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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Abraracourcix, le chef gaulois, reçoit une missive de son frère, Océanonix, afin d'accepter que son neveu, Goudurix, vienne faire un petit séjour afin de devenir un homme. La vie citadine « l'amollit ». Parallèlement, les normands, menés par Olaf Grossebaf, se désespèrent de leur côté car ils connaissent tout, absolument tout, sauf une chose : la peur. Ils décident alors de se mettre en route et d'aller voir des peuplades qui pourront la leur enseigner. Et devinez par où va commencer leur « voyage d'étude » ? Oh, juste par hasard… Chez nos amis les gaulois, bien sûr !

Je n'avais pas relu cette BD depuis des années et c'est comme si je la découvrais. Goscinny et Uderzo n'avaient pas leur pareil pour faire ressortir tous les traits de caractère ! Et ayant moi-même des origines normandes (mais pas que), je peux vous assurer que c'est à peine caricaturé !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Encore une critique d'un album des aventures d'Astérix? me direz vous. Ben oui, mais celui-ci, c'est mon préféré!
Ahh , je l'ai déjà dit pour les précédents?
Il faut dire qu'avec tous les premiers albums de Gosciny et Uderzo, il est difficile, voire impossible d'établir un classement. Dès que l'on s'y plonge, on enchaîne les éclats de rire et on se dit : "ah, celui-là, c'est vraiment mon préféré" et cela se répète à l'infini.
Il faut dire que les personnages dans Astérix et les Normands sont sacrément bien campés. Tout d'abord, les Normands : C'est vrai qu'après avoir vu, avec délectation, la série "Vikings", on a du mal à retrouver Ragnar et Lathgertha, mais il est tout de même exact que , comme eux, ils ignorent la peur!
Et puis, il y a leur dénomination ( Grossebaf, Bathyscaf, Caraf, Dactilograf,...) Donc, nos amis du Nord viennent faire une voyage d'exploration culturelle et recherchent des éléments d'information sur "la Peur" et paf , "présent! - Non, Epaf, on ne t'as pas appelé! " ils tombent sur les irréductibles gaulois qui, manque de chance, ignorent tout de la peur! Les romains vont bien essayer de jouer les arbitres, mais ce n'est que pour mieux prendre encore plus de baffes et de part et d'autre!
Et puis il y a Goudurix, ce garçon mal élevé, aux cheveux longs, sorti directement des Sixties! Il a beau être insupportable, on finit par bien l'aimer et c'est tout de même grâce à lui que Assurancetourix peut (c'est tellement rare!), participer au grand banquet de fin d'album!!
Humour, suspense et grosses baffes (présent!) rythment le récit de ce magnifique album!

La prochaine fois, je vous parlerai d' Astérix Gladiateur, ce doit être mon préféré! ;-)
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Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les romains...Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur.
Et la vie n'est pas facile pour les légionnaires romains, qu'ils soient en Gaule, en Bretagne, ou même en mer !
Après avoir secouru avec succès les cousins de Bretagne, de l'autre côté de la Manche, nos héros, de retour chez eux, ne vont pas se reposer sur leurs lauriers.
Ils vont se lancer dans une nouvelle aventure encore plus extraordinaire et plus émouvante que les précédentes : jugez-vous mêmes !
Nous avons fait connaissance avec les Normands et leur chef Grossebaf, mais hélas, ils ignorent la peur et Grossebaf a décidé de faire un voyage d'étude en Gaule pour savoir ce que c'est.
C'est ainsi que par un matin pluvieux, Astérix, Obélix et Goudurix, neveu de Abraracourcix, voient arriver au loin un énorme drakkar qui rend Goudurix fou de terreur, car il a entendu parler des Normands et sait de quoi ils sont capables.
Alors que Goudurix rentre au village en courant, nos amis décident d'aller prévenir Abraracourcix avant d'entreprendre quoi que ce soit.
Les Normands veulent connaître la peur !
Mais hélas, ils s'aperçoivent bien vite que nos amis Gaulois ignorent cet état de chose. Ils s'apprêtent donc à repartir, furieux, lorsque Batdaf découvre dans la forêt Goudurix s'enfuyant, à toute vitesse, pour regagner Lutèce....
Annoncées, en avril 1966, par la superbe couverture du 340ème numéro de "Pilote", les nouvelles aventures d'Astérix et d'Obélix y seront publiées, en avant-première sous forme d'histoire à suivre, avant de paraître, en 1967, sous la forme du magnifique album qui est devenu, aujourd'hui, un classique incontournable de la bande-dessinée.
Il est incontestablement un des meilleurs de la série.

* réalisé à l'aide des résumés affichés chaque semaine dans le journal "Pilote" lors de la la parution sous forme d'histoire à suivre en double-planche
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Le très bon niveau se poursuit avec ce 9e album, prépublié et sorti en 1966. L'alternance « village » versus « voyage » semble s'établir depuis plusieurs albums déjà, cependant on a affaire ici à un contexte nouveau qui a le mérite de réunir avantageusement les deux situations, puisqu'il s'agit maintenant de découvrir sans se déplacer une civilisation étrangère qui s'installe le temps d'un album sur la plage du « petit village que nous connaissons bien ».

« le petit village que nous connaissons bien », c'est d'ailleurs ce que prétend le commentaire de la toute première vignette de l'album. A d'autres ! Vous aurez constaté comme moi que le plan cadastral du village évolue sans cesse et les débats font encore rage aujourd'hui pour localiser précisément le morceau de littoral grossi par la loupe de la page 3 focalisant sur les quatre camps retranchés. Les trois rochers qui émergent de la mer et représentés sur cette page seraient un indice. Les hautes falaises servant de décor à l'album me paraissent être également un indice de taille. Aux dernières nouvelles, le petit village se situerait dans un lieu aujourd'hui appelé « Erquy ». Dans les environs d'Erquy, on retrouve bien à la fois la plage, les falaises et les trois îlots. C'est par cette plage que les Normands débarquent.

L'assimilation des Vikings, ces fameux Normand ou « hommes du Nord » venus des contrées froides nous envahir à l'époque carolingienne, aux Normands « made in Normandie » qui habitent cette belle région aux vaches rousses, blanches et noires, sur lesquelles tombe la pluie ♫♪, est l'un des ressorts comiques permanent de l'histoire. A savoir, ces Normands-là ne rechignent pas à boire du calvados ou calva (page 10) dans les crânes des vaincus, inondent de crème tous leurs plats cuisinés (pages 9 et suivantes, tout y passe : soupe, escalope, poulet, sanglier, fraises, saucisses et même de la crème à la crème), chantent « Je veux revoir ma Normandie » (page 14), pratiquent le trou normand (page 14) et font des réponses de Normand (page 47).

Les allusions à notre époque (ou plutôt à l'époque de la parution de l'album) restent incontournables et omniprésentes dès les premières pages : le nom du facteur Pneumatix évoque le transport du courrier par air comprimé exploité jusqu'en 1984 par les PTT (page 5) ; le char sport de Goudurix est construit à Mediolanum (Milan) en référence au constructeur automobile Alfa Roméo (page 6) ; le Monkix est une danse endiablée de Lutèce qui parodie clairement le défunt Monkiss, populaire au début des années 60 (page 7) et dont les dernières traces n'existent que sur des vidéos de l'INA.

Assurancetourix va jouer un rôle essentiel dans cet album. Ses puissantes vocalises font tourner le lait des vaches (pages 34 et 36) et les petits et gros animaux de la forêt s'enfuient terrorisés tant l'entendre chanter est insupportable (page 36). Après la potion magique, le chant d'Assurancetourix est l'arme secrète qui sera plusieurs fois utilisée dans les albums. La réaction des animaux de la forêt aux péripéties de l'histoire devient un running gag (voir aussi le Tour de Gaule) et leur présence montre l'attachement revendiqué d'Uderzo à l'héritage de Disney.

La présence des femmes dans l'album – l'un des fils rouges de mes critiques des premiers albums – est encore confidentielle, malgré une petite avancée. J'ai recensé les personnages suivants : deux villageoises assistent à la tournée du facteur Pneumatix (page 5) ; six jeunes femmes stéréotypées et alignées participent au bal donné en l'honneur de Goudurix (page 7), on constate une réelle avancée depuis le premier bal animé par Assurancetourix dans Astérix le Gaulois, qui était exclusivement masculin ; une mère normande réprimande son fils qui ne veut pas manger sa soupe à la crème (page 9) ; une servante normande apporte un plateau de crânes remplis de calva (page 10) ; quatre villageoises dans la foule assistent à la harangue de Goudurix qui veut prévenir le village du danger que représentent les Normands (page 15) ; une villageoise s'adresse à Obélix qui recherche Assurancetourix (page 32) ; une fermière en train de traire une vache rousse blanche et noire ♫♪ s'adresse à Obélix (pages 34 et 36) ; et pour terminer, aucune femme n'est présente au banquet final (page 48), la pudeur reste de mise.

Une remarque encore et une pensée émue pour le mystérieux Océanonix (cité page 5), frère d'Abraracourcix et père de Goudurix, que l'on ne voit jamais et qui habite Lutèce. Malgré les nombreux déplacements à venir de nos héros à Lutèce, il ne sera plus jamais question de lui, il a semble-t-il disparu de la mémoire collective du village. Même quand Abraracourcix se déplace à Lutèce, c'est généralement pour rencontrer Homéopatix, le frère de Bonemine. Océanonix a donc rejoint Amérix (le frère d'Obélix qui apparaît dans La Serpe d'Or), dans le cimetière des héros oubliés de la série. Les auteurs se souviendront-ils un jour de l'existence de ces deux personnages ?

Pour cette fois, et de façon tout à fait exceptionnelle, Assurancetourix est invité au banquet final, en remerciement des services rendus et sans doute pour lui ôter toute envie de repartir pour Lutèce. Tandis qu'il joue d'un instrument sans chanter et danse sur la table avec Obélix et Goudurix, c'est automatiquement Cétautomatix qui se retrouve ligoté et suspendu à un arbre.

Je tiens à remercier pour terminer Stone et Charden à qui j'ai emprunté innocemment quelques paroles de chanson pour illustrer cette critique, dans une tentative de prolongation de l'humour de cet album. En Gaule, c'est bien connu, « tout finit par des chansons », pour paraphraser Beaumarchais et Astérix (page 46), et si Olaf s'est pris une grosse baffe, ce n'est que partie remise, les Normands ne sont pas venus faire la guerre, « leurs descendants s'en chargeront dans quelques siècles », annonce Olaf Grossebaf (page 31). Et ce sera alors peut-une autre chanson : la Chanson de Rollon…
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Cet album d' Asterix m'a intrigué, bien avant que je ne le lise.
Lors de sa parution, en 1967, plusieurs exemplaires étaient présents à l'étal de
la librairie dont je léchait régulièrement la vitrine! Pour une bande dessinée, c'était assez nouveau!
Servie par un scénariste et un dessinateur hors de pair, la série née avec
l' hebdomadaire Pilote prenait un irrésistible essor. Avec la parution d'un album par an, Asterix occultait un certain reporter à la houppe dont les aventures s' étaient fait cruellement attendre...
L' épisode, en lui-même, est un modèle d'humour déjà bien rodé par les auteurs: l'utilisation de ces terribles normands et d'un anti-héros très branché sur l'actualité de ces années 60 (musique jeune et voitures modernes) revisitées dans le prisme antique.
Le génie de Goscinny consistait à dérouler et découper le récit dans les sacro-saintes 44 pages (le retour des héros arrivait, aussi, beaucoup plus vite dans un nouvel épisode!) avec un thème peu ou pas visité en bande dessinée d'humour (la peur, dans Asterix et les normands).
L' utilisation des noms-gags pour les normands (comme pour les goths dans un album précédent) concourt aussi à la qualité de l' épisode et au succès phénoménal de la série.
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Encore des trouvailles : un peuple, les normands, qui veut apprendre ce que c'est que la peur !!! Et un jeune gaulois, Gourdurix, caricature de la jeunesse parisienne des années yéyé.
Pour une fois la potion magique n'est pas l'élément moteur de l'histoire, d'ailleurs, les normands ont aussi la leur, c'est le calva !
Goscinny prend un malin plaisir, à mélanger les références aux Normands scandinaves et celles aux Normands de la province française : calva, crème fraiche et répondes de Normand, etc.
Et, évidemment, ils débarquent en Gaule en chantant « Je veux revoir ma Normandie »
Enfin, pour une fois, Assurancetourix sera à l'honneur lors du banquet final, une fois n'est pas coutume !
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Après les bretons, on passe aux normands et l'ambiance est toujours à la franche rigolade !

Faut dire aussi que des normands qui viennent pour apprendre la peur chez nos irréductibles gaulois qui n'ont peur de rien sauf que le ciel leur tomber sur la tête, on n'est pas sorti de l'auberge. Et si on ajoute à cette soif de connaissance, l'idée saugrenue que la peur fait voler, on se demande clairement s'ils ne sont pas fous ces normands. Fous ou pas, la cuisine ils connaissent et tout passe à la crème et se termine par un crâne de calva, pas si fous que cela du coup ;-)

Pour changer, le barde Assurantourix si souvent bâillonné est le héros de ce volume et assiste même au banquet final où il assure joyeusement l'ambiance musicale. Pour le chant, si l'on en croit Goudurix, il faut qu'il monte à Lutèce où son talent serait clairement reconnu :-p

En attendant le sanglier du soir, n'oubliez pas que sans peur, il n'y a pas de courage et c'est la leçon du jour ;-)
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Le secret pour voler? Connaître la peur!

C'est ce que Grossebaf, chef des hommes du nord, les normands, a annoncé à ses hommes vouloir découvrir. Aussi décident t-ils de partir vers les rivages lointains pour semer la destruction et découvrir le secret de la peur!

Parallement, Goudurix, neveu du chef Abraracourcix, très sixties, vient d'arriver au village de son oncle pour parfaire son éducation. Obélix et Astérix se retrouvent chargés d'en faire un homme.
Problème, tout lui fait peur…

Une rencontre entre les Normands et ce jeune aventurier semble être inéluctable….

Un bon album que ce T9, rythmé, drôle; Obélix y joue un rôle important et démontre des qualités jusqu'ici peu développées.
Assurément dans le top 10 des aventures de nos deux héros!
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Quand les normands débarquent en Gaule, comme par hasard ils choisissent une plage non loin du village de nos irréductibles gaulois. Les Normands, grands amateurs de cuisine à la crème et de calva dans les cranes, sont à la recherche de quelqu'un qui pourrait leur faire découvrir la peur !! Évidemment, ce n'est pas avec le village d'à coté qu'ils vont pouvoir développer leurs connaissances !! le neveu d'Abraracourcix, Goudurix, leur semble être, la personne qui pourra le mieux les aider dans leur quête.
Dans cet excellent épisode, Assurancetourix va être un des éléments clefs de la réussite des gaulois !!
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Une nouvelle arrive au chef du village, le fils de son frère, Goldurix, s'amollit au contact de la vie citadine.. Et donc, de Lutèce, on l'envois dans le village gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur... Pour en faire enfin un homme.... Evidemment, les villageois ne s'attendaient certainement pas à le voir arriver dans un char romain ultra sport, la voiture de sport de l'époque... et à critiquer leur façon de danser... Bref c'est un jeune homme en pleine crise d'ado qui arrive, et qui ne pense que modernité... Alors comment, avec cette satyre de la jeunesse moderne au prétexte gaulois en vient-on aux Normands? C'est là qu'Uderzo a toujours plus d'un tour dans son sac... le chef Grossebaf monte une expédition... Parce que les Normands savent tout... sauf une chose ils ne connaissent pas la peur qui donne des ailes... Alors une curieuse expédition est décidée... et Goldurix terrifié en voyant arrivé les Normands qui ont déjà pillé Lutèce ne comprend pas pourquoi, dans le village tout le monde s'en fou... Un album drôle, avec toujours un prétexte gaulois pour faire une satyre... en fait sur des choses biens moderne;.. C'est très Uderzo... Album pour petits et grands....
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