La Colline aux esclaves

magnifique histoire, très bien racontée par l'auteur et que j'ai dévoré en à peine quelques jours. Je vous le conseille !

Les sagas se suivent et ne se ressemblent pas...après l'Ecosse brumeuse, me voilà partie dans les plantations de tabac de Virginie...à l'époque où les blancs étaient les maitres du monde (enfin certains) et où les noirs étaient leurs esclaves une fois poussé leur premier cri. Kathleen Grissom nous emmène dans son univers, celui qu'elle connait bien puisqu'il semblerait qu'elle vive dans une demeure comme dans Autant en emporte le vent...
Elle nous décrit avec beaucoup de précision et sans aucune lourdeur un univers lointain. Elle fait revivre avec délice les différents personnages. Les gentils, comme les méchants. Ici, l'histoire n'est pas cousue de fil blanc comme cela pourrait l'être et nous ne passons pas des centaines de pages dans la crinoline et les bals de débutante. Non, nous partons à la rencontre de Lavinia, une orpheline irlandaise qui se retrouve emmenée de force chez le capitaine du navire qui les a emmenés, sa famille et elle, dans le pays des libertés. Nous grandissons avec elle et sa nouvelle famille, partageons leur quotidien, évoluons en même temps qu'eux, rions pour leurs joies et pleurons pour leurs chagrins. Une jolie histoire en 2 volumes...je ne tarderai pas à vous partager mon avis sur la suite donnée...

Un roman qui se passe au coeur d'une propriété avec ses esclaves ,Ma ma, Belle,Ben et autres, des méchants Marshall et sa troupe et Alvinia l' héroïne. Donc vous allez dire une bonne base pour un moment romanesque!! Et bien moi je suis resté sur ma faim .un peu trop convenu, trop lisse. On le lit avec plaisir mais il manque ce petit grain de folie qui vous fait adorer un livre

Grand fresque historique et tragique, dans la veine de " Autant en emporte le vent, la colline aux esclaves nous emmène dans l'Amérique de la fin du XVIIIe, qu'on découvre au fil des pages, à travers les yeux de Lavinia et de sa mère adoptive, Belle.
En suivant Lavinia, on découvre tout cela... et on ne l'envie pas beaucoup plus d'être blanche, parce qu'être femme dans cette région-là, à cette époque-là, ce n'est pas grand chose de plus qu'être un objet.
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Après avoir lu "La couleur des sentiments", je mettais procuré "La colline aux esclaves" pour continuer ma découverte de la ségrégation dans le sud des Etats-Unis. Certes, le premier se passe dans les années 60, et le second vers les années 1800 mais il m'intéressait quand même. J'ai mis du temps à l'ouvrir et finalement je n'ai plus réussi à le lâcher!

Ce roman nous raconte l'histoire de Lavinia, jeune irlandaise orpheline élevée par des esclaves noirs dans une plantation. Difficile de trouver sa place quand on est blanche mais esclave quand même. Son avenir est incertain, surtout qu'elle essaie de se fondre dans le décor et ne pose jamais de questions. Sa naïveté m'a parfois tapé sur les nerfs, je l'avoue et même adulte, elle a souvent du mal à percuter!

C'est un beau roman, une belle histoire mais qui reste très dur à lire. On découvre la cruauté des Blancs, le misérable sort des Noirs et leur impuissance face à leur avenir. On en a presque honte d'être un Blanc!

Que dire de cette lecture ?

Je suis toujours sensible à ces histoires qui nous rappellent la terrible réalité de l'esclavage, ces romans sont importants pour conserver la mémoire et pour nous rappeler de quoi les Hommes sont capables.
J'ai donc déjà lu plusieurs romans traitant ce sujet, et celui-ci n'est pour moi pas le meilleur : aussi bien en ce qui concerne l'histoire que pour l'écriture en elle-même.

Le récit est fluide, il raconte le parcours de Lavinia à partir de son arrivée sur une plantation dans laquelle elle intègre l'équipe des domestiques. Elle est blanche, contrairement à tous les autres et découvre avec son regard d'enfant la différence de traitement que lui offre sa couleur de peau. Elle saisie des opportunités et améliore grandement son statut, mais sans en comprendre les conséquences.

Lavinia est une jeune femme ingénue, et j'ai trouvé ce trait de caractère insupportable dans les conditions de vie de la plantation. Son personnage me fait penser à Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent.

Cependant, malgré mon aversion pour le personnage principal du roman, j'ai pris plaisir à découvrir chacun des personnages interagissant avec la grande maison. Je lirais avec plaisir la suite que l'auteur a donné à ce roman. On y retrouve un personnage de la colline aux esclaves dans les années qui suivent le prés.

J'aurais presque pu mettre 5 pour ce roman si intéressant mais... Il y a quelques longueurs qui m'ont quelques peu endormies. Cependant les personnages sont extrêmement attachants et que dire de l'histoire...! C'est beau, riche en émotion et chargé d'histoire. Je recommande si l'on s'intéresse à ce qui peut toucher à l'esclavage et à cette époque si tourmentée !

Une histoire forte et prenante. Impossible de lâcher le livre avant la fin. Une exploration du monde de l'esclavage riche de détails et d'injustices pour ceux qui ne le méritent pas. Excellent livre.

Ce livre m'a emmené au temps maudit de l'esclavage ou chaque personnage essaie de trouver sa place au sein de la plantation. J'y ai côtoyé l'amour, la haine et la violence. Un très beau roman écrit d'une plume qui se lit bien.

Si l'idée m'a semblé bonne, j'ai quand même été déçue par la tournure des événements. J'ai trouvé cela trop dramatique, Lavinia connaît tous les malheurs du monde, faisant de l'héroïne une pauvre petite chose pathétique... La fin me laisse sur ma faim et est beaucoup trop bâclée selon moi. Je n'ai pas aimé l'alternance des points de vue et le temps de la narration pour Belle. Par contre j'ai adoré les liens qui unissaient les personnages et là réflexion sur la famille/appartenance ethnique. Selon moi, c'est ce dernier point qui fait la richesse du roman et rien que pour cet aspect, ça vaut la peine de lire ce roman. 7/10
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