AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 1553 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Est-ce que j'ai déjà lu du Grangé ? Je vous en pose des questions, moi ? Il faudrait, pour répondre à cela, draguer les bas-fonds de ma mémoire, laquelle, étant percée comme une écumoire, ne rendrait pas la tâche aisée. Dans la lie des souvenirs épars, rien ne semble s'y rattacher même si certains titres ne me sont pas étrangers, le Concile de pierre notamment. L'ai-je lu ? Impossible de le savoir... Partons du principe, pour simplifier, que c'était mon premier Grangé. Il est un moment où l'amnésie vaut virginité, non ?
C'était un après-midi de forte chaleur et j'avais décidé de prendre mon hamac pour havre et de tomber dans une lecture sans autre enjeu que de passer le temps. Les Promises donc. Quand vous saurez que l'intrigue se passe à l'aube de la deuxième guerre mondiale et qu'elle concerne d'assez près les génocides, l'eugénismes et les pires atrocités que le régime nazi a pu commettre, vous admettrez que j'ai d'étranges manières de perdre une journée d'été.
Mais comme c'est un thriller et que les enquêteurs sont 1) un psychanalyste gigolo quasi nain, 2) un paysan inculte devenu nazi, 3) une baronne alcoolique psychiatre, vous conviendrez que ça partait plutôt bien. le motif de l'enquête ? La fine fleur de l'élite nazie endeuillée par des meurtres odieux : deux puis trois assassinats sauvages parmi les délicieuses et blondes épouses de ces messieurs. Toutes patientes du gigolo. Toutes fréquentant le même cercle.
Je ne dévoilerai pas la suite. Ca s'enchaine de manière tout à fait méthodique et les fausses pistes sont assez habilement proposées pour qu'on y croie. le fin mot de l'histoire est toutefois bien tarabiscoté mais au bout de plus de 700 pages, c'aurait été décevant que ce soit simple, non ?
S'il n'y avait eu que cela, et un traitement assez cavalier non pas tant des faits historiques que de l'atmosphère et des mentalités de l'époque, je pense que j'aurais été passablement agacée. Mais ce qui m'a beaucoup amusée, c'est la manière dont la narration exhibe ses rouages. L'auteur prend ainsi un malin plaisir à nous laisser voir venir l'improbable trio d'enquêteurs qu'il a convoqué. Tout le jeu des premiers chapitres va en effet consister à tisser un fil assez solide pour les relier et les introniser dans leur rôle, aussi improbable que soit cette possibilité.
A partir du moment où je me suis amusée de ces efforts surjoués, j'étais conquise et n'ai plus cherché à nourrir une quelconque critique. J'ai passé outre, un sourire aux lèvres, que les personnages parlent comme vous et moi, adoptent sans vergogne des expressions que ne peuvent être qu'anachroniques. J'ai accepté que les monstruosités nazies soient récupérées pour servir de toile de fond à une intrigue peu vraisemblable. J'ai avalé les coïncidences capillotractées, les personnages trop facilement résumés à leurs fonctions.
Ce roman n'est pas un chef d'oeuvre inoubliable, ce qui tombe bien vue ma faculté à n'en retenir que peu. Mais il m'a procuré quelques bons moments et c'est bien l'essentiel !
Commenter  J’apprécie          3322
J'ai toujours adoré les romans de Jean Christophe Grangé. "Lontano", "Le passager" ou encore "Le vol des cigognes" font partie de mes meilleures lectures du genre.
Pour moi, JC Grangé était un peu au dessus du lot en matière de thriller Français.
Dernièrement, je n'avais plus retrouvé l'auteur que j' appréciais avec "La terre des morts" et surtout "Le jour des cendres". J'avais même fait l'impasse de "La dernière chasse" après lecture de quelques critiques mitigées...
Alors quand j'ai vu l'enthousiasme et la note globale de son dernier roman sur "Babelio", je me suis dit que j'allais retrouver le JC Grangé que j'adorais ! Je me réjouissais, j'avais déjà une idée de ma note avant même de m'être procuré le livre...hum...

Je referme le livre en ne sachant pas comment analyser mon ressenti. Est ce moi qui ai changé, qui n'adhère plus comme avant ? ou est ce l'auteur qui a évolué et qui est moins bon, osons le dire...je ne sais pas...
Pour commencer, j'ai mis du temps à le lire je n'avançais pas...Ensuite je n'ai pas trouvé l'intrigue particulièrement prenante. Beaucoup de fausses pistes qui n'ont pas l'effet escompté, on s'essouffle et on recommence, mais sans l'adrénaline qui caractérisait l'auteur.
Les trois personnages principaux sont atypiques et je ressens pour eux des sentiments contradictoires, allant de la sympathie au dégoût, avec parfois le sentiment que cette histoire manque de finesse que leur amitié et leur relation est un peu "grosse"

Bien sûr que l'on tourne les pages et que l'on veut savoir, bien sûr que le livre tient la route comparé à d'autres, mais pour moi il n'a rien d'exceptionnel et je suis à nouveau déçue par un de mes auteurs de polar favori.
Dommage.
Commenter  J’apprécie          162
Une semaine pour lire un livre de Grangé, ça ne m'était jamais arrivé.
Je me suis ennuyée rapidement, avec l'impression de me promener dans un documentaire un peu laborieux sur Berlin en 1939 . Intrigue et fin décevantes, c'était bien la peine que j'aille au bout des 650 pages de ce pavé.
Je ne vais pas détailler tout ce qui m'a déçue dans ce livre, mais ce n'est pas la première fois avec cet auteur que le plaisir d'un bon thriller n'est plus au rendez-vous, et c'est bien dommage.
Commenter  J’apprécie          1512
Livre que j'ai découvert dans son format audio.

A la lecture de la 4ème de couverture j'avais eu le sentiment que ce livre pourrait me plaire, je n'avais jamais lu cet auteur mais j'en avais entendu beaucoup de bien, alors quand j'ai vu le titre dans le catalogue Netgalley, je n'ai pas hésité bien que l'écoute dépasse les 20h.

J'ai assez vite compris que j'allais devoir sortir les rames. Les personnages principaux sont assez atypiques (une psychiatre alcoolique, un gestapiste et un psychanalyste sans conscience professionnelle), détestables au début, on essaie au fur et à mesure que l'histoire avance de nous montrer un côté plus humain... malheureusement, malgré cela, je n'ai jamais réussi à les apprécier ne serait-ce qu'un peu... Pour ce qui est de l'histoire j'ai trouvé la mise en place assez longue et les différentes fausses pistes m'ont un peu sortie de celle-ci... J'ai même accueilli la fin avec un certain soulagement. Maintenant tout ceci n'est que mon point de vue et il faut bien reconnaitre que c'est très bien écrit et parfaitement documenté : c'est sombre, c'est dur, c'est cru, ça colle assez bien à l'époque. Je suis, de ce fait, persuadée que les amoureux du genre y trouveront leur bonheur. Je pense tout simplement que je n'ai pas lu ce livre au bon moment.

La seule chose qui m'a fait tenir jusqu'au bout c'est la lecture qu'en fait François-Eric Gendron. : j'ai aimé sa manière de nous faire vivre les situations et de donner vie aux personnages. C'est un narrateur que j'aurais plaisir à retrouver.
Commenter  J’apprécie          130
Mon avis est très mitigé sur le dernier roman de Jean-Christophe Grangé, les promises.
En effet la première partie qui fait 176 pages tout de même est très longue et peu intéressante et j'ai failli abandonné. Si ce n'était pas un livre de JC Grangé c'est ce que j'aurais fait d'ailleurs mais je me suis forcée un peu et c'est nettement plus intéressant ensuite. L'enquête avance, la vie en Allemagne en sept 39 est intéressante à connaître aussi. Les personnages ont davantage d'intérêt également.
Mais bon j'ai quand même trouvé des longueurs et cette histoire aurait pu faire un roman de 300 pages au lieu des 650 et ça aurait été beaucoup plus dynamique.

Commenter  J’apprécie          121
Je suis un peu mitigé pour ce livre. le résumé était prometteur mais malheureusement je me suis quelque peu ennuyé. J'ai beaucoup aime les références historiques mais on a du mal à s'immerger dans le récit . On se perd dans les longues descriptions à tel point qu'on a du mal à s'intéresser à l'intrigue . Les personnages sont fades . Par contre j'ai beaucoup aime la plume de l'auteur et son travail de recherche .
Commenter  J’apprécie          110
Grangé plonge dans la nasse nazie, avec les niveaux de pensées, débrouillardises et vies sous le Reich… la peur, la répression feutrée ou pas, les menaces, les relations biaisées entre les différents services qui s'espionnent et se menacent les unes, les autres, etc.

Historiquement, je n'ai pas râlé, mais c'est la base des connaissances à savoir sur ce régime paradoxal, ambigu, retors (et j'en passe, et des pas meilleurs !!) … je n'ai donc pas été révolutionné par les partis-pris de l'auteur…

Par contre l'auteur met des phrases sarcastiques sur le régime ou les dirigeants dans la bouche de ses personnages, ou des anticipations par rapport aux crimes nazis… à venir…
Je dois avouer que, certaines phrases m'ont fait glousser… moi… hein, mais je suppose que certains lecteurs, non informés sur les arcanes du régime, seront étonnés, choqués car ils apprendront certains détails… moi, j'ai vraiment gloussé plusieurs fois !

Bref, ce fut une lecture sympathique, agréable, avec ce qu'il faut de rebondissements (même si, on les voit venir), de petits indices, de relations ambigus ou pas entre les personnages, des portraits bien ficelés à tous les étages, même si caricaturaux, parfois, et une fin qui surprend un peu…

C'est fluide à la lecture, sans prise de tête, mais, voilà, sur plus de 600 pages, je n'ai pas été soulevée non plus… Ce fut un bon moment de lecture mais cela ne me laissera pas un souvenir impérissable !
Commenter  J’apprécie          110
Je suis assez mitigé sur ce nouveau roman de JC Grangé : c'est bien documenté et référencé, les pages se tournent toutes seules. Les personnages sont attachants avec leurs nombreuses fêlures.

Mais en gros, il faut atteindre les 350 pages pour retrouver l'ADN Grangé dans ses promises.

Je regrette également l'abus jusqu'à l'overdose du " c'est lui ! ah bah non ce n'est pas lui", artifice qui permet de garder le lecteur embarqué dans ce long train de 650 pages. Un peu comme dans le dessin animé Scoubi-doo quand le vilain ôte son masque, puis l'on découvre qu'il en porte un autre et ainsi de suite...

En 650 pages donc, l'auteur digresse de temps en temps et me fait dire que le livre aurait pu être allégé de quelques pages...

Des héros allemands, c'est une riche idée. C'est juste que dans le traitement, j'ai trouvé que le romancier voulait trop bien faire. Opportuniste, mais pas que. SS mais pas que. Bourgeoise alcoolique, mais pas que. À trop vouloir sauver ses personnages, ils en arrivent à presque les rendre interchangeables.

La présence des rêves dans l'intrigue est mal intégrée et leur importance en devient parfaitement incompréhensible à chaque fois qu'un personnage tente d'en expliquer son implication. À cela s'ajoute l'incroyable hasard qui fait que l'un des héros en a fait sa spécialité...

Bref, Jean-Christophe Grangé revient sur une période particulièrement effroyable de la Seconde Guerre Mondiale, en y ajoutant ses lubies habituelles (qui ne font qu'une entité distincte finalement, quand on connait sa bibliographie). Mais il tombe dans le piège de vouloir intégrer trop de choses dans son intrigue. du coup ça ressemble à un étalage de probabilité, avec une intrigue principale et ensuite, une succession de possibilités.

Pour un auteur que l'on se plait à décrire dans la presse comme le patron du thriller français, je trouve que son livre ne tient pas toutes ses promesses. Il se contente de nous montrer ce dont il est capable, 27 ans après la publication de son premier roman, qu'il ne surpasse toujours pas (Le Vol des cigognes qui reste à mon sens son meilleur roman à ce jour).

Il nous montre qu'il ne parvient pas à reste sobre dans l'arborescence de son intrigue. Et qu'il a finalement toujours autant de mal à faire des choix pour la conclure.


Allez, promis, on sera encore au rendez-vous pour le prochain !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Lien : http://www.4decouv.com/2021/..
Commenter  J’apprécie          91
J'avais entendu beaucoup de critiques dithyrambiques sur ce livre et en lisant la quatrième de couverture je n'ai pas résisté bien longtemps pour l'acheter et le commencer de suite.
J'attendais donc beaucoup de ce livre et pourtant je sors de cette lecture très mitigée.
J'ai adoré les personnages principaux très atypiques ( Un SS, une psy alcoolique et un psy maître chanteur). C'est pour moi la force et l'originalité de ce livre.

L'intrigue m'a plu aussi. Je l'ai trouvée originale et j'avais vraiment envie de découvrir le fin mot de l'histoire.

Malheureusement j'ai trouvé que tout était trop long à se mettre en place. Beaucoup de descriptions dans lesquelles je me noyais parfois.
Après avoir fait connaissance avec les personnages principaux j'avais envie d'avancer dans l'intrigue mais j'avais l'impression de faire du sur place.

Si je n'étais pas si curieuse de connaître le dénouement j'aurai même sans doute abandonné ma lecture.

Je suis heureuse d'avoir été jusqu'au bout car j'ai vraiment bien aimé la façon dont l'auteur a écrit les derniers chapitres.
Commenter  J’apprécie          70
Lecture en demi-teinte pour ma part, bien que je sois fan de l'auteur. Ce titre ne m'aura pas convaincue 😞

Nous voici plongés dans l'Allemagne nazie de 1939, tout juste avant la Seconde Guerre Mondiale. Un tueur sévit dans les rues de Berlin et assassine des femmes toutes membres d'un club très sélect. On les appelle les Dames de l'Adlon. L'enquête incombe à un officier SS, Franz Beewen. C'est aux côtés de deux psychiatres qu'il tentera de trouver la solution à ces meurtres effroyables... 🤔

J'ai tout d'abord été très emballée par le début de cette enquête surprenante. La plume fluide de l'auteur, qui a toujours su m'embarquer, m'a captivée dans cette histoire qui démarrait sous les meilleurs auspices. Je commencerai ainsi par énumérer les quelques points positifs 😌 La plume y a été pour beaucoup. Lorsqu'on lit un Grangé, on est forcément immergé dans son livre. Et je l'ai été complètement. Pour mon plus grand plaisir, c'était gore (on ne me changera pas) et la description des scènes de crime m'ont absolument ravie (psychopathe, moi ?🤣). À côté de ça, on a une enquête plutôt bien menée, bien que, pour beaucoup, les liens soient... très ténus 🤨

Puis est arrivé un moment où le soufflé est retombé. Après une piste qui s'est révélée fausse et dont on n'a pas d'explications, j'ai perdu mon intérêt pour cette enquête 🙄 Comment l'expliquer ? Par plusieurs choses, à vrai dire. Tout d'abord cette fausse piste qui m'a donné la désagréable impression d'exister juste pour m'arnaquer, je me suis sentie flouée. Ensuite, le fait d'être de l'autre côté du Rhin m'a carrément dérangée. C'est une période de l'Histoire qui ne m'a jamais attirée ni plu mais pour ma partenaire de lecture, j'y ai plongée de bon coeur. Seulement, l'ambiance prend beaucoup trop le pas sur l'enquête 😬 le point fort de Grangé, c'est la documentation qu'il fait et les détails qu'il incorpore dans son roman. Ça ne m'avait jamais dérangée pour les autres que j'ai lus, mais ici c'était trop et souvent inutile. Si j'avais voulu lire un livre d'Histoire, pas de doute qu'il aurait fait l'affaire. Forcément, cette enquête passe au second plan et je n'arrêtais pas de penser que trouver le coupable est vain et que plus grave était en train d'arriver 😰

Ç'a perdu de son attrait et j'ai détesté les dernières pages qui ont donné une conclusion pour le moins... tirée par les cheveux. Cette sensation désagréable que plus les pages défilaient moins j'avançais... c'était long 😫
Les personnages, de surcroît, n'ont pas aidé à apprécier ce livre. Un SS et deux psychiatres qui se tirent dans les pattes... Totalement improbable. J'ai détesté les deux hommes de ce trio, Minna a été la seule à avoir un peu de ma compassion 😅

Résultat : on a quelque chose entre un documentaire sur la Seconde Guerre Mondiale et un thriller gore, et cette potion ne m'a pas convaincue. En revanche, si vous appréciez cette période de l'Histoire et voudriez connaître tous (ou presque) ses détails, je vous invite à vous faire votre propre avis 😇
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (3478) Voir plus




{* *}