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Dès qu'un livre de Philippa GREGORY sort en librairie, je l'achète désormais les yeux fermés car je sais que je vais adorer. Encore une fois, je ne me suis pas trompée! Cette auteure a le don de nous emmener dans une autre époque en donnant la parole à une souveraine méconnue, au coeur de la Guerre des Deux Roses entre les Yorks et les Tudors. Ici, il s'agit d'Elizabeth York, épouse d'Henri VII et mère du futur et célèbre Henri VIII. le récit est fluide, bien documenté et les pages défilent sans que l'on se rende compte : et déjà on arrive à la fin! C'est un véritable régal et j'attends avec impatience la suite et fin de cette trilogie en juillet prochain.
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La Princesse Blanche est le troisième roman de Philippa Gregory que je lis et je ne m'en lasse pas. Bien que j'ai fini ma lecture il y a déjà plusieurs semaines, j'ai encore tous les détails en tête et mon envie de découvrir les autres oeuvres de l'auteur ne fait qu'accroître !
J'ai lu les livres à la suite mais dans un désordre chronologique. J'ai commencé par l'histoire de la femme d'Henri VIII et ici je découvre la vie des parents de ce roi, Henri VII et Elizabeth d'York, princesse d'York, fille du défunt roi Edouard IV. Leur mariage a permis d'assurer la légitimité de la dynastie Tudor mais a aussi mis fin à la guerre des deux roses, qui a longtemps déchiré le peuple anglais.

En lisant ce roman, je me suis rendue compte que la paranoïa est héréditaire. Henri VII, exilé en Bretagne, fait son retour sur l'île britannique et obtient le trône en tuant le roi Richard III au combat. Bien que légitime, son règne ne sera jamais reconnu par l'ensemble de ses sujets et il devra mener plus d'un combat pour rester en place. Peu à peu, la peur de perdre le pouvoir le rend méfiant et méchant envers tous, surtout envers sa femme qui pourtant n'a eu de cesse de le défendre malgré ses actes.
Elizabeth pensait son avenir radieux, aux bras du roi Richard, son oncle, à régner en tant que reine d'Angleterre comme son rang le lui promettait. Mais voilà, la mort de son amant l'oblige à épouser son assassin. Même si le début de leur union est plus qu'houleuse, ça commence tout de même par un quasi viol, Elizabeth saura aller au-delà et se surprendra même à aimer son époux. Par amour pour ses enfants, sa famille et sa patrie, elle commencera à protéger et aimer son bourreau. Malgré tout, je l'ai trouvé un peu faible de caractère. Elle encaisse tous les coups bas portés à son encontre sans jamais rien rendre en retour. Certes sa position était délicate mais rien que pour la façon dont Henri VII traite son cousin, le duc d'York, j'aurai aimé qu'elle agisse plus. Elle s'est contentée de vivre sa vie sagement, sa vie de reine mettant des héritiers au monde pendant que d'autres perdaient la vie pour le combat qu'elle aurait pu mener, car nombreux aurait été ses soutiens...
Je vais prochainement attaquer la lecture de la reine clandestine, qui parle d'Elizabeth Woodville, la mère de la princesse blanche et j'espère ne pas être déçue par ce personnage qui m'a tant plu, fasciné et intrigué dans cette lecture.

Concernant le style de Philippa Gregory, il n'y a rien de plus à dire que ce que je n'ai déjà dit précédemment, je suis toujours entrainée dès les premières lignes et me retrouve plongée au coeur de cette cour anglaise, c'est un pur délice !

Challenge PAL
Challenge variétés "livre de plus de 500pages"
Challenge pavés 5/?
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Premier livre de Philippa Gregory et me voilà conquise. J'ai sciemment choisi de lire pour la découvrir autre chose que son roman phare, Deux soeurs pour un roi, afin de découvrir sa plume, certes traduite, mais plume tout de même.
La Princesse Blanche a été un heureux choix sous bien des aspects.
Premièrement, j'avoue connaître des Tudors avant tout le règne d'Henri VIII et de ses filles dans une moindre mesure. Ici, j'ai donc eu l'occasion de parfaire mes connaissances sur les débuts du règne d'Henri VII. Prétendant au trône à l'issue de la guerre des Deux roses, son règne est marqué par une quête de légitimité qu'il croit pouvoir obtenir en épousant une Princesse d'York, Elisabeth, le protagoniste principal de ce roman. Bien documentée, Philippa Gregory nous emmène dans ce règne bouleversé par de nombreux prétendants et le mystère qui plane autour des enfants d'York disparu de la Tour de Londres.
Philippa Gregory a un talent de conteuse et nous sert une fiction historique qui permettrait de faire la lumière sous de nombreux mystères. On se laisse facilement entraîné par sa prose et le roman se lit d'une traite. On ne voit tout simplement pas les 500 pages passées et j'ai fini le livre en me disant "Après tout, pourquoi pas?". J'ajoute que la petite malédiction est pour moi une sacrée trouvaille quand on sait ce que donne l'histoire.
Enfin, la psychologie des personnages est très travaillée. Il est vrai que l'auteure d'une fiction nous sert peut-être un caractère éloigné de la réalité historique mais pour le coup le roi Henri VII m'a touchée et m'a fait frémir à la fois. Impossible de l'approuver. Impossible pour autant de le détester. Quant aux personnages féminins, ils ont la part belle pour une époque où les femmes comptent pour rien. Et c'est effectivement sous bien des aspects le rôle d'Elisabeth d'York malheureusement... Prise dans une position impossible entre l'épouse d'un Tudor et la fille d'York. A voir le sujet des autres romans de Philippa Gregory, je ne doute que ce soit une prédilection pour elle de mettre en avant les femmes de cette époque. La fameuse Elisabeth Woodville m'intrigue par exemple. L'auteure en a fait l'héroïne d'une de ses histoires, la Reine clandestine. Ce sera donc sûrement mon prochain roman de cette auteure!

Challenge Pyramide
Challenge le tour du scrabble en 80 jours
Challenge Déductions élémentaires
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Philippa Gregory est mon auteur préféré en matière de romans historiques, c'est un(e) écrivain(e) incroyable qui nous raconte L Histoire au travers des yeux de protagonistes incroyables : des reines, des duchesses ? Oui, mais des femmes avant tout.

Je suis entrée un soir dans ce récit, je n'ai pas lâché ce roman jusqu'à sa fin, une fin en suspens qui nous sert un peu le coeur parce que l'on souhaite continuer encore et toujours dans l'esprit de l'héroïne. Quitter ce livre a vraiment été très difficile pour moi tellement je me suis attachée à Élisabeth. Elle n'a pas la force de sa mère mais elle n'a pas non plus les mêmes soutiens, les mêmes piliers : un mari faible, craintif, un pays en pleine crise face à un roi a priori illégitime et cette peur intangible pour le Roi et cet espoir inébranlable pour le peuple du retour d'un York.

C'est aussi cela que j'aime chez Philippa Gregory, redonner les lettres de noblesse à des femmes méconnues à leur époque, des femmes restées dans l'ombre mais qui ont eu leur propre importance, leur rôle inhérent à cet ensemble qui a forgé notre passé.

Ce qui marque avant tout ce récit c'est la volonté de cette reine : la force de devoir soutenir un mari méprisable, d'aimer une mère qui garde ses secrets et ses conspirations contre la couronne, d'élever ses enfants dans une époque troublée et dangereuse. Elle a ce charme héritée de son père, cette opiniâtreté intrinsèque à sa mère, mais elle va mûrir, grandir du fait de ses expériences. J'ai vraiment été émue par l'amour qu'elle continue de porter pour Richard (III), l'homme de sa vie tué lâchement, trahi par ceux qui lui ont promis allégeance et se sont tournés vers Henri.

En définitive, une magnifique perspective de l'Histoire que nous offre Philippa Gregory et Hugo éditions avec une héroïne inoubliable et une écriture extrêmement bien traduite par Sarah Dali. Pour tous les amoureux de romans historiques, de romance. Un portrait de femme et d'une ère nouvelle : un tournant dans l'Histoire de l'Angleterre !

Un livre, une oeuvre que je recommande fortement !! Un ÉNORME coup de coeur !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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J'ai découvert la fameuse guerre des Deux Roses via les séries The White Queen et The White Princess que j'ai adoré. J'ai aussi découvert que ces séries étaient tirées de romans, aussi me suis-je empressée de m'y intéresser. J'ai donc pu lire La Reine Clandestine qui a inspiré The White Queen que j'avais beaucoup aimé et là, je viens de terminer La Princesse Blanche qui a inspiré The White Princess (vu le titre, ça tombe sous le sens).

Je vais forcément faire un comparatif mais un comparatif global. La série est plutôt fidèle au roman dans l'ensemble. Évidemment, il y a des différences, des scènes en plus dans le roman. En fait, je dirais que la série TV est plus romancé que le roman. Dans le roman, on suit exclusivement l'histoire via Elizabeth d'York alors que dans la série TV, on suit pléthore de personnages.

Complots, trahisons, mensonges, alliances, guerres, politique sont au rendez-vous. L'autrice nous livre une fiction mais avec beaucoup de faits historiques réels, véridiques. Mais dans ce tome, il y a quelque chose en plus. La paranoïa mène le rythme de l'histoire. Tout tourne autour du trône, de la guerre entre York et Tudor, sur la peur croissante et la paranoïa d'Henri Tudor qui n'a plus confiance en quiconque, que tout le monde trahit, que le peuple n'apprécie pas, qui mène une guerre contre tout prétendant d'York, vrai ou faux. L'autrice le précise bien à la fin de son roman, il s'agit bien d'une fiction autour de faits historiques réels. Ici, elle a juste joué sur un fait historique qui, encore aujourd'hui, reste nébuleux. On ne connaît toujours pas la vérité à l'heure actuelle et le mystère demeure!

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Elizabeth. C'est une femme de caractère, forte malgré qu'elle n'ait pas eu autant de pouvoir alors qu'elle était reine. A la fois tiraillée entre ses deux familles, York de naissance et Tudor par alliance. A la fois, fille, mère et reine.

Je me rends compte que je suis désormais beaucoup plus à l'aise avec cette période de l'Histoire de l'Angleterre et j'en suis ravie. Je vais même enchaîner avec La Malédiction du Roi qui est une suite directe de la Princesse Blanche, sauf que nous suivons Margaret Pole, anciennement connue sous le nom de Margaret York ou Plantagenêt, cousine de la reine car elle est mise en avant en même temps que Catherine d'Aragorn dans la série The Spanish Princess que j'ai aussi beaucoup aimé.

En bref, ce fut une excellente lecture! Je me régale à chaque roman de la grande Philippa Gregory! Etant passionnée d'Histoire et ayant toujours envie d'en savoir plus, ce genre de romans ne peut que me plaire et j'ai évidemment très hâte de découvrir tous les autres romans de l'autrice, de rencontrer les autres personnages féminins qui ont marqué l'Histoire de l'Angleterre comme Anne Neville (La fille du faiseur de roi), Katherine d'Aragon (The Constant Princess), Marie et Anne Boleyn (Deux soeurs pour un roi), les reines Jane Seymour/Catherine Howard/Anne de Clèves (L'Héritage des Boleyn), Catherine Parr (La dernière reine)... en espérant que ses autres romans soient aussi traduits par la suite!
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J'aime beaucoup l'écriture de Philippa Gregory même si, dans ce livre, elle se base sur des faits historiques non avérés, comme la supposée liaison entre Richard III et sa nièce Elizabeth d'York, voire que l'on sait faux, comme l'influence politique de la mère d'Henry VII.
J'ai donc pris ce roman comme une fiction historique et non comme un livre historique romancé.
L'écriture est agréable, il est juste dommage que dans le format Kindle (je ne sais pas si la même erreur s'est glissé dans le format papier) le verbe serrer soit systématiquement remplacé par le verbe servir (ex : Mon oncle me tapote la main tandis que je sers mon bébé contre mon coeur).
Henry est imbuvable, il est lâche, peureux, accroché aux jupes de sa mère, incapable de prendre une décision sans son assentiment et incapable de comprendre et encore moins d'admettre que ce n'est pas parce que l'on s'empare de la couronne par la force que l'on obtient le respect et l'amour de son peuple.
Son attitude envers Elizabeth est abjecte.
Il faut dire que quand on voit sa mère : revêche, avide de pouvoir, cherchant à tout contrôler - jusqu'au nombre de jour qu'une reine accouchée doit passer alitée – on comprend mieux l'attitude du fils.
La mère d'Elizabeth, continue à oeuvrer dans l'ombre pour renverser les Tudors, sans aucune considération pour sa fille et pour son petit-fils, qui seraient renversés avec eux. Sa fille semble n'être qu'un pion sur un échiquier pour elle. On découvre de la veuve d'Edouard IV un visage qu'on n'avait pas perçu dans « la reine clandestine ».
La soeur d'Elizabeth est plus dure à cerner : son attitude est-elle de la méchanceté, de la stupidité ou de la jalousie ? Elle semble oublier que sa soeur est reine d'Angleterre et elle ne lui montre aucun respect. J'espère toujours qu'elle va en prendre pour son grade.
Elizabeth d'York est sans nul doute le personnage le plus sympathique de cette triste bande. Elle fait contre mauvaise fortune bon coeur. Contrainte d'épouser l'assassin de l'homme qu'elle aimait et voulait épouser, elle n'a aucune intention, malgré le peu d'estime qu'elle a pour lui et pour sa mère, de renier ses voeux de mariage. Elle a juré fidélité et loyauté et compte bien ne pas se parjurer. C'est ce respect de sa parole qui fait que sa mère ne la tient informée de rien, ce qui, au lieu de la mettre à l'abri, la met en danger car son époux et sa belle-mère ne peuvent croire qu'on la tienne ainsi dans l'ignorance la plus complète.
Le roman nous fait traverser les différentes « trahisons » et révoltes auxquelles a dû faire face le roi Henry VII et nous montre son incompréhension, lui qui pensait qu'une fois qu'il aurait conquis le trône, tout le monde ploieraient devant lui en le reconnaissant élu de Dieu.

Bien sûr, si on connaît un minimum cette période de l'histoire d'Angleterre, on sait à l'avance l'issu des batailles, des révoltes et autre évènement et on sourit même devant certaines phrases prononcées par Elizabeth, qui ne prennent tout leur sens que si l'on sait ce qu'il s'est passé ensuite.
Le livre s'achève en 1499, soit quelques années avant la mort d'Elizabeth, qui meurt en couche en 1503. A travers les différents livres de Philippa Gregory, on aura donc suivi toute la vie de cette princesse qui a sans cesse servi de trait d'union entre les York et les Tudor.
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Très bon roman historique, je ne connaissais les Tudor qu'à travers la série tv "The Tudor" qui retrace tout le règne d'HenriVIII, avec comme acteur Jonathan Rhys Meyers, là j'ai été transporté dans celui de son père, de sa mère, ses origines.

On est transporté dès le début, dans l'action, et tout est bien expliqué petit à petit avec toutes les clefs pour comprendre, en répétant au début pour que la situation tout de même complexe et exigeant des connaissances soit aisée à comprendre, abordable et facile à suivre, un très bon style donc qui nous emporte tout de suite dans l'histoire, passionante jusqu'à la fin, l'issu du conflit Tudor est restée un mystère pour moi tout le long du livre car SPOILER "le garçon" avait tellement de partisans, quasiment tout le pays derrière lui, que je pensais vraiment que ça allait tourner en sa faveur, puis le petit Henri revenir je ne sais comment sur le trône puisque je connaissais son règne. J'ai donc été prise dans le suspens jusqu'au bout.

J'ai aussi beaucoup aimé le coté informatif sur l'époque, la vie à la cour, les usages, mode de vie, conditions, état d'esprit, fonctionnement de la politique, du pouvoir mis en place etc.

Lu rapidement, très interessant, informatif, un vrai voyage dans le temps.

Je vais surement relire cette auteure !
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La guerre des roses, j'en ignorais les péripéties qui ont opposé le clan des Lancastre (représenté par la rose rouge) au clan des York (rose blanche) au XVème siècle.
Après avoir lu « La reine clandestine » (voir ma chronique) et avoir littéralement accroché au personnage emblématique d'Elizabeth Woodville qui devint reine grâce à son mariage d'amour avec Édouard IV, il me tardait de connaitre la destinée de cette famille York.
Je stipule d'ailleurs qu'il est nécessaire de lire ce premier opus avant d'aborder celui-ci pour une meilleure compréhension des caractères des personnages et des enjeux politiques.
Grâce à « La princesse blanche » de Philippa Gregory, l'on suit maintenant la destinée de la fille ainée de la reine douairière, Elizabeth (même prénom que sa mère) d'York.
Comme chacun des membres de cette famille, il émane d'elle un capital charme, beauté et classe naturelle, héritage de leurs illustres ancêtres, ainsi que cette faculté de se faire aimer de tout un chacun. Cet aspect des York est fortement exploité par l'auteure qui ne cache pas son parti-pris pour cette maison.
La victoire d'Édouard Tudor, descendant de la famille Lancastre, va bouleverser l'accession au trône. Couronné Édouard VII, celui-ci veut à tout prix se faire accepter par son peuple et, sous l'emprise de sa mère, il va épouser Elizabeth.
Cette union va-t-elle enfin mettre un terme à cette incessante lutte entre les Yorkistes et les anti-Yorkistes ? On pourrait l'espérer, d'autant qu'Elizabeth va rapidement donner naissance à un héritier, fruit des York et des Lancastre. Mais c'est sans compter sur l'hypothèse développée par l'auteure dans cette intrigue, à savoir que le corps de l'héritier légitime, le tout jeune Richard d'York, emmené, emprisonné et disparu mystérieusement de la Tour de Londres, alors qu'il n'avait que 10 ans, n'a jamais été retrouvé ! Et s'il avait été sauvé et caché à l'étranger ? Et s'il réapparaissait afin de revendiquer son royaume, son titre, et évincer cet usurpateur, cet imposteur de Tudor ?
La position d'Elizabeth est pour le moins délicate.
Ce roman m'a permis de mieux cerner ces grandes familles anglaises moyenâgeuses.
L'intérêt historique est indéniable ! La lecture est limpide et divertissante, sans temps morts.
J'ai cependant préféré le premier tome, et surtout le personnage de la première Elizabeth (Woodville) à l'aura nettement plus charismatique et au caractère plus affirmé que celui de sa fille. Cette dernière est dépeinte comme une reine bridée, sans réelle volonté, sans pouvoir, partagée et déchirée… Je la ressens davantage comme un témoin d'un passage d'Histoire, avec une certaine forme de fatalisme et minée par ce complexe combat intérieur : reconnaitre son frère et réhabiliter les York ou asseoir le pouvoir de son mari « Tudor » et donc, de son fils ?

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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C'est avec un réel plaisir que je me plonge à chaque fois dans un livre de Philippa Gregory. Version romancée de l'Histoire anglaise, ses livres se lisent sans difficulté, rapidement malgré leur nombre de pages important. Aimant l'histoire mais ne connaissant que peu celle de l'Angleterre c'est tout un pan de complots, guerres entre deux familles royales que je découvre par ces livres.

Elisabeth d'York est une princesse royale, devenue illégitime par décision de son oncle Richard III pour prendre le trône elle est un enjeu pour les familles York et Tudor. Son oncle se serait épris d'elle, le livre prend parti pour un amour réciproque, mais elle est fiancée en même temps à un autre prétendant Henri Tudor descendant des Lancastre, exilé depuis de nombreuses années, dont la mère a oeuvré toute sa vie pour en faire un roi.
Le livre commence sur la mort du roi Richard III, la princesse Elisabeth doit épouser son meurtrier le roi autoproclamé Henri VII. Elevée pour régner, elle accepte son rôle malgré une relation commençant par des viols répétés pour s'assurer de sa fécondité. Alors seulement le mariage peut avoir lieu avec cette famille tiraillée continuellement par la peur.
Union scellée pour mettre fin à la guerre des deux roses, elle sera toujours basée sur la suspicion, la crainte envers la famille York jusqu'à la paranoïa. Les révoltes sont nombreuses pour mettre sur le trône un prétendant York, le comte de Warwick retenu à la Tour depuis son enfance, le prince Richard ou tout du moins quelqu'un se présentant comme ce prince disparu de la Tour. Philippa Gregory joue sur le mystère entourant ce prince ainsi que sur une malédiction qu'auraient lancé Elisabeth d'York et sa mère contre le meurtrier des princes d'York.

La psychologie des personnages est travaillé dans chacun des livres pour apporter la vision de chacune des femmes de cette époque. Elisabeth nous apparait tiraillée entre son amour filial et son attachement lent mais au final réel à son époux, effrayée d'être rattrapée par sa propre malédiction. Personnage fort, elle est soumise à son époux, c'est le début d'une position très fragile pour les reines et des femmes en général face à un roi devenant tyran à cause de sa paranoïa.
Très bon livre, il peut être lu à part mais pour mieux comprendre les tenants et aboutissants des intrigues politiques, il vaut mieux commencer par le reine clandestine avec la guerre des deux roses pour finir sur ceux des Tudor.
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Je ne vais pas refaire un résumé d'autres l'ont fait très bien; je suis et encore happée par ce roman, comme tous les autres livre de cette auteure talentueuse qui m'a fait aimée de nouveau l'histoire (j'ai potassé la vie de C de Médicis) et tout se regroupe
Mon prochain sera Hérétique"
j'ai vu qu'elle a sorti un roman sur Catherine d'Harpagon) à suivre donc.....
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