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3,54

sur 380 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alice est une vieille dame avec enfant, petit-enfant, arrière-petit enfant et jette un regard bien désabusé sur la vie.
J'ai donc dû confronter sa philosophie très négative avec la mienne même si je n'ai encore que des petits-enfants.
C'est ainsi qu'elle parle de jeunisme dans son métier de journaliste.
On peut passer le relais aussi. On a d'autres passe-temps, non?
Des vendeurs jeunes et dédaignant les vieux?
Connais pas. Ils adorent renseigner les plus âgés mais il faut un minimum de communication de chaque côté. le vieux n'est pas roi.
Bref, j'ai retenu une leçon
Surtout, en vieillissant, gardons notre jeunesse d'esprit et le plaisir de voir les jeunes évoluer.
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Ce roman est une réflexion sur la vieillesse.
Alice nous fait partager ses questions, ses doutes, ses combats, ses refus. Avec humour et lucidité. Son monde a changé, évolué. Ses combats (le féminisme entre autres) n'intéressent plus personne. Elle lutte pour continuer d'exister dans ce monde qu'elle ne comprend plus, qui la met au rebus. Et qu'elle a pourtant construit.
Les femmes d'aujourd'hui ont oublié les luttes de leurs aînées. Oublient que les droits qu'elles ont reçus en cadeau de naissance sont encore fragiles.
Benoîte Groult ne cesse pas son combat de féministe dans ce roman. En prenant un peu de recul sur son combat, elle lui donne, à mon avis, encore plus de force.
Et elle mène un nouveau de combat. Après avoir revendiqué le droit de choisir sa vie elle demande celui de choisir sa mort. Dignement.

Mais qu'est-ce que la "touche étoile"? Je vous laisse le plaisir de le découvrir.
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Je trouvais le titre si joli. J'ai été déçue de comprendre sa signification à la fin du livre. Un peu à l'image de ce récit finalement, prometteur d'une belle poésie et finalement terriblement terre-à-terre et pessimiste.

Cela avait pourtant très bien commencé. J'ai adoré la plume de l'auteur, vraiment. Fluide, agréable et facile à lire, pleine d'humour et de belles trouvailles, j'étais séduite. Les premiers chapitres m'ont beaucoup plu, l'originalité du point de vue de Moïra, la destinée incarnée, et la description très drôle et très juste des difficultés auxquelles se heurte la vieillesse (en la personne d'Alice) face à notre monde moderne. Je me réjouissais d'avoir entamé cette lecture.

Et puis on quitte Moïra et le thème de la vieillesse, pour aller explorer le thème de l'adultère, avec Marion, la fille d'Alice, et son bel Irlandais. J'ai d'abord trouvé originale et intéressante cette proposition d'aborder l'amour adultère débarrassé de ses considérations morales, et considéré plutôt sous l'angle des opportunités que nous offre la vie de connaître le bonheur et de notre capacité à les saisir ou non, un droit à l'égoïsme décomplexé. C'était nouveau pour moi, déstabilisant et donc intéressant. Un passage qui m'a un petit peu moins parlé que la première partie, mais plaisant quand même, surtout pour l'intérêt qu'il a éveillé en moi pour l'histoire de l'Irlande, que je ne connais pas du tout. On nous en dit assez peu, mais suffisamment pour donner envie d'aller plus loin.

Mais après ça m'a gavée (on peut dire ça dans une critique Babelio ? :P). Trop de mépris pour les hommes, le monde moderne, les nouvelles générations, les femmes trop soumises, les vieux trop vieux, les enfants-rois, ce qu'ils sont tous aujourd'hui apparemment. Trop de "c'était mieux avant". Trop de revendications, d'indignation, de lutte, de révolte stérile, de "mauvais sentiments" (par opposition aux livres dégoulinants de "bons sentiments" - il faut un juste milieu...). Trop de visions déprimantes de la vie, du couple (cette scène de discussion entre Marion et son mari au restaurant pour l'anniversaire de ce dernier m'a fait grincer des dents !), de la vieillesse. Trop de généralisations d'un seul point de vue, d'un seul type d'expérience présentés comme la vérité universelle, ce qui a une très nette tendance à m'agacer. Peut-être ne suis-je qu'une jeune post-soixante-huitarde totalement inconsciente des combats qu'ont du mener les femmes pour que je puisse vivre comme je le vis aujourd'hui, comme a l'air d'aimer les critiquer l'auteur, ou en tous cas Alice, mais je suis je l'admets assez insensibles à ces postures d'éternelles révoltes stériles, de sempiternelles critiques de tout, insatisfaites par principe et combattantes par fierté, qui ne savent que proposer une vision du monde et de la vie déprimantes et désabusées.

Le quatrième de couverture nous annonce un livre "de l'art de traiter de la vieillesse avec humour", ou encore "cette lutteuse infatigable s'attaque à la vieillesse ennemie. Avec son ton, son mordant et son humour. Un élixir". Je les avais mal compris. Finalement, oui, ils disent vrai : ce livre nous parle bien de la vieillesse avec humour, mais un humour noir, grinçant, amer, et qui ne nous apporte pas grand chose pour porter un regard moins angoissé vers cette période de la vie qui nous attend tous, si nous sommes chanceux...
Peut-être le lirais-je autrement si j'avais moi-même soixante et des ans, je ne sais pas, je n'en ai que trente... (Je précise toutefois que pour "une jeune", la vieillesse et la mort sont des sujets auxquels je suis sensible et à propos desquels j'aime déjà lire et réfléchir, mais le regard que je porte pour l'instant sur cette tranche de la vie, aidé par les formidables inspirations que sont mes grands-parents, tous pourtant bien différents, a trouvé assez peu d'échos dans celui proposé dans ce roman, et c'est pourquoi cette attitude de "généralisations à portée universelle de son point de vue" m'a autant agacée...).



(Petite mention positive néanmoins pour le plaidoyer en faveur du droit à mourir dignement et à l'euthanasie (en fin de livre), dont il est pour moi inconcevable, vivant en Belgique et ayant vécu cette situation avec un proche, qu'il ne soit toujours pas reconnu en France... Sans vouloir lancer le débat ici, bien sûr...)
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Roman sur la vieillesse, certes, sur plusieurs générations bien, roman féministe Ok. Mais tout cela avec un arrière goût un peu amer, malgré la dérision, malgré l'humour. Benoite Groult se raccroche aux branches, Sartre, Beauvoir, bien sûr, et tout un catalogue de citations "d'époque" intéressantes pour la génération concernée et la suivante... mais fait il le poids fasse à la génération Belzebuth ?
On a comme l'impression de quelqu'un qui ne veut pas vieillir et noie le poisson dans l'humour et l'allégresse (ah bon ? avec ou sans prothèse ?)
Il me semble même que la soi-disant liberté de Marion est tout simplement un regret d'une époque à jamais révolue l'attachement envers et contre tout ??? En fait j'ai eu l'impression en lisant ce livre, que l'auteure (d'un âge certain) voulait abolument convaincre qu'elle pouvait avoir un regard plus .....Mais suis je trop sévère. La sincérité n'est vraiment pas l'image de ce livre. On peut rire quand même un moment ....
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Je n'ai pas du tout été touchée par ce livre. Je ne me suis sentie concernée par aucun des personnages, qui sont multiples et assez peu approfondis à mon avis.
La 4eme de couverture annonce une certaine Moïra, représentative de la destinée, qui joue sur le destin des personnages. En réalité on fait mention de cette Moïra dans le premier chapitre, un peu à la fin du livre, mais cela n'a aucun impact ni intérêt dans le roman.
C'est le portrait de plusieurs femmes, mères, filles, soeurs, dont la vie n'a pas forcément répondu à toutes leurs attentes. Sur un fond de féminisme que j'ai jugé trop caricatural.
En bref, je vais l'oublier.
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Réflexion sur la vieillesse traitée avec lucidité et humour par une auteure qui continue son combat de féministe dans ce livre.
Benoîte Gould passe du combat au droit de choisir sa vie à celui de choisir sa mort dans la dignité.

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Bof. Les premières pages sur la vieillesse sont délicieuses, l'histoire d'amour entre Marion et Brian sur les côtes d'Irlande est dépaysante, mais les pamphlets féministes chers à l'auteur m'ont ennuyé.

Contrairement à d'autres lecteurs Benoîte Groult ne m'a pas vraiment fait rire, sa plume colérique et donneuse de leçons de bourgeoise militante m'a un peu agacé, de plus je n'apprécie pas trop les citations des poètes et certains de ses points de vue qu'elle nous fait partager.

Les thèmes abordés comme la vieillesse, l'amour, l'infidélité, la relation mère/fille...sont en fin de compte pas assez fouillés.

Lien : http://ratdebiblio.overblog...
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