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3,6

sur 315 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Emballée il y a cinq ans par le premier ouvrage de Jean-Michel Guenassia, et subséquemment pourvue d'un incorrigible optimisme, je m'empressai de postuler pour son nouveau roman dans la dernière sélection Masse-critique de Babelio.

Première phrase du livre : « Je suis mort le jeudi 5 février 2004… » Ah tiens, moi je suis née le 5 février, c'est rigolo.
OK, tout le monde s'en fout.

« Trompe-la-mort » donc, alias Thomas Larch, un héros malgré lui sur lequel s'accumoncellent bêtement calamités ou accidents fâcheux. Signe astrologique scoumoune ascendant pas-de-bol, du genre blessé seulement et jamais trépassé complètement, d'où le surnom. Histoire d'un petit garçon devenu homme, ballotté entre Londres et Delhi par un destin chafouin qui, si je puis me permettre, pousse le bouchon un peu trop loin (Maurice). Entre invraisemblable et presque ésotérique, l'auteur semble improviser au fur et à mesure de son écriture sans savoir à l'avance où embarquer son personnage, d'où sans doute un épilogue hautement improbable torché en queue de poisson à la va-comme-je-te-pousse-et-vivement-que-ça-s'termine. Encéphalogramme plat pour moi. J'ai pas adhéré. Le style de la narration, inconsistant et sans âme, ne m'y a pas vraiment aidée non plus.

Déçue déçue.

Le bouquin enfin refermé, un choix délicat s'impose à moi entre trois postulats susceptibles de justifier ma déconvenue :
- En cinq ans JMG a changé (réponse A)
- En cinq ans mes goûts ont changé (réponse B)
- Les deux mon adjudant (réponse C)

Feignasse avérée n'ayant ni le temps ni l'honnêteté intellectuelle de relire "Le Club des incorrigibles optimistes" pour évaluer les points A et B avec l'objectivité qui s'impose, j'opte lâchement pour la troisième alternative – réponse C – en concluant que si Pancol et Foenkinos avaient commis ensemble une histoire à quatre mains, elle aurait pu ressembler à ça. Mauvais karma quoi.

Ҩ

Un chaleureux merci néanmoins à Babelio et aux éditions Albin Michel, avec toutes mes confuses pour le petit retard de ma critique réglementaire.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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L'histoire de ce trompe-la-mort est hautement improbable mais le grand talent de conteur de Jean-Michel Guenassia nous entraîne irrésistiblement dans ce récit haut en couleurs et gentiment romanesque. Les pages sur l'Inde sont révélatrices des relations humaines de ce pays et sont intéressantes de ce point de vue. Mais la qualité de ce livre est loin de valoir celle des précédents ouvrages que j'ai grandement appréciés " le club des incorrigibles optimistes" et " La vie rêvée d'Ernesto G."...commencez donc par ceux-là!
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J'ai quelques difficultés à me positionner sur ce livre sélectionné au salon d'Hermillon 2016, très enthousiaste suite à la lecture de son roman « le club des incorrigibles optimistes » , j'en attendais beaucoup, beaucoup trop peut-être. Tout au long de la lecture je suis restée à l'extérieur, puis au seuil et aux deux tiers j'ai pu faire un pas, mais rien de plus. Je ne sais si c'est le style, l'histoire ou les personnages mais tout m'a paru superficiel, sans profondeur avec un goût d'inachevé. Pourtant il y avait matière !
Voici un morceau d'une critique qui décrit bien mon ressenti : Lolokili06 mars 2015 (Babelio)
« « Trompe-la-mort » donc, alias Thomas Larch, un héros malgré lui sur lequel s'accumoncellent bêtement calamités ou accidents fâcheux. Signe astrologique scoumoune ascendant pas-de-bol, du genre blessé seulement et jamais trépassé complètement, d'où le surnom. Histoire d'un petit garçon devenu homme, ballotté entre Londres et Delhi par un destin chafouin qui, si je puis me permettre, pousse le bouchon un peu trop loin (Maurice). Entre invraisemblable et presque ésotérique, l'auteur semble improviser au fur et à mesure de son écriture sans savoir à l'avance où embarquer son personnage, d'où sans doute un épilogue hautement improbable torché en queue de poisson à la va-comme-je-te-pousse-et-vivement-que-ça-s'termine. Encéphalogramme plat pour moi. J'ai pas adhéré. le style de la narration, inconsistant et sans âme, ne m'y a pas vraiment aidée non plus. »
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Mon avis :
« Il paraît que le club des incorrigibles optimistes, c'est à lire… » Remplacez à lire par super, vachement bien ou toute autre expression élogieuse, et vous aurez une idée de ce que j'ai entendu à propos de ce livre. Manque de pot, il ne se trouve pas dans les rayons de notre bibliothèque. C'est une chose à laquelle il sera facile de remédier, mais en attendant, du même auteur, il y a Trompe-la-mort. Une bonne occasion, me suis-je dit, de faire connaissance avec Jean-Michel Guenassia.
C'est donc avec une certaine attente que j'ai ouvert ce livre, et les premières pages m'ont immédiatement fait pensé à John Irving, l'auteur de l'inoubliable le monde selon Garp. du moins un John Irving qui aurait perdu de son extravagance, car si le style narratif m'a rappelé l'auteur américain, il y manque le petit grain qui rend les choses les plus banales un peu plus brillantes.
L'éditeur dit également que « comme dans le club des incorrigibles optimistes, (l'auteur) convoque avec maestria dans ce roman magistral tout ce qui fait notre XXIe siècle. » Là aussi, je dois dire que je suis un peu resté sur ma faim…
Alors, oui, ça se passe de nos jours, et l'engagement de Tom Larch dans l'armée l'emmène au plus près des conflits actuels, mais tout cela reste à l'arrière-plan et l'auteur, lui, n'est guère engagé, pas plus sur la politique internationale que sur d'autres sujets qu'il effleure du bout de la plume, juste pour ajouter un peu de réalisme.
Certes, l'histoire se suit sans déplaisir, et l'écriture est agréable, mais si Jean-Michel Guenassia possède un certain talent de conteur, son personnage, en manque cruellement en ce qui concerne la façon de mener sa vie. Bien sûr, on peut se dire que la perte de sa mère alors qu'il était encore jeune et le fait qu'il ait occulté certains détails de ce drame (ce dont il prend conscience à la fin du bouquin, mais que le lecteur a compris depuis le sus-dit malheur) expliquent en partie son comportement, mais cela ne le rend pas plus attachant. C'est un ressenti tout à fait personnel, mais il m'est difficile de me lier avec un personnage qui, à mon avis, ne fait pas preuve d'une grande intelligence. Encore brillerait-il par sa prestance ou toute autre particularité qui lui donnerait un minimum de vernis… mais non ! Il pourrait être obstiné, on le sent simplement obtus. On n'est que le mauvais effet d'un artifice de l'auteur pour préserver jusqu'à la fin ce qui n'est qu'une révélation largement éventée.
Mais en dehors de mon désamour pour le personnage principal, je dois bien avouer que l'auteur, malgré une belle habileté à manier les mots et une grande connaissance des us et coutumes de l'Inde d'aujourd'hui, ne m'a pas convaincu à travers ce roman, et pour vous dire la vérité, une petite semaine après en avoir tourné la dernière page, j'ai l'impression qu'il ne m'en reste rien.
Lien : https://poljackleblog.blogsp..
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Je n'ai pas trop aimée ce livre. Au début j'ai eu du mal à m'intéresser à l'histoire mais après avoir lu plusieurs chapitres j'ai trouvée ça difficile a comprendre à cause des mots trop compliquée. Peut-être que d'autres aimerons mais moi je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.
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histoire très fade sans réelle fin . Je reste sur les bonnes impressions de ces autres ouvrages . Il est peut être temps qu'il trouve une bonne histoire avant d'écrire le prochain.
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Vu en sortie ''rentrée littéraire" et tombée dessus à la médiathèque de mon quartier ! Avis mitigé ! Je me suis franchement ennuyée les 100 (voire 150?!) premières pages. le livre s'ouvre pourtant sur unje narration étonnante, le personnage principal que l'on surnomme Trompe-la-mort est ''en train de mourir'' ou pas ... Ce qui nous vaut un retour en arrière, ses parents, sa naissance en Indes, d'un père anglais et d'une mère indienne, sa vie, l'armée, ses nombreux accidents, sa reconversion, ses joies, ses peines ... C'est plat, trop plat. Il y a bien sûr cette faculté à se sortir de tout, nottament de ce fameux accident initial où aucun de ces compagnons d'armes n'a survécu ... Mais là aussi c'est asse peu, on ne nous en parle quasiment jamais, seul son entourage semble s'en préoccuper, et c'est surtout, pour l'auteur, le moyen d'introduire un personnage important : Helen, qui outre le développement d'une thèse intéressante sur le couple et la femme en général, n'a que peu d'importance pour le lecteur, voire pour l'histoire !
Ce que j'ai beaucoup aimé par contre c'est la toute dernière partie du livre. A la suite de moult expériences le personnage principal va retourner en Inde pour aller chercher le fils héritier d'un milliardaire. Ce retour aux sources est haletant ! Enfin de l'action, des personnages hauts en couleur qui nous pose question et des choses étonnantes (prison, retour du père après des années d'absence ...). Vraiment cette dernière partie est géniale, prenante !!! Question : Pourquoi n'avoir pas utilisé cette verve littéraire dès le début ?! Je me le demande !
Donc avis mitigé, vraiment ! le début vraiment moyen mais une fin comme un feu d'artifice ! Étonnant ...
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Ce livre m'a énervé. Attention, il s'agit là d'une position toute personnelle, je comprendrais très bien que d'autres aient pu l'apprécier. La plume de l'auteur est solide, le fond des propos construits, l'histoire bien amenée. Ce qui m'a gênée c'est le personnage principal : je trouve qu'il est une caricature de sa propre caricature.
Un peu délicat à expliquer. le documentaire dont il fait l'objet le dépeint comme un soldat invincible et exemplaire. Il alimente une image conservatrice de la force de nos élites militaires qui se battent pour le pays. Il se défend d'être ce héros, et sur la dimension héroïque c'est vrai qu'il n'a rien d'un Rambo. Par contre sur la dimension conservatrice dans sa relation aux femmes ou à son pays d'origine, il apparait toujours dans un entre deux qui manque de cohérence. Il se veut porteur d'une approche plus progressiste mais finit toujours par se contredire. Il veut s'occuper de sa fille comme un père moderne (contrairement à sa mère) sauf quand il veut plus. Il veut tenir compte des particularités culturelles des indiens sauf quand il veut affirmer sa position au détriment des conseils qui lui sont donnés.
Ce livre m'a un peu fait penser aux séries américaines conservatrices qui mettent en scène la vie de soldats. Généralement elles mettent en avant une ouverture d'esprit sur différents sujets sauf quand ce n'est plus possible pour le bien de tous bien évidemment. le héros donne l'impression de survoler les évènements et ses relations avec les autres se contentant d'affirmer son incompréhension avec une pointe de jugement moral. Souvent ça se traduit même par une distanciation dans l'écriture (les pronoms, les verbes passifs sur ce qu'on lui a dit ou ce qu'on attend de lui). Seule sa relation avec son père prend de la consistance et devient alors intéressante.
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Non mais oh, Jean-Mi, t'as craqué ton slip ou quoi là ?? C'est quoi cette deuxième partie et cette fin vomies à la va-vite, tu étais en retard à un rencard ?
Ne me dis pas que tu vas faire comme pas mal d'auteurs français, une fois la notoriété acquise tu vas nous pondre des insipidités à foison ?
Ressaisis toi !
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J'avais pris un plaisir extrême à "La vie rêvée d'Ernesto G", ce plaisir m'a totalement quittée avec "Trompe-la-mort" : rien ne m'intéressait : ni l'histoire, ni les personnages, ni l'intrigue. Bref, je n'ai pas accroché du tout. Dommage.
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