Le jour où j'ai appris à vivre

thèmes positifs qui sont dans l'air du temps ; Gounelle surfe gaiment.
j'ai passé un bon moment.

A plusieurs reprises déjà, j'avais croisé le nom de cet auteur dans des comptes-rendus de lectures et il me paraissait intéressant.
J'ai donc emprunté cet ouvrage en bibliothèque. (Avant le confinement !)

J'ai ressenti de l'ennui, beaucoup d'ennui au point d'envisager d'abandonner ma lecture, chose qui ne m'est guère arrivée dans ma longue vie de lectrice.

Je suis pourtant familière d'ouvrages de développement personnel, ce roman m'a paru tellement tarte à la crème, lourd de poncifs.
Prenez quelques copiés collés issus de sites de développements personnels, de livres, de syllabi de psychologie, enrobez les de l'histoire d'un avocat en mal d'amour, en perte de repères, j'ai presque envie de dire vulgairement dont la vie part en…

Quelques instant de grâce dans les dernières pages ont fait poindre l'émotion, hélas, ceux-ci n'effacent pas totalement le déplaisir et l'agacement souvent suscité par ce bouquin.

A prendre ou à laisser, pour ma part et de manière totalement subjective, je coche la seconde option.

Comment accueillerait-on la nouvelle de notre mort à venir ? C'est ce qui arrive à Jonathan un jour alors qu'il se balade tranquillement à San Francisco. Alors tout bascule dans sa vie et il se réfugie chez une tante qu'il apprécie beaucoup et réciproquement.
Apprendre à vivre, c'est qu'il va faire en revisitant sa vie, en réfléchissant à ce qui est important pour lui, à ses valeurs, à ses relations avec les autres...
Je ne sais pas s'il en est de même pour vous. En ce qui me concerne, avec les romans de Laurent Gounelle je chemine au rythme de ses personnages et j'en retire toujours quelque chose pour ma vie personnelle. Alors j'en redemande et je compte bien découvrir d'autres titres de lui parce que cela me fait du bien.

"Le jour où j'ai appris à vivre" est à l'image des précédents "romans" de Laurent Gounelle. Pourquoi ai-je mis des guillemets, me demanderez-vous peut-être?
C'est la catégorie qui est inscrite sur la couverture, mais je ne trouve pas que le terme soit approprié. L'idée de départ est de faire passer un message , une philosophie de vie, mais l'histoire qui sert de toile de fond à l'auteur pour développer ses théories, est, excusez le terme, un peu "nunuche". Un arrière-goût à l'américaine.
Certains incidents sont plaqués parce que Laurent Gounelle ne semble pas savoir comment amener le fruit de sa réflexion. C'était déjà le cas de ses ouvrages précédents.
Par exemple, je ne comprenais pas pourquoi à la fin du livre, alors que tout va bien, il fait tomber sa fille de la balançoire. Je me disais qu'il était trop tard pour relancer l'histoire. En fait, il s'agissait tout bêtement de la faire tomber nez à nez avec un ......... trèfle à quatre feuilles! C'est lourd, pas très fin, le lecteur avait déjà compris le dénouement, ce n'était pas la peine d'y aller avec de gros sabots.
Vous comprenez maintenant pourquoi je dis qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre littéraire,mais comme une parabole plutôt, qui sert de véhicule à sa philosophie du développement personnel. Un mélange d'anecdotes pas toujours très plausibles alors que je partage les quelques grands principes énoncés (voir les citations que j'ai choisies).
En conclusion, lorsque j'ai envie de lire un texte sur le développement personnel, je préfère un ouvrage théorique avec des exemples plutôt qu'un livre romancé.

Je suis ravie d'avoir découvert les écrits de Laurent Gounelle. "Le jour où j'ai appris à vivre" est le genre de livre à glisser après une lecture difficile, un livre qui fait du bien, une histoire apaisante.
Je me suis procuré deux autres romans de Laurent Gounelle cette semaine et je pense les lire prochainement. J'espère y retrouver sa jolie plume et le même style rassurant et apaisant.
À lire sans hésiter !
Lien : http://www.leslecturesdelily..

Première lecture de cet auteur et je dirais que ce livre est agréable à lire.
Pas très marquant, pas de grande révélation, mais l'auteur met le doigt sur nos travers, dans cette société que nous avons tissée...
L'histoire nous invite à nous poser, à regarder vraiment l'autre, à prendre le temps de respirer et de se reconcentrer sur ce qui est vraiment essentiel dans nos vies mouvementées.
Une piqure de rappel qui ne fait pas de mal de temps en temps ;-)

Jonathan est assureur à San Francisco. Récemment divorcé, il vit au jour le jour une vie qui ne lui convient plus. Il ne se retrouve ni dans la façon dont il fait son travail, ni dans les rapports qu'il entretient avec ex-femme. Un jour une bohémienne lui révèle qu'il ne lui reste qu'un an à vivre. Cet événement va l'inviter à se plonger en lui-même afin de se transcender.
J'avais beaucoup apprécié Dieu voyage toujours incognito, mais j'ai trouvé ce roman un peu moins intéressant. La remise en question du personnage principal passe par une succession de conversations avec sa tante, puis nous assistons à une transformation radicale qui ne semble pas très réaliste. Malgré cela, les conseils apportés l'auteur reste très utiles comme pratiquer la gratitude et adopter un point de vue positif sur les événements.

Il était une fois, à l'annonce d'une mauvaise nouvelle, un Jonathan qui prend conscience de comportements, de situations peu élogieuses dans sa vie. Aidée par une tante manipulatrice, moralisatrice et au savoir-être vraisemblablement exemplaire, nous sommes les témoins d'un changement radical de l'attitude de Jonathan, tant dans son milieu professionnel que dans son quotidien....bienvenue au pays des «bisounours». Certes mon propos est peu charitable , mais c'est bien le sentiment que j'ai eu.
Nous rêvons tous d'un monde où les individus se respectent, sans entourloupes ni coups bas, un monde de confiance, de respect mutuel. Il se trouve que ce roman est très caricatural de cet environnement idéal. Peu crédible tant dans le scénario que dans l'analyse des personnages. L'écriture est peu convaincante et les personnages superficiels. Un roman que je vais vite oublier.

Une lecture qui pourrait en faire réfléchir certains.
Losqu'une bohemienne lui annonce qu'il va mourir, Joel est anéanti. Puis grâce aux belles parole de sa tante. Il commence à voir les choses différemment, en plus serein, plus positif . Sa vie prendra un autre sens.

Nous vivons dans un monde hyper connecté, toujours dans la performance. Il serait temp de voir les choses autrement et ce livre peut vous eclairer sur le sens de votre vie. Qui vous êtes , ce que vous faites?

C'est la première fois que je lisais un roman de Laurent Gounelle, et je ne sais pas si je renouvellerais l'expérience.
ce roman se lit très bien, une lecture rapide.
mais ce qui me chagrine c'est pas l'histoire, c'est la forme.
j'ai dévoré les 50 premières pages, et pendant une centaine de pages, je me suis ennuyée ferme, quand Jonathan est chez sa tante Margie, et qu'ils refont le monde. ce n'est qu'une suite d'anecdotes scientifiques, biologiques sans réelle histoire derrière. a ce moment là, je n'avais plus l'impression de lire un roman mais un bouquin scientifique. j'ai même failli stopper la lecture moi qui n'abandonne jamais un livre en cours de route.
je ne comprenais pas pourquoi tous les protagonistes vivaient leur histoire dans leur coin, je trouve qu'il n'y a pas de lien, et c'est dommage. Car l'histoire en soi est bonne.
heureusement les dernières pages ont remonté mon avis sur ce roman.