Bien écrit, par une auteure québécoise de surcroît, cette lecture m'a tout de même déçue. Jusqu'au milieu du roman, j'ai apprécié l'histoire où des personnages historiques se mêlent à la légende du roi Arthur. Je ne suis pas une grande fan du fantastique, mais je m'y suis laissée prendre. C'est par la suite que ça devient juste "too much".
Éloise, étudiante québécoise part faire sa maîtrise en littérature anglaise à l'Université de Bristol en Angleterre. Son directeur de recherche, Wallegh, est un bien curieux personnage. Éloise finit par découvrir qu'il a accepté de chapeauter son projet, non pas pour sa recherche, mais bien parce qu'elle est celle dont la légende parle, la 7e fille d'Avalon, qui pourra obtenir la rédemption de Wallegh.
Et là, le "too much" commence. On découvre que Wallegh est un vampire, mais qu'il n'est pas pur. Il est aussi incube. Et finalement, il est le frère de Jésus! Ouff!!!
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Agréable lecture qui propose un mélange de genres sommes toutes assez intéressant. Entre légendes et fantasy, Histoire et croyances, nous partons un peu dans tous les sens pour finalement rester un peu sur notre faim. Cela dit, l'intrigue est assez bien ficelée et même si on entrevoit un peu vite vers quoi nous mènent les aventures de l'héroïne, quelques surprises viennent de temps à autres troubler nos impressions.
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Je trouve que ce n'est pas vraiment un roman pour les jeunes, mais plutôt pour les adultes qui s'intéressent aux légendes du roi Arthur et à la littérature médiévale fantastique.
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Wallegh en était à la cinquante-troisième candidature lorsqu’il s’arrêta brusquement. Il étira ses lèvres en un demi-sourire, alors qu’une étincelle allumait son regard gris.
— Mon cher Philip, je crois que nous avons ici l’heureuse élue, murmura-t-il.
L’assistant releva la tête et haussa un sourcil, puis déposa négligemment le dossier qu’il examinait lui-même.
— Vraiment ? Faites-moi voir.
Il repoussa son fauteuil de cuir capitonné et défroissa sa chemise en un geste rapide et précis. Tout en contournant l’imposant bureau du directeur, Philip vit celui-ci sourire de plus belle et se redresser sur son siège, tandis qu’il scrutait le document attentivement. La date de naissance de la candidate lui sauta aux yeux : le 7 juillet.
— Une Québécoise qui a fait son baccalauréat à temps partiel, commenta le maître. Elle a fait ses lettres à l’Université d’Ottawa et se dit passionnée par tout ce qui concerne l’Angleterre médiévale. Elle prétend aussi posséder une connaissance et une compréhension approfondies de l’œuvre de Shakespeare.
Le hurlement des sirènes de police était assourdissant. Malgré les efforts de Fabrice pour réconforter Alfie, rien n’apaisait les interminables gémissements du chien. Il avait beau lui caresser les flancs et le derrière des oreilles en lui murmurant que tout allait bien, la pauvre bête n’arrivait pas à se calmer. En ce triste 21 mars, l’angoisse était presque aussi palpable que le nuage de brume qui enveloppait les murs gris du manoir. Cela faisait deux jours qu’Éloise était portée disparue.
Tandis que les policiers examinaient des photos d’elle, Fabrice sentait le remords le ronger jusqu’au plus profond de son être. À cela se mêlait une certitude qui le hantait depuis quelque temps déjà : elle était morte. Le lien métaphysique inexplicable qui existait entre eux depuis toujours semblait rompu. Il ne percevait ni ne ressentait plus l’essence de sa sœur jumelle.