Astérix, tome 22 : La Grande Traversée

La Grande Traversée fait partie des albums que j'ai lus moins souvent lorsque j'étais ado et en le relisant, je me suis souvenue pourquoi. L'histoire est amusante, mais j'ai eu l'impression qu'on effleurait trop de choses, trop rapidement : les Indiens et les Vikings auraient mérité qu'on leur consacre quelques planches de plus. Par contre, j'ai adoré les soucis matrimoniaux d'Obélix...

Une aventure drôle malgré le peu d'intérêt que j'ai eu pour l'histoire.

Partis pêcher là où le soleil se couche, Astérix et Obélix se retrouvent dans un drôle pays, dont les habitants ont de drôles de coutumes. Crétois ou Thraces ? Là est la question... Fuyant la fille du chef local qui tient absolument à ce qu'Obélix devienne son époux, ils croisent Kerosen et son équipage, aventuriers vikings, qui les rembarquent chez eux.
L'idée de départ était bonne : faire un croisement entre la découverte des Amériques, vue par les Européens de l'Ouest, et la version Viking, avec Eric le rouge, mais Goscinny n'a pas eu sa réussite habituelle en matière d'incohérences historiques et de jeux de mots. Par rapport aux autres titres de cette série mythique, celui-ci est un peu en retrait.

Les glouglous. .. ça me faisait hurler de rire quand j'étais plus jeune.... et ça m'éclate toujours autant maintenant.
C'est un joli mélange des époques... mais c'est très efficace.

trop bien !!!

Après avoir enfin compris l'origine du fumet des poissons d'Ordralphabetix, Asterix et son fidèle Obelix vont partir à la pêche . Mais, à l'époque les prévisions météo n'étaient pas encore très présentes.... et au fil des tempêtes qui vont survenir, nos deux gaulois vont s'éloigner de plus en plus de leur Armorique .
Ils vont débarquer sur une terre bien étrange, peuplée de glouglous et de "colons romains" . Ces derniers ne demandent qu'à garder au sein de leur tribu nos deux compères, mais ces derniers n'auront qu'une hâte : fuir ...
Les Vikings vont mettre leur grain de sel dans l'histoire, mais une chose est sure :ce n'est pas Christophe Colomb qui a découvert l'Amérique, mais bien Astérix !!

Un album en clins d'yeux.
Inhabituel puisque le voyage accompli cette fois par Astérix et Obélix, s'il est comme il se doit provoqué par un événement inhabituel (la pénurie de poissons frais!), est finalement dû au hasard. Histoire de rappeler que Christophe Colomb dut lui aussi son accostage au hasard, histoire de rappeler que peut-être les Vikings connaissaient déjà l'Amérique. Bref, chacun retrouve sa version de l'Histoire, ici légèrement remaniée par Astérix et Obélix.
Et si vous n'aimez pas le sanglier, que diriez-vous d'un glouglou?

Dans cet album, le voyage vers d'autres contrées les fait traverser l'océan et arriver sur le sol américain. Parti pour rechercher du poisson frais, il découvre le nouveau continent, avant même les vikings. Cet album nous fait découvrir Obélix ayant un certain charme envers les autochtones. Quelques innovations dans la saga d'Astérix sont tentés par les auteurs. On y trouve des cases blanches et des cases noires, mais aussi, une parodie de la statue de la liberté par Astérix, ou le totem en forme d'Obélix.

Il faut reconnaître que depuis quelques albums, Obélix devient plus présent dans les décisions et nous fait découvrir son caractère de manière plus directe. Cet album confirme et nous trouvons donc Obélix plus affirmé que jamais face à son ami Astérix.

Ni le scénario, ni le graphisme n'ont évolué par rapport aux albums précédents. Après avoir écumé l'Europe, il était logique qu'Astérix parte vers d'autres horizons, comme un signe prémonitoire pour le public de Goscinny.

C'est le premier album, après la vingtaine déjà lu, que se ressent une lassitude créative.
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Un tome amusant , mais sans plus.
Quelques gags, un Obélix un peu ronchon....

Astérix rencontrent les vikings rire assuré!!!