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Citations sur Lontano (178)

Ces flics n'avaient pas choisi la police par devoir civique ni peur du chômage. Ils ne gagnaient pas un rond et leur avenir se résumait à quelques grades à obtenir jusqu'à la retraite. Ils étaient là pour la prime d'adrénaline. Eprouver le terrible frisson du gouffre , des ténèbres , du Mal .
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Le danger pour un flic était d'extrapoler .Le cerveau avançait toujours plus vite que l'enquête.
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Il y avait en Bretagne une puissance qui inquiétait et épuisait à la fois. Au loin , la mer se gonflait comme le dos d'un animal fantastique. Ses écailles venaient se frotter à la lumière du ciel. Il songea à une respiration puissante, régulière. Une force au repos qui ne demandait qu'à se réveiller.
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-On a envoyé un message à ton fils... Visiblement il sait pas lire le français.
-Et toi, tu sais pas l'écrire.
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Quand on a connu cette terre rouge, ces paysages qui vous fracassent le cœur et vous brûlent la rétine, ces hommes et ces femmes hilares , brutaux et naïfs, qui peuvent déployer des trésors de finesse , de sensibilité artistique, de superstitions hallucinantes ,on ne s'en remet jamais vraiment . L'Afrique, c'est comme ce paludisme chronique dont on se croit guéri parce que les parasites ont apparemment disparu mais qui reste enfoui , au fond du foie ,ne demandant qu'à resurgir.
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Chez les flics comme partout ailleurs, moins on en dit , plus on a l'air malin .
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[...] en Afrique, la corruption était la seule chose sur laquelle on pouvait compter.
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Ce qui place la femme en esclavage, c'est pas le cul, c'est le coeur !
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— Comment elle va ?
Morvan avait répondu à sa manière :
— Après ça, je l’emmène à Sainte-Anne
Une spécialité du Vieux, qui y avait déjà fait interner plusieurs fois son épouse, et avait été lui-même soigné là-bas. Erwan n’avait pas insisté. Il devait rentrer à Paris au plus vite. Pour embrasser sa petite soeur qui lui cracherait au visage. Calmer son père qui l’écouterait le doigt sur la détente. Jouer les arbitres dans cette famille de cinglés toujours au bord de l’implosion.
Il avait passé les dernières heures de la nuit à contempler le port de Vos à travers la vitre et à ruminer ses remords. Quand il avait compris la combine de Gaëlle, il avait d’abord cherché à la joindre : elle n’avait pas répondu. Il avait renoncé à appeler Loïc qui, selon le taux de cocaïne dans son sang, aurait réagi de manière plus ou moins appropriée. Restait le Cadre : Erwan lui avait communiqué ses soupçons en essayant de minimiser l’affaire. Peine perdue. Il aurait dû attendre d’être sur place – l’accompagner pour la confrontation.
Au bout du compte, le clan avait encore une fois raflé la vedette aux autres événements. Erwan avait beau sortir d’une course-poursuite, avoir frôlé la mort, avoir (peut-être) approché le tueur, son esprit était accaparé par les affaires familiales.
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Une année parmi les moines. Réveil au son des trompes, prières, sermons, cueillettes, mandalas… En Inde, il a connu une spiritualité enivrante comme une fièvre. Ici, la foi a la vigueur d’un poing serré. Après lui avoir purgé l’organisme et lavé les yeux, Thurnee lui nettoie l’âme. Loïc connaît encore de terribles crises de manque. Cloué au lit, pris de convulsions, il supplie qu’on équarrisse son corps et qu’on en donne les morceaux à manger aux vautours, comme le veut la tradition tibétaine. Personne ne vient et la crise passe. Il reprend alors le quotidien du temple : prières, méditation, enseignement…
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