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3,02

sur 268 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette histoire est une sorte de réécriture du très grand Orgueil et Préjugés de Jane Austen, avec un petit côté sanglant et gore, car les demoiselles Bennet, en plus de se chercher un mari, vont devoir se battre contre les zombies.
J'ai beaucoup ris au cours de ma lecture, car les situations devenaient plutôt cocasse avec ces zombies – oui ce n'est pas fait pour être effrayant du tout. L'auteur a vraiment repris l'oeuvre de Jane Austen, pour y glisser sa patte, ses innommables, un peu de sang. Certains passages, sont carrément copié collé de l'oeuvre, mais la plupart sont modifiés pour y rajouter ce côté comique et un peu fou. On nous parle d'entrainement en Orient, d'Honneur, d'esprit guerrier. Elizabeth, en plus d'être la jeune fille intelligente que l'on connait, est aussi une guerrière impitoyable. Elle est beaucoup plus violente que dans l'oeuvre original et très amusante. Ceci dit, j'aurais tout de même un petit reproche à faire : c'est son envie de butter tous ceux qui ne sont pas d'accord avec elle. J'ai trouvé ça un brin énervant au bout d'un moment. « Décapitons machin, décapitons bidule », ça va bien deux minutes. L'important c'est tout de même de battre les zombies dans un premier temps, pas de régler ses comptes.
Il y a aussi quelques incohérences, on reproche aux femmes à la fois de ne pas être féminine quand elles se battent, mais en même temps on méprise presque celles qui ne savent pas se battre (bon ceci étant dit, c'est une incohérence qu'on retrouve beaucoup en vrai, de nos jours, des paradoxes sur ce que l'on demande aux femmes).
Mais c'est une oeuvre comique, c'est drôle et j'étais tellement contente de retrouver cette histoire, même sous un jour nouveau, que je me suis régalée à la lecture. C'était aussi amusant de voir les différences avec l'oeuvre originale et la façon dont l'auteur a manié le récit.

Bref, sans être une lecture impérissable, j'ai trouvé ça plutôt sympathique, et j'ai maintenant très envie de voir le film.
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Je ne connais Jane Austen et son univers que de nom et de réputation, car je n'ai jamais pris la peine d'en lire un roman. Même si je pense que j'aurais pu aimer.
Alors celui-ci m'a beaucoup attiré car il mélangeais l'univers Austen, que je voulais découvrir et des zombies, l'une de mes créatures favorites.
Et je n'ai pas été déçue du résultat. C'est prenant, vraiment bien tourné et on s'y croirait !
Dans la même lignée que "Victoria, reine et tueuse de démons" et "Abraham Lincoln, chasseur de vampires", livres que j'ai également lus et énormément appréciés par leur originalité.
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Les réécritures de classiques sont à la mode. Ici, c'est Jane Austen qui passe à la sauce zombie et étonnamment, cela passe très bien. Il faut évidemment prendre cela au 2ème voire 3ème degré, c'est du moins mon cas car j'aime beaucoup l'oeuvre de Jane Austen et me suis prêtée au jeu.
Bon, la satire sociale de l'original s'affadit mais c'est plutôt drôle et réussi. On retrouve les personnages austeniens dans des situations pas ordinaires (combattre des zombies pour aller rendre leurs visites sociales).

A partir de 14-15 ans
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Comme le titre l'indique, Orgueil, préjugés et zombies est un hommage et/ou une parodie du célèbre roman Orgeuil et Préjugés de Jane Austen.

J'ai lu le roman de Jane Austen il y a plus d'une dizaine d'années et ai vu les deux adaptations cinématographiques. Je peux donc dire que c'est une histoire qui me plaît et que j'avais hâte de découvrir la version de Seth Grahame-Smith.

Ici, l'auteur respecte parfaitement la trame de fond, nous retrouvons donc les différents personnages du roman, le contexte historique, les principaux événements qui marquent la vie de la famille Bennet… Elizabeth vous plaira donc toujours autant par sa force de caractère et son impertinence et M. Darcy devrait continuer à faire battre le coeur des plus romantiques d'entre nous.

Mais ce que j'ai préféré, c'est la capacité de l'auteur à s'approprier le style si particulier de Jane Austen et sa manière de tourner en dérision les codes de la société anglaise de son époque. On retrouve parfaitement dans le roman, cette obsession du statut social, de l'argent et la question de la place de la femme mis en avant dans l'oeuvre originale. Je ne dirais pas que l'élève a dépassé le maître, mais force est de constater que sa copie est plus qu'honorable.

L'auteur ne s'est pas contenté d'un simple copier-coller ; il a apporté un nouveau dynamisme au récit grâce à la présence de zombies. En plus d'être originale, cette idée a le mérite de démontrer un certain culot de sa part. En touchant au chef-d'oeuvre de Jane Austen, il a pris le risque de s'attirer les foudres des puristes…

Pour ma part, j'ai trouvé l'idée d'introduire ces viles créatures dans la vie des soeurs Bennet plutôt intéressante. D'un caractère farouche, être tueuse de zombies semble d'ailleurs plutôt bien convenir à Elizabeth qui prend sa tâche très au sérieux. Et c'est là que le côté parodique prend tout son sens. L'auteur finit ainsi par tourner en dérision la personnalité de notre héroïne dont le sens de l'honneur extrême la pousse même à s'auto-mutiler ou à vouloir égorger notre cher M. Darcy… Vous aurez compris qu'il faut lire l'histoire au second degré pour pouvoir l'apprécier.

Quant au côté zombie, j'ai regretté qu'il soit finalement peu exploité du moins au niveau « visuel ». Les zombies ne m'ont pas semblé être une réelle menace puisque les affrontements avec ces derniers sont très vite expédiés. N'espérez donc pas de grandes scènes de bataille ou des situations angoissantes mettant véritablement en danger nos protagonistes.

Enfin, deux points m'ont chagrinée dans le roman. Tout d'abord le fait que le dernier tiers du livre perd de son panache. L'auteur s'éloigne peu à peu du style de Jane Austen pour tomber dans la romance classique avec ses tergiversations agaçantes. Dommage, car du coup, le charme n'opère plus. Et le point qui m'a fait vraiment agacée est la fin ! Avoir appris toute sa vie à combattre pour ça… Mais, j'aime à croire que c'est une manière pour l'auteur de nous offrir une dernière critique de la société anglaise de l'époque à moins que ce ne soit là que la représentation d'un déprimant déterminisme.

En conclusion, je vous conseille de dévorer l'oeuvre originale avant de vous jeter sur ce roman. Dans le cas contraire, je pense que vous passerez quand même un bon moment de lecture, mais vous vous priveriez de tout ce qui fait vraiment le charme du roman : les multiples références à l'oeuvre de Jane Austen.

POUR ALLER PLUS LOIN : il existe une version cinématographique du roman que je n'ai pas encore vue.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Amusant... Délassant... mais avec un goût de trop peu...

Trop peu de quoi? de zombies, pardi !

Je peux parfaitement comprendre la passion de Seth Grahame-Smith pour Jane Austen. La critique des moeurs de l'Angleterre du XIXè siècle est brillante. Les portraits de jeunes filles sont incroyables de modernité. L'écriture (de Jane Austen) est ciselée, précise, implacable et impeccable, elle nous livre une étude de la "bonne" société anglaise qui fait sourire et réfléchir. OK, tout cela pour Jane Austen.

Que fait Seth Grahame-Smith? Il ajoute des zombies. Des innommables. Ils ressortent de leur sépulture s'ils n'ont pas été dûment décapités et brûlés (le plus souvent) au moment de trépasser. L'origine de l'épidémie est inconnue, il n'y a pas de remède, la chanson est connue. Il ajoute aussi un peu d'orientalisme en mettant des ninjas, des dojos, des arts martiaux (avec cette chouette opposition entre noblesse qui privilégie le Japon et les moins nantis qui iraient se former en Chine, considérée comme plus rustre). On cherche toujours le type qui est arrivé à pieds par la Chine... (désolé, cette contrepèterie est plus forte que moi, dès qu'il est question de Chine)

A part cela, on reste dans du Jane Austen. Les divergences par rapport à la trame de base sont assez faibles. Les filles Bennet sont de fortes têtes. Elles seront 3 à se trouver un mari, pour le plus grand bonheur de leur grue (non, ce n'est pas une posture de Kung-Fu...c'est juste une insulte...) de mère. Mais il faut rendre à César ce qui lui appartient (tout en félicitant le traducteur), Seth Grahame-Smith reproduit très fidèlement l'esprit d'Austen. Ses dialogues ne dépareraient pas dans les romans de l'auteure britannique. Les rares situations cocasses (ou plus tendues) avec les zombies ajoutent une touche décalée.

Oui, mais voilà, une touche. Pas davantage. C'est clairement insuffisant à mon avis et le gore ne suit pas non plus. OK, j'ai eu tort de croire que l'on allait avoir du Walking Dead en dentelles... Au final, il est clair que Seth Grahame-Smith s'est fait plaisir, et je suis content pour lui...

Si Seth Grahame-Smith cherche de l'inspiration, je lui conseille de lire Tolstoï avec l'admirable Guerre et Paix et Zombies ou Dostoïevski et son redoutable Crime et Châtiment et Zombies...
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Angleterre, début du XIXème siècle. Une épidémie décime le pays depuis une cinquantaine d'années, laissant derrière elle des morts-vivants qui tuent les vivants restants ou les contaminent. La famille Bennet, vivant dans le comté de Hertfordshire, est justement l'une des familles qui protège le village contre les zombies. M. Bennet a en effet choisi de faire de ses cinq filles (Jane, Elizabeth, Mary, Catherine et Lydia) de grandes guerrières, notamment en les envoyant en Chine pour qu'elles apprennent les arts martiaux au monastère Shaolin. Elizabeth est d'ailleurs particulièrement impressionnante dans sa maîtrise du combat, et est à elle seule ou presque la protectrice du comté. Ce choix de M. Bennet s'est bien entendu fait au détriment de Mrs Bennet, qui aurait préféré préparer ses filles au mariage. C'est sans compter sur l'arrivée de M. Bingley à Netherfield, accompagné de son ami M. Darcy, qui n'est rien de moins qu'un des plus grands combattants du pays...

La première chose particulièrement remarquable qu'il faut souligner dans ce roman, c'est sa fidélité à celui de Jane Austen, autant dans l'intrigue que dans le style : en effet, si l'on n'excepte bien sûr l'existence de zombies et des arts martiaux dans l'Angleterre du XIXème siècle (et les conséquences que cela incombe), Seth Grahame-Smith a conservé une bonne partie de l'histoire originelle, ainsi que les personnages principaux (même s'ils sont transformés). On est ici dans le principe du mash-up, qui a pour but de combiner des oeuvres qui sont tombées dans le domaine public avec des éléments fantastiques ou anachroniques. le seul élément qui me semble vraiment tronqué dans cette version d'Orgueil et préjugés, c'est l'importance moindre donnée à l'aspect psychologique du récit, et donc des personnages : l'intérêt ne se situe plus du tout dans la complexité intérieure d'Elizabeth Bennet, mais plutôt dans son habileté à manier les arts martiaux !

Je dois dire que cette vision d'Elizabeth Bennet, de ses soeurs et de ses parents, de Darcy, ou encore de Bingley (pour ne citer qu'eux), mais également les dialogues ou les situations créées par Seth Grahame-Smith, m'ont franchement fait sourire : on est vraiment ici face à une très bonne parodie du roman de Jane Austen, en ce qu'elle respecte l'oeuvre, ne la dénature pas complètement, sans pour autant lui rester totalement fidèle, ici en gagnant en dérision... On pourrait tout de même regretter que la présence des zombies soit peut-être trop discrète et sobre pour vraiment pousser la parodie à son paroxysme...

Cette lecture fut un très bon divertissement, mais elle ne peut seulement être faite dans de bonnes conditions qu'après avoir lu Orgueil et préjugés : l'intérêt en deviendrait en effet inexistant sans la comparaison avec l'oeuvre-source !
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L'idée de réécrire un grand classique de la littérature en ajoutant des zombies est excellente et l'adaptation cinématographique très réussie mais même si certains passages sont vraiment à la hauteur de ce qu' on pourrait espérer, d'autres sont de mauvais goût et la charge satirique est parfois trop forte. Une lecture mitigée. Je recommanderai plutôt le film.
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"Orgueil et préjugés" à la sauce Zombies ! Voilà une curiosité qui mérite le détour. Je suis plutôt fan de Jane Austen et je me demandais bien ce que ce mélange pouvait donner. A vrai dire, je ne suis pas déçue, loin de là. Je me suis complètement laissée emporter, sans arrières-pensées (audace, scandale, trahison envers Jane Austen, quelle importance !). Ce roman est un super divertissement, qui fera peut-être découvrir Jane Austen aux amateurs de zombies ! Même si je pense qu'on n'en apprécie totalement l'humour que si on a lu l'original. Alors, certes, on y perd le côté social, voire même féministe des romans de Jane Austen, puisque les soeurs Bennett ne sont plus des femmes fragiles et dépendantes, mais de véritables guerrières imbattables et réputées. Mais on y gagne en humour et en décalage. Et moi j'ai hâte de découvrir les prochains dès qu'ils seront traduits !
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J'avais entendu parler il y a un moment déjà d'une réadaptation du célèbre Orgueil et Préjugés de Jane Austen sous le nom d'Orgueil et Préjugés et Zombies (en anglais Pride and Prejudice and Zombies), mais sans vraiment y penser, d'autant plus que je n'ai jamais lu l'original.
Jane Austen ne m'est pourtant pas totalement inconnue, puisque j'ai lu au moins son grinçant Northanger Abbey (également connu en français sous le nom de Catherine Morland). Je l'ai d'ailleurs bien apprécié pour la naïveté aussi risible que touchante de l'héroïne, qui ne connaît le monde qu'à travers les romans.
Bien sûr, je connais un peu l'histoire d'Orgueil et Préjugés comme tout le monde. J'ai même découvert en discutant avec mes collègues que l'un d'entre eux, pourtant peu porté sur la lecture, a lu Orgueil et Préjugés ; raison de plus pour que je m'y mette après la version "zombifiée".
Orgueil et Préjugés et Zombies est donc une adaptation par Seth Grahame-Smith, dont l'originalité est de conserver une importante proportion du texte original d'Orgueil et Préjugés tout en y intégrant parfaitement l'épidémie de zombies qui menace en permanence la campagne anglaise. Mr Bennet, dont le principal souci est désormais de "maintenir ses filles en vie", les a envoyées quelques années plus tôt en Chine, où un sévère maître Shaolin leur a enseigné les arts martiaux. le décor est donc planté dès le début de l'histoire : Elizabeth Bennet et ses soeurs sont des guerrières, ayant toutes juré de défendre leurs terres contre les morts-vivants.
Mais la persistance du texte original donne lieu à quelques associations étonnantes. Ainsi, quand Darcy et les Bingley font devant Elizabeth le portrait de la jeune fille idéalement "accomplie", ils ajoutent à la connaissance de la littérature et des ouvrages de dames celle des arts martiaux. le mépris de Lady Catherine de Bourgh, la tante de Darcy, pour Elizabeth n'est pas seulement dû à sa condition ou à la réputation de sa famille, mais aussi à son style de combat chinois alors que Lady Catherine tient en très haute estime le style japonais de Kyoto. La confrontation entre les deux femmes se fait d'ailleurs sabre à la main, dans le dojo personnel de Lady Catherine et avec l'intervention de ninjas à son service.
De même, Darcy s'oppose à l'union de Jane Bennet et de son ami Bingley parce qu'en plus du comportement déplorable de sa mère et de ses plus jeunes soeurs, il croit que la maladie de Jane est le premier symptôme du mal qui fera d'elle une zombie à terme. Si cela se révèle faux pour Jane, ce ne sera pas le cas de Charlotte Lucas, qui décide de lutter jusqu'au dernier moment contre le mal en ne pensant qu'à vivre les derniers mois d'humanité qui lui restent aussi normalement et heureusement que possible avec son nouvel époux, Mr Collins.
Elizabeth elle-même, qui a déjà la langue assassine dans l'oeuvre originale, joint le geste à la parole dans Orgueil et Préjugés et Zombies, parlant sérieusement de poignarder Darcy pour l'affront qu'il lui a fait ainsi qu'à sa soeur Jane. Lorsqu'elle découvre par la suite à quel point elle s'est trompée sur son compte, elle n'hésite pas à s'infliger des cicatrices pour se punir de ses fautes comme le lui a enseigné son maître.
En bref, Orgueil et Préjugés et Zombies est une lecture rafraîchissante, qui ne changera pas ma vie, mais qui m'a fait passer un bon moment à imaginer les héroïnes de Jane Austen, sans doute un peu irrévérencieuses mais peu portées sur la bagarre apocalyptique dans l'original, confrontées à une invasion de morts-vivants. Peut-être devrais-je aussi me mettre à un autre roman dans la même veine, Raison et Sentiments et Monstres marins (en anglais Sense and Sensitivity and Sea Monsters) ?
Lien : https://clairebillaud.blogsp..
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Lu en français.

On m'a offert "Orgueil et préjugés et zombies", il y a des années pour un anniversaire. Je suis une grande fan de Jane Austen alors j'ai eu beaucoup de mal à le lire. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et comme je ne suis pas très courageuse, j'avais un peu trop peur de le commencer.

Parce qu'il a fallu que je diminue un peu ma PAL, j'ai décidé de tenter l'aventure. Elle ne fut pas aussi horrible que je l'imaginais. C'est un bon livre qui suit une grosse partie de la trame du livre initial. J'ai passé un bon moment mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire. Cependant, je trouve que l'auteur à fait un bon travail pour rendre le lien entre les zombies et le chef d'oeuvre pas grotesque du tout. Et pour cette raison, je suis contente de l'avoir lu. de mon point de vue, c'est un bon livre pour les vacances d'été ou pour simplement se changer les idées.
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