Il faut suivre la saga de Suzanne Aubry, Fanette, qui raconte l'arrivée des familles irlandaises au Québec durant la grande famine en Irlande. Comment des enfants ont fait leur chemin souvent seuls dans ce nouveau pays après avoir perdu une partie des leurs. D'une écriture remarquable, vivez avec Fanette son voyage et son installation au Québec du XIXe siècle.
Voir
http://www.fanette.ca/
pour un complément historique et des notes de l'auteur.
Il n’aimait pas corriger les enfants, mais qui aime bien châtie bien, lui disait souvent son père. Il avait lui-même reçu des coups de strap plus souvent qu’à son tour quand il était jeune, et ça lui avait servi de leçon.
La vie pouvait être douce parfois, comme si chaque parcelle éparse qui la composait formait soudain un tout harmonieux, sans heurts, ni doutes, ni regrets.
Les amoureux se regardent dans les yeux, se tiennent par la main, cherchent à être toujours ensemble. En tout cas… dans les livres.
Il ne savait ni lire ni écrire, mais disait à qui voulait l’entendre que la parole est d’argent et le silence est d’or.
L’argent ne manquait pas au pays; le problème était qu’il n’y avait plus de nourriture à vendre.
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell