gergovie en attendant le retour du chef et c'est là qu'on s'amuse car les arvernes sont un peu dissipés de nature et l'arrivée d'Astérix et Obélix ne va pas arranger la situation. J'ai adoré les fouilles dans les caves à charbon et surtout les jeux de mots associés ainsi revenir tout noir en ayant fait chou blanc, j'en ri encore :-) Et toute cette aventure finalement pour retrouver le bouclier de Vercégintorix jeté aux pieds de César à Alésia, perdu peut-être mais pas pour tout le monde et c'est une toute belle histoire.

Un peu d'Histoire donc avec la victoire de Gergovie par Vercégintorix suivie de près par la victoire d'Alésia par César et la reddition du chef gaulois qui marque un tournant dans l'invasion de la Gaule par les romains et surtout le début de la civilisation gallo-romaine riche du partage des deux civilisations.

Pour finir en toute légèreté, un petit banquet final où le sanglier est roi et le vin coule à flot sauf pour le chef… ;-)

Une aventure en demi-teinte pour ce onzième tome des aventures d'Astérix et Obélix.
Pas vraiment drôle, si ce n'est quelques gags mais déjà lus dans d'autres aventures. Même si cela fonctionne toujours, cela ne suffit pas a faire l'histoire.

La fin de la BD est prévisible depuis le début.
Les personnages secondaires sont, pour certains, sans intérêt.

Les aventures d'Astérix se suivent mais ne se ressemblent pas, en tout cas.

Une de mes aventures préférées d'Astérix. Nos amis vont devoir enquêter sur la disparition du bouclier de Vercingétorix afin d'humilier publiquement Jules César. Tout un programme!
Au détour, ils sèmeront le chaos dans différents lieux de cure et se rassasieront dans de nombreuses auberges ( oui, oui parfaitement, les deux!), ils essayeront de faire le point sur les épisodes Alésia / Gergovie ( merci aux auteurs de nous apporter une hypothèse sérieuse sur la difficulté actuelle de situer Alésia...) et feront non seulement des bains d'eau mais également des bains de charbons... Je me suis régalée planche après planche avec les jeux de mots et situations cocasses.

Ouille ! Aie ! Abraracourcix, le célèbrissime chef des Gaulois est malade. Panoramix l'envoie en cure en terre Arverne accompagné des ces deux plus valeureux guerriers.
C'est toujours avec un grand plaisir que je retrouve les gags et les bons jeux de mots de nos chers irréductibles ! !
Un onzième moment de bonheur ! ;-)

Astérix et Obélix accompagnent Abraracourcix qui part faire une cure diététique. Il n'a pas le choix, c'est Bonemine qui l'y pousse.
Astérix et Obélix ne pourront pas rester à la cure, et patient de l'établissement ne supportant plus de les voir manger des sangliers sous leurs yeux.
C'est donc par hasard qu'ils vont tomber sur le tribun Tulus Fanfrelus, envoyé par Jules César pour retrouver le bouclier d'arverne.
Ah enfin, sujet de cette BD tant attendu.
Astérix et Obélix mène l'enquête pour le retrouver car ce dernier a changé de main à plusieurs reprises mais tout le monde a bonne mémoire et même avec un coup dans le nez, se souvient à qui le bouclier a été donné.
On apprécie surtout Alambix et sa femme avec leur accent et les péripéties de Obélix et Idéfix cachés dans le charbon.
Ça pim, ça poum, ça paf et ça finit par un bon banquet avec tout le monde autour de la table. Tous... pas tout à fait, mais cette fois Assurancetourix a le droit à sa place à table.

Lorsque j'ai découvert le Bouclier arverne, je devais avoir une dizaine d'années. Par conséquent certaines références m'ont totalement échappées : je n'avais pas vu la critique du patriotisme ou de la France collaborationniste de Vichy. Ce n'est que plus tard que j'ai apprécié le mordant de l'histoire.
Malgré tout, j'avais déjà aimé cet épisode pour les gags sur les particularismes régionaux et l'air de désespoir du chef Abraracourcix devant ses légumes cuits à l'eau.
C'est bien la preuve que les BD d'Astérix s'adressent aussi bien aux enfants qu'aux adultes et qu'il est toujours bon de s'y replonger de temps en temps...

Et si la crise de foie d'Abraracourcix menait ses deux villageois les plus fameux au bord de la crise de... nerfs et les curistes de Vichy avec eux ? Si la diète rebute Astérix et Obélix - qui avec son grand coeur en épargne Idéfix - leur cure thermale et séjour touristique dans le merveilleux pays arverne - je sais de quoi je parle, je suis auvergnat - cache une autre chasse : celle du bouclier jeté - littéralement dans une 1ère planche à nouveau fabuleuse - par Vercingétorix aux pieds de César. Ce dernier, très présent dans cet album, entend le récupérer pour défiler en triomphe à Gergovie-même. Pour des arvernes revenus au pays - suivez mon regard... - et les derniers résistants d'une Gaule occupée - resuivez mon regard... -, c'est une affaire d'honneur : il faut retrouver le bouclier avant le grand Jules !
Ce nouveau chef-d'oeuvre de la série voit l'apparition de Bonnemine aux côtés du chef au foie fragile - on pense à Oumpah Pah quand Obélix s'étonne qu'on puisse avoir mal là - ; inspirée dit-on par les traits - et le caractère ? - de Marthe Villalonga, elle ira jusqu'à se rebeller et priver son gourmand de mari du banquet final. Et si une alimentation saine pouvait réduire les dépenses de santé de la France ? Uderzo et Goscinny jouent de la caricature, de l'humour et de l'anachronisme pour tendre leur toile sociale et peindre leurs caractères. Et pour la plus grande forme et la meilleure santé de nos zygomatiques et de notre humeur !
On dit aussi que cet album, le 11ème de la série, a ouvert la voie à l'ASM Clermont Auvergne pour la conquête de son 1er bouclier de Brennus, le trophée du Top 14 en rugby, au terme de sa... 11ème finale ! Qui sait ? L'actionnaire principal du club, Michelin, apparaît en tout cas dans cet opus à classer au plus haut dans les histoires d'Astérix. Aussi haut, au moins, que le Puy-de-Dôme !

Projet de relire cette série qui a bercé mon enfance, en complétant avec les ouvrages plus récents.
Le voyage en pays arverne, prévu initialement pour raisons médicales, se transforme en une enquête pleine de rebondissements, qui puise son origine dans l'Histoire, quelques années auparavant.
L'accent arverne est un régal. Et quelles trouvailles que les noms des romains que l'on croise dans cette région !
Très drôle, très réussi.

Après ma déception à la lecture d'Astérix chez les Pictes, je me disais que j'avais peut-être vieilli et ne percevait plus l'humour qui avait bercé mon enfance de la même façon. Et bien finalement je crois que je ne me suis pas encore transformée en vieille mégère acariâtre.
Comme à l'accoutumée, nous suivons nos irréductibles gaulois dans leurs rocambolesques aventures, où ils ont toujours tendance à mettre les pieds sans qu'on leur demande vraiment leur avis. Cette fois, ils accompagnent leur chef en cure thermale, la bonne chère et la boisson à outrance ayant eu raison de sa santé - qui l'eut cru? Et cette situation est l'occasion de bien des quiproquos et de bien des sujets abordés entre les lignes.
Les blagues et les jeux de mots sont bien trouvés, les noms des nouveaux personnages (à combiner avec l'accent pour que ça fonctionne) à mourir de rire. Contrairement à ma dernière expérience, la seule envie que ça m'a donné c'est d'aller lire tous les tomes que je ne connais pas encore, les anciens cela dit. Malheureusement il ne m'en reste plus beaucoup et ceux que je connais déjà je les ai usé jusqu'à la corde, pour ne pas dire que je les connais par coeur. Mais je crois que je vais me faire un petit marathon Astérix dans les mois qui viennent, il y en a bien que j'ai du oublier un peu. Au lieu de m'ennuyer comme j'en avais peur, j'ai retrouvé tout ce qui faisait le charme de ces lectures quand j'étais plus jeune et rien que pour ça il vaut un bon 5 étoiles.

Abraracourcix souffre du foie après un abus de banquets . Il part en cure thermale, accompagné bien sûr de ses deux meilleurs guerriers qui , de leur côté vont devoir retrouver le bouclier de Vercingétorix pour le mettre en sûreté , loin de César.
Evidemment, on imagine bien qu' Obélix va participer à sa manière à la diète imposée par la cure. La scène du repas est cocasse.
Cet épisode est plein de références historiques et de calembours qui rendent la lecture difficile pour un jeune public, mais c'est aussi ce qui en fait son charme.
Encore un très bon épisode!