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3,42

sur 229 notes
Ce roman de Grishman est vraiment bon.

Histoire très différente du « dernier juré » que j'ai lu précédemment.
Grisham a ce talent de savoir varier les sujets de ses romans même si beaucoup sont des « romans policiers ».

J'aurais pu considérer cet ouvrage comme très bon voire excellent si la fin ne m'avait pas autant déçu. J'imaginais une fin très différente qui aurait été, à mon sens, plus en adéquation avec le reste de l'histoire.

Néanmoins ce roman est très bien construit et bien mené.
La lecture en est passionnante.
On comprends pourquoi tant d'américains détestent la CIA avec ses actions illégales et criminelles.
Et même si nous sommes dans une fiction, les faits décrits dans certains ouvrages « sérieux » confirment que la fiction décrit la réalité.
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En entamant un John Grisham, je m'attendais à un voyage dans des arcanes juridiques ... et me voici embarqué dans un thriller efficace, si ce n'est la dernière partie qui aurait pu être mieux travaillée ...

Joel Backman, avocat lobbyiste, a vu trop grand en essayant de monnayer au plus offrant un logiciel capable de contrôler un ensemble de satellites étrangers, et il s'en rend compte lorsque son adjoint est retrouvé suicidé ... aussi une prison de haute sécurité lui semble le meilleur refuge pour survivre!

Six ans plus tard, il est, de façon surprenante, grâcié par le président sortant, et il est expulsé des Etats-Unis et se retrouve sous la protection de la CIA en Italie.

Ce qu'il ne sait pas, c'est que c'est une opération montée pour, après lui avoir rendu confiance, le jeter comme appât, le patron de la CIA voulant savoir quels services secrets sont mêlés à cette affaire, sa mort programmée n'étant que peccadille ...

S'en suit une belle chasse à l'homme ...
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Un Grisham lu à un train d'enfer, entre visite guidée de Bologne, coulisses des grâces présidentielles et manuel des espions tueurs de tous pays.
Quelle efficacité ! Je m'amuse toujours avec cet auteur archi acheté. Non que je le lise souvent, deux-trois fois, peut-être. Ici, l'occasion a fait le larron, repéré dans une librairie Oxfam sur une rangée de titres célèbres de ce grand copain du cinéma.
Outre le suspense indicible, j'apprends toujours quelque chose sur des sujets improbables, telles les entrailles d'une grande banque suisse. J'en ai eu pour mon argent (2.5€). Nul regret.
Maintenant reprise du Journal d'un écrivain, ainsi intitulé les récits de Virginia Woolf, lu matin et soir, d'un grain plus noble, moulu au labeur obstiné, « comme une barrière qu'il faut sauter, le coeur sur les lèvres, jusqu'à ce que l'obstacle soit franchi avec élégance ou en accrochant une traverse, peu importe. »
Grisham, un casse-croûte ; Virginia un festin : la littérature dans sa séduisante diversité.
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Joël BACKMAN est en prison depuis 6 ans, et un beau matin il apprends qu'il est gracié par le président sortant, mais sous conditions, il doit être exiler à l'étranger, et la CIA l'aideras a l'installer très loin de son pays d'origine.
Cet ouvrage traite de beaucoup de sujets, d'abord de la politique, un président sortant accorde une grâce, elle va par la suite être mise en doute par le nouveau président élus, et puis la CIA est assez proche du pouvoir. Et puis le milieu des espions, des différents pays, comment il les traques ? Comment ils les traitent ? Et puis le thème de fond, la liberté, qu'est que c'est être libre ? Et comment Joël BACKMAN va obtenir sa véritable liberté ?
C'est un récit terriblement addictif, surtout à partir du moment qu'il décide de ne plus dépendre de la CIA, c'est une chasse à l'homme, c'est une véritable aventure, énormément de rebondissements, on pense qu'il va se faire prendre, et non il arrive à passer dans les mailles du filet.
J'ai considéré cela très intelligent, dans la première partie du récit, qu'on ne sache pas ce qu'on reproche à cet ancien avocat, cela mettait encore plus de suspens.
Le protagoniste principal est avocat et terriblement intelligent, il sait qu'il se bat pour sa vie, donc il met tout son énergie, dans sa course-poursuite, et ne néglige aucun moyen.
Cette trame nous fait réellement voyager, en Italie qui m'as donné envie de découvrir ce pays, les détails de l'auteur sur ce pays, les monuments, les villes sont nombreuses et m'ont beaucoup plus, et nous immerge totalement dans le contexte, pour moi cela donne un plus au livre qui permet d'abord d'alléger la tension et surtout de nous dépayser totalement.
Et il y a aussi un zeste de romance, quand il ne sait plus comment s'en sortir, une main se tends et ce geste va devenir peut-être le premier pas d'une belle histoire ? J'aime beaucoup quand on lit une histoire aussi prenante, une pointe de sentiment viennent accompagner une action très présente.
J'apprécie vraiment cet auteur, ce livre est vraiment différent du premier que j'ai lu, ou on apprend beaucoup de choses, sur le milieu politique des états unis et en même temps on est dans un vrai thriller, ça me donne envie de me pencher sur sa bibliographie et de découvrir d'autre publications.
Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Le Clandestin est un thriller politique très sympa. C'a été une agréable lecture, avec une histoire prenante et mise en valeur par l'écriture simple et limpide de Grisham. J'aurais préféré que l'intrigue s'axe plus autour des agents internationaux lancés aux trousses du héro (malgré lui) et moins sur sa relation avec une gente dame, mais sinon c'est un très bon livre. Bon, la fin est un peu cliché quand même, mais bon, je lui pardonne!
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Une grace inesperee qui en fait n'est qu'une condamnation à mort deguisee de la IA voici le suspense de ce roman machiavelique un des meilleurs du maitre à son sommet ! A devorer !
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Au fur et à mesure de ses publications, Grisham
continue, implacablement, son analyse des Etats-Unis, sa patrie. Sans
complaisance il tente de nous amener à découvrir qu'idyllique ce pays ne
l'est point. Ici, par le biais du roman d'espionnage, nous nous
aventurons dans les arcanes du pouvoir réel, de ses enjeux et de ses
risques. Convaincant au fil des bouquins, la toute puissance du
président est, petit à petit, réduite à la portion congrue : sois beau
et tais-toi ! Certes il y a des exemples contradictoires mais
globalement est-on vraiment loin du compte ?
Il ne faut pas se méprendre, le livre n'est pas politique, il est, comme toujours, profondément humain. La politique est le vecteur de l'abaissement de l'homme, la partie réductive de ses qualités. Elle change le loup en agneau et le merle siffleur en vautour au bec dégoulinant de fange
sanguinolente.
Joël qu'on maltraite, qui est ce ON ?
- Qui êtes-vous, pour qui travaillez-vous?
- Cela vous avancerait à quoi de le savoir ?
- C'est vrai, à rien.
Alors, du changement, tu vas en avoir mon p'tit Joël, de nom d'abord,
d'habitudes ensuite : tu as connu le luxe et le pognon, tu vas connaître
l'indigence et le manque. Et, pour commencer, apprends l'italien, ça
mange pas pain et ça occupe, pas vrai ?
Alors, Grisham, nous fait découvrir une ville superbe : Bologne ! Il entre dans l'âme des bolognais, de leurs restaurants, de leur université, de leur fierté d'être bolognais, communistes et anti-fascistes et italiens jusqu'au
bout des ongles, de leur élégance extérieure et intérieure. Joël ou
Marco, qu'importe, lui qui sort de six ans d'enfermement, libre :
- Qui m'empêcherait de vous planter là, maintenant de sortir libre, hein, qui ?
- Personne, mais combien de temps resteriez-vous en vie ?
Carotte, bâton, bâton, carotte, n'empêche l'homme est serein et combatif ce
qu'il découvre. On peut vivre sans secrétaire et sans larbin, heureux
avec pas grand-chose, c'est nouveau, ça vient de sortir ? Mais non, ça a
toujours existé, mais ta vie, Joël, ta vie, tu la perdais. Alors il
rattrape, s'accroche à un sourire, se rabiboche avec son fils, le seul
de ses trois enfants à avoir correspondu avec lui en prison, avoir
envoyé une photo de son mariage de son épouse et de leur fille, ta
petite fille, grand-père, c'est quelque chose.
Et puis il y a Francesca, qui est belle comme un soleil et triste comme une nuit sans lune. L'espoir c'est elle, elle et Neal, le fils. Elle l'aidera, il
l'aidera !
Traqué il le sera, mais il apprendra la ruse et puis quand
on a été l'un des hommes les plus puissants de cette grande nation
c'est une preuve d'intelligence. Vous croyez ? Certainement, il le
prouve et fera mieux, il retrouvera sa dignité. Oh, pas pour lui, pour
ceux qui l'aiment, pour ceux qu'il aime.
Surprenant John, de l'espionnage, fallait le faire, n'est pas le Carré qui veut. le message, pourtant, est le même : avant d'être les maîtres du monde, un
petit coup de Monsieur Propre, une bonne serpillère, de l'huile de coude
et on frotte, ça fait pas de mal à l'ego.
Sous une plume toujours aussi impeccable, simple, la prosodie qui coule comme une source, Grisham est passionnant.
Il se fait guide et pas de n'importe quoi, de Bologne.
Des personnages pleins et percutants, déroutants parfois mais humains, ni
super héros, ni benêts, touchants souvent. Vous, moi avec nos qualités,
nos défauts, nos appréhensions, nos doutes, notre humanité tout
simplement.
De la belle ouvrage, mais est-ce une nouveauté ?

Un bémol quand même, beau jeune homme, les leçons d'italien, bravo,
bravissimo, cependant des dialogues entiers traduits, c'est un peu
lourd, heureusement, la qualité les rend supportables.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce livre centré sur l'espionnage a peut- être une histoire de fond qui est bonne, mais le début est très lent. Je m'y suis ennuyée. Puis vers la fin quelques chapitres un peu plus pimentés m'ont encouragé à continuer. Je l'ai fini mais je n'ai vraiment pas eu un grand intérêt de lecture.
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Un bon petit roman lu afin de découvrir cet auteur, mais que je ne conseillerais pas forcément, car ne casse pas trois pattes à un canard.
Vite lu, vite oublié
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L'intrigue est assez bien trouvée et bien emmenée, Bologne et la gastronomie italienne sont assez bien retranscrites pour donner envie d'y être (en tout cas c'est l'attrait principal de cette partie assez longue et lente du livre), et plus la fin approche, plus Grisham retrouve son talent à nous faire tourner la page suivante...

Mais au final, quelle déception! Tous les problèmes se règlent d'un claquement de doigts et des personnages importants sont laissés en plan, comme le lecteur qui devra se contenter de cette non-fin très décevante.
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