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sur 1155 notes
À lire :
parce ce que la vie d'un être humain quel qu'il soit ne devrait pas dépendre de la volonté d'un autre.

Parce qu'un enfant mérite l'amour et le respect inconditionnels de tous les adultes.

Parce qu'il ne faut pas oublier les horreurs commises.

Parce qu'il faut croire aux contes de fées, ne jamais cesser d'y croire.

Parce qu'il est de notre devoir de faire savoir à nos enfants que la vie heureuse qu'ils mènent est un droit mais également un privilège.

Parce que Rose est un si doux prénom.

Parce que la vie est belle malgré tout et que nous nous devons d'en profiter chaque jour.
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De nombreuses chroniques ont déjà été rédigées à propos de ce conte et celle-ci a surtout pour but d'interpeller les lecteurs qui, à ce jour, seraient passés à côté de ce chef-d'oeuvre.

« Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non, non, non, non, rassurez-vous, ce n'est pas le Petit Poucet ! Pas du tout… » . En effet, ça se passe à la fois dans une forêt traversée par le convoi 64 qui transporte des « sans coeur » au départ de Drancy vers une destination inconnue. Cela se passe en 1943.

Restée sans voix, abasourdie, émue aux larmes, pas assez de formules pour décrire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce conte, très court mais tellement puissant. Un bijou littéraire.

L'Histoire d'une période inimaginable racontée dans un conte est notamment un moyen d'interpeller des lecteurs de tout âge, y compris les ados… Comme dans le conte, on retrouve les « bons et les méchants », la bonté opposée à la cruauté. Comme dans le conte, la proximité avec le lecteur s'opère avec l'oralité, telle la référence au Petit Poucet citée ci-dessus, ainsi qu'avec l'onomatopée, quand pauvre bûcheron marche « ivre de liberté et d'amour … les camarades consternés, constatèrent : il tient plus du tout l'alcool ! Il est bourré ! Il débloque ! -gloup gloup gloup – … ». Jean-Claude Grumberg utilise aussi les répétitions pour appuyer certains propos qui tendent un voile de légèreté sur l'abject.

Les personnages : une famille de « sans coeur », le père, la mère, les jume aux entassés dans un train pour une destination inconnue, pauvre bûcheronne sans enfant qui regarde les trains passer, pauvre bûcheron, la fillette, même la chèvre tient une place.
Enfin, une écriture sensible, nuancée, celle qui exprime avec justesse la bestialité la plus immonde dont peut être capable l'espèce humaine, comme la douleur insurmontable des victimes. Mais n'oublions pas l'espoir…
Peut-on voir dans ce petit format l'adaptation aux petites mains , celles des collégiens et lycéens par exemple, à qui il devrait être prescrit ? Presque 80 ans plus tard, un court récit pour interrompre peu de temps notre rythme effréné, enrubanné sous forme de conte, pour transmettre.

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Dans un grand bois vivent pauvre bûcheronne et pauvre bûcheron. Ils ont faim et froid. Par chance, ils n'ont pas d'enfants à nourrir.

En ces temps de Seconde Guerre mondiale, le train de marchandises passe régulièrement. Pauvre bûcheronne le regarde passer jusqu'au jour où les Dieux du train lui envoient un petit paquet. Son petit paquet. Qui s'avère être un enfant, une petite fille. Sa précieuse marchandise...

J'apprécie le style d'écriture de l'auteur. le conte se lit très facilement. J'aime beaucoup l'histoire que je trouve bouleversante bien que dramatique, comme l'a été la Seconde Guerre mondiale.

C'est poétique à souhait. C'est court, gardons à l'esprit qu'il s'agit d'un conte, je l'ai lu d'une traite. C'était une lecture intense.

Je remercie Julie des Éditions Points qui a visé juste en pensant que ce livre pouvait me plaire !

Procurez-vous ce conte, ouvrez-le et fermez-le une fois terminé.

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Comme tout conte cela commence par "Il était une fois..." donc il était une fois une pauvre bucheronne qui vivait avec son pauvre bucheron dans une petite maison dans les bois. Pauvre bucheronne demandait à Dieu un enfant alors que son mari remerciait les dieux de ne pas leur en donner car comment aurait il fait pour les nourrir.
Alors pauvre bucheronne regardait les trains de marchandises passer tous les jours. Mais nous sommes en temps de guerre, et les trains de marchandises qui sont la seule distraction de notre pauvre bucheronne emmènent des milliers de gens vers les camps de la mort. Mais notre bucheronne ne le sait pas et, un jour, un miracle arrive. Une main se tend de l'ouverture du train et lui donne un enfant. Notre pauvre bucheronne est heureuse et fait tout pour que sa petite marchandise soit au chaud et bien nourrit.

Ce conte s'adresse plus aux adultes. Au travers de mots bien choisit l'auteur nous relate l'horreur de devoir abandonner son enfant à une inconnue pour le sauver d'une mort certaine, mais aussi de prendre sous son aile et son amour un enfant qui n'est pas le sien et le protéger alors qu'il peut causer votre perte. Un conte fort où l'amour est omniprésent et fait tout pour éloigner la noirceur de ce monde.
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Cela faisait longtemps que j'avais entendu parler de ce conte très court et j'ai enfin pris le temps de le lire. (merci confinement !) Et c'est une vraie réussite ! Sans trop en dévoiler : Voici l'histoire du parcours fou d'une petite fille, la fameuse marchandise, si précieuse qu'elle est successivement  abandonnée puis récupérée.  Au milieu du chaos le plus total et de l'inhumanité, ou plutôt de la très sombre humanité, une ode à la vie et à l'amour absolu ! Vu le thème, ça pourrait être triste et pas du tout, c'est juste beau. A déguster.
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Un petit conte pour parler de l'horreur mais également de l'espoir.
Tous les personnages sont touchants et forts. Chacun va se poser des questions et faire des choix, parfois très difficiles.
C'est également un message sur l'attente, sur l'espoir et sur le fait qu'après le pire, un peu de meilleur peut voir le jour.
Un texte fort et poignant.
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Il était une fois, c'est comme cela que commencent les contes et comme c'est un conte…. vous devinez sa phrase d'introduction.
contes pour les grands, pour les petits , pour tous ceux qui veulent s'émouvoir, rire, pleurer et espérer.
l'auteur en épilogue nous dit que ce n'est pas une histoire vraie, que tout ceci n'a pas existé conte ou réalité, ironie,fatalisme ou vérité; à chacun d'y retrouver ses petits.
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Ce très court texte, sous la forme d'un conte qui pourrait commencer comme celui du petit Poucet, est une expérience littéraire originale et assez bouleversante. Car en effet, le conte comme une métaphore du réel permet au lecteur de recevoir un message difficile car il est mis à distance par cette forme narrative évoquant l'enfance. En principe, le conte permet à l'enfant d'apprendre à contrôler la peur… Ici c'est le lecteur qui doit apprendre à le faire, lorsqu'il découvre ce qu'est réellement ce train, cette forêt, et cette pauvre bûcheronne...
C'est évidemment ce qui fait toute l'originalité de ce texte. La peur, c'est la matière première de cette histoire, une histoire que je ne résumerai pas, trop courte, trop dense pour en dévoiler les circonstances.
C'est tragique et poignant jusqu'à la fin où le sordide est transformé en espoir, la haine en amour…

J'ai adoré ce texte, bel objet littéraire qu'on aimerait voir inscrit au programme littéraire de l'enseignement secondaire, permettant d'aborder avec finesse et précision le thème de la Shoah, et qui délivre une message magnifique.
A lire absolument.
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Ça fait un petit moment que j'avais envie de lire ce petit livre. C'est chose faite !
Un conte... raconté comme un conte... et pourtant, on est bien dans l'atroce réalité des trains qui conduisaient à la mort des milliers de Juifs lors de la seconde guerre mondiale.
Mais c'est un conte et c'est à lire !!!
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Un conte de fées qui prend racine au beau milieu de la Shoah : je découvre ENFIN Grumberg et il est époustouflant.

En quelques pages, l'auteur nous fait passer par tous les états émotionnels possibles.

Un roman à la puissance incommensurable et à la portée indispensable.
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