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Citations sur Le philosophe qui n'était pas sage (187)

- Ça va devenir très vicieux, reprit-il, un sourire aux lèvres. D'un côté on va susciter le désir de ces sucreries en les mettant incessamment sous les yeux des Indiens, et de l'autre, on va continuer de leur faire croire qu'un beau corps est un corps mince.
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Qui avait-elle choisi pour focaliser tous les regards et captiver l'attention des spectateurs ? Qui ? Une vieille peau toute ridée !!!
- Je ne comprends pas ta colère..., dit Elianta en s'approchant de lui.
- Fais pas l'idiote.
- J'ai fait de mon mieux pour répondre à ta demande.
- Arrête de te foutre de ma gueule, tu veux ?
- C'est pourtant vrai...
- N'en rajoute pas. Casse-toi.
Chimalis est une beauté parfaite. Son âme est la plus pure qui soit... Si tu en doutes, demande aux autres. Tout le monde te le dira...
- Beauté parfaite... Beauté parfaite... Elle a gagné le concours des maisons de retraite ?
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- Tant que les Indiens resteront dans cet état, ils seront intouchables.
- Cet état ?
- Ils sont pleinement eux-mêmes...
- Je ne vois pas ce qu'ils pourraient être d'autre.
- Ils sont centrés, conscients, dans l'Etre...
- Mouais... Tu peux traduire en langage courant, philosophe ?
(...)
- Ce que je veux dire, c'est qu'ils vivent chaque instant intensément, sans rien attendre,sans penser à ce qu'ils feront dans cinq minutes, dans une heure, ou la semaine prochaine. Quand ils regardent une fleur, ils regardent une fleur. Quand ils écoutent quelqu'un, ils écoutent quelqu'un. Quand ils mangent un ananas, ils mangent un ananas...
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- J'ai appris pour ton arc, dit Krakus.
(...)
L'homme le regarda, l'air étonné et amusé à la fois.
- Mais de quoi parles-tu ?
- De ton arc, bien sûr.
- Je n'ai pas d'arc.
(...)
- Je t'ai vu hier avec. T'en avais un magnifique, splendide ....
- Hier peut-être, mais aujourd'hui je n'ai pas d'arc. C'est ainsi, dit-il le plus tranquillement du monde.
-Tu dois le regretter, dis pas le contraire ! Ça doit bien te décevoir un peu, quand même !
- Cet objet n'existe plus. Pourquoi serais-je déçu de quelque chose qui n'existe pas?
Krakus s'emporta.
-Hier, il existait bien, quand même !
- Mais hier a disparu, mon ami. Nous sommes aujourd'hui, toujours aujourd'hui.
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Qu'est-ce qu'ils doivent s'emmerder ! se dit Krakus. Décidément, il ne comprenait pas l'engouement des journalistes et des chercheurs pour ces "peuples premiers", comme ils disaient. Encore un enrobage sucré pour édulcorer la réalité. Des primitifs, oui. Et si ces sauvages étaient heureux, c'était de toute évidence parce qu'ils étaient simplets. Des retardés mentaux, c'est tout. D'ailleurs, ne dit-on pas "imbécile heureux" ? S'il fallait devenir idiot pour s'épanouir, lui, Roberto Krakus, préférait garder ses tracas et ses malheurs. Ca mettait au moins un peu de piment dans son existence.
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Ce que je veux, poursuivit Sandro, c’est les rendre malheureux chaque heure, chaque minute, chaque seconde de leur vie, jusqu’à la fin de leurs jours.
Ce que je veux dire, c’est qu’ils vivent chaque instant intensément, sans rien attendre, sans penser à ce qu’ils feront dans cinq minutes, dans une heure, ou la semaine prochaine. Quand ils regardent une fleur, ils regardent une fleur. Quand ils écoutent quelqu’un, ils écoutent quelqu’un. Quand ils mangent un ananas, ils mangent un ananas…….Ils sont… libres.
Ils doivent apprendre à appeler la pluie « mauvais temps », les jeunes pousses des « mauvaises herbes », certaines senteurs des « mauvaises odeurs », etc.
Ce qu’il faut, dit enfin Sandro, c’est commencer par les rendre inconscients, leur endormir l’esprit, engourdir leur âme.
Il faut les amener à voir négativement des choses neutres.
On va les habituer à étiqueter négativement ces choses, et ils finiront par les voir ainsi. Les mots guident le ressenti.


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-De quoi penses-tu que ton corps est constitué?
-Tu es ce que tu manges...Or que manges-tu?
-Tout ce que tu absorbes vient de la nature. C'est pourquoi là nature est en toi, ce sont ses atomes qui te constituent. C'est pour ça que nous sommes liés, indissociables. C'est pour ça que l 'esprit de la nature est en toi.
-En t'éloignant de la nature, tu t'éloignes de "ta"nature...
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La nature ne se révèle qu'à ceux qui prennent le temps de l'écouter
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Les adultes ne venant presque plus l'écouter, Mojag avait décidé de s'adresser aux petits. Eux savaient encore aller au-delà de l'apparence de la vieillesse. La pureté de leur cœur n'avait d'égale que l'innocence de leur regard.
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L'homme a bel et bien besoin de s'adonner à toutes sortes d'occupations, qu'elles soient physiques, intellectuelles ou émotionnelles, pour éviter à tout prix de s'interroger sur lui-même, sa vie, le sens de son existence, et être confronté à l'insupportable absence de réponse et à la mort...De l'investissement dans les tâches professionnelles à l'abandon de soi dans le plaisir en passant par toutes les formes de distraction, l'homme faisait tout pour oublier, pour s'oublier...
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