Kiffe kiffe demain

Ce roman m'a fait rire plus d'une fois.

Je me pose quelques questions sur comment il va vieillir, notamment sur les questions des images et clichés véhiculés, mais l'écriture en elle-même est très réussie, d'autant que l'autrice avait seulement quelques années de plus que son héroïne à la sortie. Un premier roman à 19 ans, ce n'est pas rien.

Livre rafraîchissant et surprenant dans le langage de la cité, Faiza reflète avec beaucoup d'humour sa naïveté (?) et sa rage. Enfin une vue d'un autre angle ! Bravo Faïza !

Doria, quinze ans, vit seule avec sa mère dans une cité de banlieue. Elle nous raconte au fil des pages son quotidien pas toujours facile.

Au début, j'ai vraiment eu des problèmes à me glisser dans la peau de Doria. le style parlé des cités était trop éloigné de ce que j'ai l'habitude de lire... Mais une fois la barrière du langage surmontée, j'ai vraiment apprécié. Tout est décrit avec une telle bonne humeur qu'on ne peut s'empêcher d'éprouver une réelle sympathie pour cette jeune fille qui n'a pas été gâtée par la vie et qui est pourtant pleine d'énergie.

J'ai emprunté ce bouquin à mon beau-frère en me souvenant en avoir entendu parlé dans Grazia. Pour la Tarnowska, ça ne m'avait pas réussi mais là, j'ai adoré. C'est le journal intime d'une ado marocaine de 15 ans. Déjà j'aime beaucoup les journaux intimes donc déjà il y avait un bon point en sa faveur. La papa de Doria les a abandonné, elle et sa mère et est retourné au bled se trouver une autre femme parce qu'il voulait un garçon. Doria est une jeune fille un peu désabusée qui critique tout le monde mais on l'aime bien quand même parce qu'elle sait aussi se remettre elle-même en question. le livre constitue une tranche de vie entre ses 15 et 16 ans. On y découvre ses amis, ses déceptions amoureuses, son premier baiser. J'ai trouvé ça très frais et très réaliste. J'ai beaucoup souri au langage fleuri et aux comparaisons très amusantes qu'elle utilise. Bref, une lecture que j'ai vraiment beaucoup apprécié. C'est un coup de coeur !
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J'ai passé un trés bon moment avec ce roman plein de vie, d'éspoire, de sève et d'humour, il m'as tous de suite emporter et m'as énormément fais rire....

La narratrice est une jeune adoléscente de quinze ans qui vit dans un quartier avec sa mère et qui profite de l'instent présent, tout en éssayent à toute fin de casé sa mère qui est seule depuit que son père est partit au Maroc.

Ce petit livre est un trés bon reméde pour s'échapper intérieurement!

j'ai adore, et j'ai bien rigoler

Portrait par une ado de sa famille mono parentale d'origine algérienne en banlieue. Il rend compte dans un langage parlé du quotidien, de l'abandon de son père retourné épouser une plus jeune femme au pays, de la volonté de sa mère à s'en sortir en acceptant des boulots ingrats et sans droits, des aides mises en place par la mairie, du changement culturel que le départ du père entraîne... Bien que le style soit agaçant à la longue, ce témoignage est une pierre supplémentaire pour mieux comprendre la réalité des banlieues.

Doria vit dans une cité HLM de banlieue parisienne comme celles ou j'ai passé une partie de mon enfance.
C'est une Jeune fille, rebelle et pauvre, à la scolarité chaotique et dont son avenir semble compromis.
Mais aidée par sa mère, ses amis et des personnes bienveillantes, elle réussit à transformer le cours de sa vie pour s'offrir un avenir meilleur.
Sous un visage parfois dur, elle cache un coeur en or, rempli de tendresse et d'amour.
Après un début qui nous interpelle et qui déclenche une certaine révolte, c'est avec soulagement que nous lisons la suite de l'histoire qui nous redonne de l'espoir.
C'est aussi un roman émouvant qui nous fait passer du rire aux larmes ou l'inverse et qui parfois nous laisse entrevoir déjà un certain malaise sévissant actuellement dans nos cités.
En résumé, j'ai pris plaisir à lire ce livre car la fatalité fait une large place à l'amour qui sauve de la misère, de la violence et du désespoir.

J'ai beau l'avoir lu 3 fois, à chaque fois je rigole.
Doria est une adolescente de 15 ans, abandonnée par son père. Il est reparti au Maroc épouser une femme plus jeune et plus fertile. Doria se retrouve donc seule avec sa mère dans la cité du Paradis (qui n'a de paradis que le nom). Elle raconte sa vie de tous les jours et on croirait être en compagnie d'une bonne copine, avec ses coups de gueule. Elle décrit la banlieue et la misère mais aussi l'entre-aide. Derrière sa carapace on voit qu'elle a un coeur d'or et on kiffe nous aussi.

Une belle surprise : un titre peu inspirant qui peut repousser mais un roman drôle, lumineux, profond aussi. Doria, d'origine marocaine vit à Livry Gargan dans le 93. elle raconte son quotidien, les difficultés matérielles, les visites des assistantes sociales, psychologues, conseillères d'orientation, le collège, les relations avec sa mère, ses flirts, ses voisins, la banlieue avec beaucoup d'humour et un recul surprenant pour une très jeune fille (19 ans à l'époque de l'écriture de ce récit).