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3,96

sur 439 notes
La bête à sa mère est un des plus mauvais romans que j'ai lu de ma vie. Ma principale déception vient du personnage principal qui est imbuvable. Je ne critique pas le fait que le personnage soit un parfait connard, mais le fait que le récit se concentre que sur le personnage principal, au lieu de développé d'autre personnages qui permettent d'equilibrer l'attitude du personnage principal. À la place, on se retrouve à suivre l'histoire avec un personnage qui donne plus envie de le frapper qu'autre chose. Je sais que le récit montrent les problèmes de la société, notamment ce qui touche les services sociaux, et qui, à cause d'un manque d'encadrement, sont responsables de la déchéance du personnage. Malgré tout ça, rien ne justifie le fait que le personnage soit misogyne et raciste. le côté hardcore et gore du romans est très surestimé. Ce n'est pas en me détaillant les différents manières que le personnage se masturbe ou la façon dont il tue des animaux pour que je trouve ça lourd à lire. Si vous recherchez du vrai hardcore, je vous conseille le manga Berserk de Kentaro Miura, de quoi vous traumatiser à vie
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J'ai détesté cette oeuvre, déprimante au possible.
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Tant de malheur dans une vie peut être à peine croyable, on se demande ce qui peut se passer dans la tête des jeunes, on en a un exemple ici. Goudreault a écrit un bon livre qui colle bien à la réalité des jeunes, de certains jeunes dirais-je plutôt, au prise avec des problèmes plus gros que nature. Pour les âmes sensibles, roman à lire à petite dose, car les émotions toujours à fleur de peau du protagoniste principal tendent à nous rentrer dedans.
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La mère du narrateur est atteinte maladie mentale. On ne sait laquelle, puisque les psychiatres changent de diagnostics et donc de traitement, la plongeant de la roue sans fin des dérèglements biochimiques. Alors qu'elle commet sa énième tentative de suicide ratée, dont son fils, qui a maintenant 7 ans, a toujours été témoin, celui-ci sera placé en centre d'accueil. L'identité de son père est inconnue. S'enchaîneront les séjours brefs et souvent violents en famille d'accueil. Il passera son enfance dans la stabilité, dans la ronde de familles d'accueil pas toujours très accueillante, et de l'incessant changement d'intervenants. Cela, ajouté aux sept années avec sa mère (dont il nie qu'elles aient eu un effet négatif sur sa vie) et à son mécanisme de répondre à la violence par la violence en font un indésirable. À 17 ans, on le place en logement supervisé jusqu'à sa majorité. Toute la hargne qu'il a accumulée contre les gens qui l'ont tenu loin de sa mère explose à ce moment.

La psychologie du personnage principal est d'une justesse éclatante, preuve que l'auteur oeuvre en travail social. On y retrouve une pléthore de contradictions, typique des personnes blessées qui vivent du déni. En plus, sa rancoeur s'actualise dans le plaisir qu'il a à faire du mal, notamment aux animaux, plus spécifiquement les chats qui croisent son chemin. Et il y en aura. À cet effet, le début du roman comporte des scènes très difficiles à lire, mais qui ne sont pas gratuites du tout.

L'enfant brisé qu'il a été et l'adulte qu'il est devenu fabulent et fantasment au sujet de ses retrouvailles avec sa mère, les raisons pour lesquels son père l'a abandonné et la famille qu'ils pourront enfin former. Autre témoignage d'un enfant brisé qu'on n'a jamais cru, il affirme toutes sortes de choses, les supportant par l'expression « c'est documenté », pour leur donner de la valeur. D'ailleurs, il lit tous les livres qui lui tombent sous la main, non seulement pour se distraire, mais pour se cultiver, devenir « intelligent ».

On suit son cheminement jusqu'à un événement fatidique mentionné d'entrée de jeu. On décèle les éléments qui jalonnent souvent le parcours type d'un enfant qui développera un trouble de personnalité asociale, ou de ce qu'on appelait avant un psychopathe.

On l'imagine bien, le narrateur est accro à la pornographie, la masturbation, la drogue, l'alcool, les sensations fortes. C'est un menteur compulsif qui invente les histoires nécessaires pour atteindre ses objectifs.

À travers des propos frappants, d'une écriture caustique ainsi que de l'humour qui va avec, on y lit bien sûr une critique sociale. On vit dans une société malade, chacun cherchant à servir ses propres intérêts. Mais aussi, et pour moi, surtout, une critique du système de protection de la jeunesse.

Un premier roman dérangeant de David Goudreault, gravé à la lame de couteau dans la chair. L'histoire d'une jeunesse imbibée de violence qui engendre la déviance comme moyen de survie. Une lecture qui fait mal, mais qui est nécessaire.
Lien : https://www.labouquineusebou..
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J'ai abandonné.. Je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire. Impossible d'accrocher au personnage principal. L'histoire en elle-même ne m'a pas donné envie de continuer afin d'en apprendre plus. C'est rare que ça m'arrive, en général je persévère, mais là non.
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Bien écrit avec un personnage bien croqué, qu'on apprend à aimer et détester. Les situations sont bien visuel et l'univers est cohérent!
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J'ai trouvé que l'histoire devenait redondante au bout de quelques chapitres. le personnage est détestable et je n'arrive pas à avoir de pitié envers lui. On suit la vie du jeune en découvrant avec lui les failles de notre société se qui est l'élément que j'ai le plus apprécié du roman, mais je trouve qu'on est laissé à notre faim.
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J'ai bien aimé. Une fois la lecture terminée, j'ai souvent eu en tête les mots suivants : c'est documenté !
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