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Que dire de ce roman policier pour le moins au vocabulaire coloré, vulgaire, un peu humoristique, très humain, à l'idée originale. Je crois qu'il faut avoir lu quelque chose de l'auteur pour apprécier son genre d'écrit et j'avais beaucoup aimé la série de la Bête, entre autres. le personnage de Maple est vraiment intéressant et l'auteur est très inspiré, on ne peut que la trouver sympathique. C'est un bon roman qui nous fait sourire, qui touche aussi beaucoup. Les thèmes abordés sont lourds et c'est bien fait malgré les moments un peu trop amplifiés. J'ai bien aimé, encore une fois.
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Je ne sais pas ce qui se passe avec cet écrivain mais j'aime et habituellement je n'aime pas ce style d'écriture et encore moins une histoire aussi rocambolesque. Il faut croire que cet auteur est un peu génial en parsemant son écriture de petites phrases « assassines » qui nous laissent bouche-bée et en état dangereux de réflexion. J'ai à peu près tout lu de cet auteur et je vais sûrement lire son prochain livre mais ne me demandez surtout pas pourquoi car je ne sais pas.
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Wow! Quel épopée que de suivre « Maple » dans son enquête pour coincer le tueur d'Hochelaga. Un language cru, des méthodes douteuses, un manque de savoir-vivre évident, Maple nous surprend toujours avec sa justesse du propos, bien vulgarisée! de bon moment de clarté et d'humour, de trahison et de vengeance, mais surtout de survie. Un autre livre incontournable de David Goudreault, qui nous ramène à la Bête et l'univers qu'il nous a déjà présenté.
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Si vous avez aimé la trilogie La bête à sa mère / La bête et sa cage / Abattre la bête, [https://avisdelecturepolarsromansnoirs.blogspot.com/2018/01/la-bete-sa-mere-la-bete-et-sa-cage-tuer.html] publiés en 2015/2016/2017, vous retrouverez l'ambiance et l'écriture caustique de David Goudreault, chroniqueur, poète, parolier, romancier… et travailleur social dont l'expérience professionnelle nourrit son inspiration créatrice.

Avec Maple admirablement représentée sur la couverture de première, l'auteur nous entraîne dans une histoire déjantée mettant en scène une vieille travailleuse du sexe de 57 ans en liberté conditionnelle, entourée de personnages tous plus colorés les uns que les autres, qui se donne pour objectif d'enquêter sur les meurtres en série entre autres de ses collègues péripatéticiennes et de punir le ou la coupable. Préparez-vous à plonger dans un univers glauque comme l'annonce en page liminaire le « traumavertissement » :

« Cette oeuvre de fiction déborde de violence, de références explicites au racisme, au multiculturalisme, à l'homophobie, à la claustrophobie, aux drogues dures, à la misandrie, à la misogynie, à l'exploitation sexuelle, aux homicides, aux féminicides et au suicide. Lecteurs sensibles, abstenez-vous. À l'aventure ! »

Utilisant à l'excès une plume incisive dans ce roman politiquement incorrect et corrosif, Goudreault décoche des flèches sur la gestion du milieu carcéral, l'administration de la justice, la réhabilitation, la protection de la jeunesse, le travail social, la santé mentale, les milieux littéraires, les services de police et de nombreux travers. le tout traité dans une narration et des dialogues crus, injectés d'une certaine dose d'humour exacerbée, de poésie et de descriptions savoureuses, comme dans ces quelques exemples :

« La danse du rouge et du bleu dans les beaux grands yeux bruns de Lamoureux relevait de la poésie. » (en référence aux gyrophares des voitures de police)

« Notre bulle de bonheur détonnait dans la grisaille ambiante de mars… »

« Il était chauve, mais portait une barbe dense. Comme la richesse dans le monde, il avait la pilosité très mal distribuée. »

« Dans ses grands yeux de morue morte à marée basse, j'ai vu un tressaillement de volonté, un spasme de contestation. »

« Fin d'après-midi, les pupilles dilatées au max, les paupières en guerre contre la gravité, elle était complètement défoncée. »

Et on pourrait en citer des centaines d'autres que vous pourrez découvrir de page en page.

Donc, si vous êtes à la recherche d'une lecture originale, d'oeuvre littéraire bien québécoise qui sort des sentiers battus, je vous recommande de côtoyer pendant quelques heures Maple, pour qui « à tendre l'autre joue, on vient vite à manquer de face » et que « pour que le bien se puisse, il faut parfois que le mal se fasse ».


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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J'ai dévoré ce roman comme j'ai dévoré la trilogie de la Bête. On y retrouve le même humour noir, la même belle plume qui sait transformer le laid en beau. Criant de réalité, avec un protagoniste troublé, mais attachant, on dévore les pages comme on dévore les épisodes d'une série Netflix. Si je pouvais l'effacer de ma mémoire pour le relire comme si c'était la première fois, je le ferais. Bravo David, tu avais mis la barre haute avec "La Bête", mais "Maple" est tout aussi magique
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Cela faisait longtemps que Maple trainait dans ma PAL au point que j'ai dû me rafraîchir la mémoire sur sur sa présence dans la trilogie de la Bête. On retrouve Maple à sa sortie de prison suite à son agression sur un policier dans la Bête. Elle apprend qu'un tueur agit dans le quartier Hochelaga et que les victimes sont des prostitués. Elle décide donc de mener sa propre enquête afin de trouver celui ou celle qui s'en prend à sa "gang".

Grâce à son expérience professionnelle, David Goudreault nous fait voir encore une fois le monde de la rue d'un autre oeil ou l'entraide et l'amitié côtoient la drogue et l'alcool. Moins dérangée entre ses deux oreilles que le naïf sociopathe rencontré dans la Bête, Maple est de nature plutôt entêtée et fonceuse, sans regard sur les possibles répercussions. On se l'imagine bien du haut de ses 57 ans, le corps meurtri par des années d'abus, les leggings léopard, le crop coat en minou et la cigarette au coin de la bouche s'imaginant être la réincarnation de Miss Marple. L'auteur ne lésine pas sur les stéréotypes sociaux et culturelles du monde de la rue et au-delà de l'humour, c'est ce qui rend ce roman vrai d'une certaine façon.

J'avais beaucoup d'attente sur ce roman par contre alors que j'avais adoré la Bête. L'écriture, l'humour et la psychologie des personnages m'avaient fasciné et j'espérais retrouvé tout ça ici. C'est réussi mais à un niveau inférieur, un peu comme un série télé qu'on essaie d'étirer mais où on a fait le tour du sujet. Belle finale par contre que je n'avais pas anticipée et malgré tout, j'ai trouvé Maple bien sympathique.
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37. Maple - David goudreault - c'est l'histoire de Maple, une ancienne prostituée qui sort de prison. Elle tente de trouver l'homme qui tue des prostituées dans le secteur.

- je n'ai pas tellement aimé. L'écriture tarabiscotée de David Goudreault ne m'a pas du tout accrochée. J'ai eu du mal à comprendre l'histoire par bouts. Je perdais le fil.
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Préquel réussi de la trilogie "La Bête" .Le personnage de Maple est très attachant et l'histoire est rythmée, imprévisible et pleine de rebondissements. Les références au quartier d'Hochelaga sont riches et habiles. Pour les gens familiers avec le secteur c'est un plus. Possiblement la fin de l'univers de "La Bête".

Je recommande.
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Un polar déjanté peuplé de personnages rocambolesques et dans lequel l'histoire se déroule dans l'univers des marginaux : prison, maison de transition, la rue d'un quartier pauvre. Maple, une prostituée fraîchement sortie de prison, va enquêter sur le meurtre de prostitués avec l'aide de quelques alliés inattendus.

Seul hic : des passages sur des opinions politiques et sociales qui semblent un peu plaqués. On sent trop la critique de l'auteur qui tente de se cacher ainsi derrière son narrateur.


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Un mélange juste et raffiné de trash, de vulgaire et de poésie. Les derniers instants sont à couper le souffle tant ils sont captivants et remplis d'actions, une fin qui vaut certainement les détours que nous fait prendre maple. Seul bémol, j'ai trouvé les changements de scène légèrement abusif tout au long du récit ce qui coupe la lecture en de trop nombreux fragments. Je recommanderais tout de même!
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