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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je crois avoir remarqué une lacune récurrente des Orientalistes : admiratifs d'une société non fondée de philosophie, de dialectique ou de rhétorique, et qui semble reconnaître l'autorité à l'endroit de signes plutôt que de preuves, ils sont eux-mêmes déficients à démontrer et ne font qu'affirmer avec péremptoire, à dessein de réaliser par impression l'effet d'une persuasion – ils espèrent qu'on les approuvera selon le sentiment qu'ils véhiculent d'être sages et donc fiables. Or, cet attribut est peut-être une caractéristique essentielle de la pensée traditionnelle orientale : il faut commencer par croire à la supériorité du locuteur pour admettre ses dires ; or, ces dires référant presque entièrement à un système de valeurs préétabli sur des doctrines anciennes dont l'apparence de vénérabilité est ce qu'il y a de défendu et immuable, ils n'induisent la sensation de grandeur que dans la mesure où ils se conforment à l'idée, à « l'air », à la couleur perpétuée et inchangée de ces valeurs admises, autrement dit les Orientaux semblent reconnaître la Vérité à sa ressemblance à des livres sibyllins et insondables, et c'est même l'avantage captieux de ce qu'on appelle mysticisme. Ils se moquent d'ignorer si ces abysses sont des profondeurs ou des surfaces, ils en sont tant imprégnés, depuis si longtemps et avec une telle grégarité, qu'ils les tiennent pour des divinations et des prophéties, de sorte que leur spiritualité n'est possiblement que le prolongement d'incessantes imitations si respectueuses que leur déviation est infime à travers les siècles, ce qui ajoute à leur unité qu'on croit, par effet de coïncidence troublante, une raison supplémentaire de s'y fier. Mais tout ceci requiert une irrationalité opiniâtre pour ne pas s'effondrer : l'irrationalité comme paradigme est entière son moyen de défense, autrement, dès l'irruption d'une logique distanciée, l'édifice se lézarde et l'analyse de ces fissures les ouvre en impitoyables crevasses ; c'est un bâtiment où ne doit jamais s'aventurer un regard sceptique et une parole objective, où il croule. À bien y songer, c'est un prodige autant qu'une malédiction : tout est extrêmement intègre et cohérent, d'assemblage parfait et sans contredit, mais recherche de preuve exceptée : on n'a sans doute jamais fabriqué de temple aussi haut et impressionnant, d'allure si noble et hiératique, ne reposant que sur les fondations de la tradition et de la crédulité socialement homogène. C'est stupéfiant de miraculosité : sa sorte de magie ambiante et durable prolonge l'emprise de l'indigène et l'ébahissement du visiteur, et elle incite, tant son équilibre paraît impossible et divinement organisé c'est-à-dire transcendant et nécessaire, à la foi ; c'est qu'au jugement esthétique, il serait presque un gâchis que cet univers fût absurde, alors on tâche à croire même si c'est insensé, parce que c'est beau ainsi. Et par un pli auquel on soumet son esprit, on nie d'abord la réfutation même et la méthode de la critique, et l'on se laisse envahir par l'aspect bizarre des doctrines, de manière que la bizarrerie même où se signale logiquement une faille devienne en soi un caractère général de ce qui est vrai. On a transformé et retourné le doute, non en l'interdisant mais en le faisant admettre dérisoire et hors de propos, et le soupçon, disparaissant dans l'indécision indispensable à entretenir la symbiose du tout, est devenu indice d'un manque de sagesse – faute de quoi, cette magnificence s'éteindrait dans le simulacre et le dérisoire.
C'est pourquoi, si l'on commençait par vouloir juger la validité du propos d'un Oriental et par évaluer la fiabilité de son texte à la lumière de la seule raison et sans référer à un système d'intertextualités avant de lui accorder respect, estime ou admiration, la plupart des « sages » qu'ils soient indous, bouddhiques, mandarins, soufis, fakirs, yogis, que sais-je encore ? malgré leur impassibilité, leur habit, leur statut et leurs poils, paraitraient des êtres absurdes et ridicules. C'est d'ailleurs probablement le but recherché : en imposer non tant par le discours que par un sentiment imposé d'« exemple », leur vertu consistant surtout à répéter avec un ton reconnu de mystère des formules auxquelles le destinataire adhère déjà, à citer des mythes supposés servir d'allégories à multiples degrés, et à recopier une mine acquise pour symbole de supériorité ; et on les adule en fonction de l'impression qu'ils communiquent de savoir des réalités que nul ne peut intérioriser par le langage et d'avoir accédé à des dimensions spirituelles dont les mots ne peuvent rendre compte : c'est la puissance du mysticisme auquel d'aucuns se laissent aisément emporter, comme sous le joug principal d'un charisme ou d'une aura qu'on n'établit que selon des codes hérités, les marques d'individu devenant secondaires à la reconnaissance du mérite ; c'est au contraire l'effacement dans la généralité indistincte qui est censée conférer une altesse, ce qu'on reconnaît à ce que la plupart des « grands sages » ne font qu'agglutiner des proverbes d'autant détachés qu'ils ont peu de sens, et souvent bien à l'abri de contradicteurs scientifiques : il y faut le renfort d'une quête d'énigmes pour ne les pas mépriser. Mais ils n'argumentent pas ; ne savent pas démontrer, ou à peine ; ce n'est pas dans la culture orientale, et, s'ils s'y essaient, ils ne tiennent pas l'effort plus de quelques phrases consécutives : très bientôt, le mystère des références submerge tout. Ainsi, lorsqu'un Orientaliste est occidental ou quand l'Oriental tâche à s'approprier les méthodes de l'Occident, on le trouve occupé à essayer de convaincre de la profondeur et de la légitimité de sa foi, mais il est maladroit et handicapé dans sa tentative, car son « initiation » fut si ésotérique qu'il ne parvient pas à réaliser des raisons et que, par cette influence initiale, il y est devenu moins apte que la plupart des mauvais écrivains d'Europe et même que les enfants français. Il parvient mal à mener une explication entièrement logique et raisonnable, il a trop besoin des biais par lesquels il a été persuadé et illuminé, et souvent il veut compenser par des poses ses faiblesses rationnelles auxquelles il supplée au moyen de mines d'autorité irréfragable – il ne peut pas communiquer une profondeur qui existe parce qu'il la sent, ou bien son lecteur est trop buté pour entendre une certaine magie –, faisant ressembler ses constructions rhétoriques à des maisons auxquelles il manque des briques mais où l'on est prié de remplacer les trous par de fortes sensations de briques, et comme cela tient, on en vient à supposer qu'il se trouve bien dans les vides un assemblage solide bâti de pure spiritualité. Et cela donne des tournures étonnamment fallacieuses, mêlées de fatalisme, imprégnée d'humidité orientale, bain ambiant de torpeur lourde, entre sensualité et pourriture (c'est même, je trouve, une qualité essentielle d'Orient que le croupissement confit et la stagnation vénérable évoquant notre moyen âge par analogie avec son atmosphère d'incompréhension craintive), comme dans des descriptions de Jean Lorrain (lire Monsieur de Phocas) mais qui, venant au milieu d'un développement logiquement, font un effarement intrus, comme : « Quelle est la raison d'être d'une période comme celle où nous vivons ? En effet, si anormales que soient les conditions présentes considérées en elles-mêmes, elles doivent cependant rentrer dans l'ordre général des choses » (page 39), ou : « La civilisation moderne, comme toutes choses, a forcément sa raison d'être, et, si elle est vraiment celle qui termine un cycle, on peut dire qu'elle est ce qu'elle doit être, qu'elle vient en son temps et en son lieu » (page 42), ou : « Nous faisions allusion tout à l'heure au courant traditionnel venu des régions occidentales ; les récits des anciens, relatifs à l'Atlantide, en indiquent l'origine ; après la disparition de ce continent qui est le dernier des grands cataclysme arrivés dans le passé… » (page 49), ou : « La prétendue intuition qui se modèle sur le flux incessant des choses sensibles, loin de pouvoir être le moyen d'une véritable connaissance, représente en réalité la dissolution de toute connaissance possible. » (pages 75-76), tant d'allégations involontairement puériles, infondées, trop sûres, échafaudées sur la foi de préjugés antérieurs et ne dépendant d'aucun raisonnement, et qu'il faudrait commencer par établir avant de les énoncer ; ou pour donner un exemple plus complet et plus long, encore plus inaccessible et plus intouchable :
« … dans la contemplation ou, si l'on préfère, dans la connaissance, car, au fond, ces deux termes sont synonymes ou tout au moins coïncident, la connaissance elle-même et l'opération par laquelle on l'atteint ne pouvant en aucune façon être séparées. de même, le changement, dans son acception la plus générale, est inintelligible et contradictoire, c'est-à-dire impossible, sans un principe dont il procède et qui, par là-même qu'il est son principe, ne peut lui être soumis, donc est forcément immuable ; et c'est pourquoi, dans l'antiquité occidentale, Aristote avait affirmé la nécessité du « moteur immobile » de toutes choses. Ce rôle de « moteur immobile », la connaissance le joue précisément par rapport à l'action ; il est évident que celle-ci appartient tout entière au monde du changement, du « devenir » ; la connaissance seule permet de sortir de ce monde et des limitations qui lui sont inhérentes, et, lorsqu'elle atteint l'immuable, ce qui est le cas de la connaissance principielle ou métaphysique qui est le connaissance par excellence, elle possède elle-même l'immutabilité, car tout connaissance vraie est essentiellement identification avec son objet. » (page 70)
Je ne doute pas qu'une telle citation puisse faire sens dans l'esprit de celui qui l'écrit, je ne veux surtout pas m'en moquer par l'impression d'une superficialité abstruse, et ne prétends pas que son auteur se contente, par la multiplicité de ses définitions sibyllines, de feindre de se comprendre lui-même à dessein d'impressionner son lecteur, mais il faut bien reconnaître que, en-dehors des références nombreuses qui certainement aideraient à percevoir la justesse de ces assertions, on ne dispose d'aucun moyen de juger de la réalité de cet ensemble hétéroclite qui ne peut qu'ajouter à la perplexité d'un lecteur qui ne serait pas déjà gagné à telle théorie ; ainsi tout au mieux, par obligeance, doit-on admettre la véracité de l'écrivain, quoique sans pouvoir aller jusqu'à présumer de sa sagesse, c'est-à-dire que, qu'on soit réceptif ou dubitatif, on n'a au juste toujours rien appris de solide et de ferme qu'on pourrait par exemple réinstruire soi-même plutôt que répéter.
Tout dans ce Guénon est de cet ordre, constituant une alliance principielle à la culture orientale, avec pour objectif, selon des sensations louches, d'affirmer que le monde occidental est en crise, et que cette crise se rapporte à des divinations et prédictions orientales (« D'ailleurs le fait même qu'elle était prévue par les doctrines traditionnelles est à cet égard une indication suffisante. » (page 40)). Une multitude de paralogismes concaténés doit servir à prouver un malaise contemporain annonciateur chez nous du Kali-Yuga, l'âge sombre de l'humanité auguré dans des textes anciens et obscurs, et, partant, avec le ton dont Lovecraft ornait ses cataclysmes imaginaires, référant à un âge légendaire et coïncidant, selon Guénon, jusqu'au VIe siècle avant l'ère chrétienne où un grand « événement » se produisit, l'auteur aligne, avec une conviction où ressort la fausse distance, les formules pour donner l'illusion de révéler cette décadence – décadence qui serait fondée sur notre absence de tradition, terme que l'auteur réussit à ne pas définir tout en l'estimant central à la civilisation-même et dont il déplore qu'aucun Occidental ne l'entende ; or, il est pour le moins singulier, et d'absence radicale de méthode, que l'écrivain ne songe même à en rappeler le sens, ou bien c'est délibéré, parce qu'ainsi, en tenant à déplorer l'absence de tradition en Occident, il est plus libre d'arguer à ses détracteurs que décidément on ne sait pas ici ce qu'est la tradition. Passé un court terme, on devine que les particularités de l'Occident seront systématiquement mécomprises et passées au tamis péjoratif et réducteur, au point que c'en est étrange de fermeture et de partialité ; ainsi, la science devient : « la négation de la véritable intellectualité, la limitation de la connaissance à l'ordre la plus inférieur, l'étude empirique et analytique de faits qui ne sont rattachés à aucun principe, la dispersion dans une multitude indéfinie de détails insignifiants, l'accumulation d'hypothèses sans fondement » (page 36) et « la recherche pour la recherche, beaucoup plus encore que pour les résultats partiels et fragmentaires auxquels elle aboutit ; c'est la succession de plus en plus rapide de théories et d'hypothèses sans fondement » (page 72) ; la Renaissance devient le siècle où il s'agit « de tout réduire à des proportions purement humaines, de faire abstraction de tout principe d'ordre supérieur » et qui, « en voulant tout ramener à la mesure de l'homme, pris pour une fin en lui-même […] a fini par descendre, d'étape en étape, au niveau de ce qu'il y a en celui-ci de plus inférieur et par ne plus guère chercher que la satisfactions des besoins inhérents au côté matériel de sa nature » (pages 37-38) ; l'époque moderne devient « la dispersion dans la multitude, et dans une multiplicité qui n'est plus unifiée par la conscience d'aucun principe supérieur » (page 71) et où « le mouvement et le changement sont véritablement recherchés pour eux-mêmes, et non en vue d'un but quelconque auquel ils peuvent conduire ». (page 72) On rencontre aussi maintes fautes de logique, relevant de ce dédain négatif, de cette négation des valeurs occidentales, d'un négationnisme de l'évolution de la tradition en Occident, comme en un chapitre sur l'opposition entre contemplation et action, la première ressortant de l'Orient et la seconde de l'Occident, et qui sert à la fois à induire la profondeur des Orientaux puisque la contemplation est présentée comme un principe spirituel et une tradition, et à supposer la superficialité des Occidentaux puisque l'action n'est par définition rien qu'un mouvement ou qu'une agitation, en quoi l'opposition est nettement malhonnête. En effet, Guénon compare ici avec beaucoup d'inéquité une valeur (qu'il associe même étroitement à la connaissance) et un état extérieur et apparent ; or, il eût été loyal de distinguer par exemple l'action et la passivité, ou la contemplation et le pragmatisme, ce qui aurait servi à établir dès l'opposition des termes l'idée que nulle action, contrairement à ce que l'auteur insinue, n'est dénuée d'intention et de morale c'est-à-dire, même en la pensée contemporaine, d'un certain principe issu d'une forme de tradition, fût-ce l'intérêt de la chicane intellectuelle ou la satisfaction des plaisirs.
Et chaque fois qu'on réclamerait une raison à Guénon, chaque fois qu'il faudrait insérer quelque argument pour que l'esprit puisse se maintenir à des saillies indiquées plutôt que se laisser hisser avec une grosse corde, on lit les ficelles enfantines et fuyantes de faux adulte : « il y a là encore une loi fort importante et dont les applications sont multiples, mais dont, par cela même, un exposé quelque peu détaillé nous entraînerait beaucoup trop loin. » (page 40), ou : « il serait hors de propos d'exposer ici toutes les données qui justifient ces affirmations » (page 50), et toutes réfutations par lesquelles on pourrait renoncer à d'anciennes marches vermoulues et glissantes ne sont fixées qu'en forme péremptoire, tel : « Toute tentative « traditionnaliste » qui ne tient pas compte de ce fait est inévitablement vouée à l'insuccès, parce qu'elle manque de base » (page 52), ou : « Ceux qui émettent de semblables affirmations prouvent par là que, quelles que soient leurs prétentions, ils ne sont pas allés bien loin dans la compréhension des doctrines traditionnelles » (page 54), ou encore : « En dépit de toutes les illusions où certains semblent se complaire, ce n'est certes pas une science toute « livresque » qui peut suffire à redresser la mentalité d'une race et d'une époque ». (page 56) Sous les « nous » d'une lâcheté irrécupérable et sous la multitude de présents insidieux de « vérité » générale, on ne parvient pas à saisir une prise qui aurait fonction de preuve et servirait d'assise, il ne s'agit que de se fier à une parole qui espère par exemple convaincre le lecteur en moins de trois pages (de 27 à 30) que tout le monde civilisé vécut un changement considérable au VIe siècle avant Jésus Christ, Chine, Perse, Inde, Juifs et Grecs. Ce style d'allusions et de connivences tâche par des effets raccourcis à forcer l'adhésion mais n'est pas dans les usages de la raison : le but est d'insinuer la pensée que l'auteur est un grand connaisseur des questions qu'il traite et qu'il n'a pas besoin d'apporter des preuves de ce qui lui paraît évident et que le lecteur n'ignore que parce qu'il est un amateur, et la suggestion produite consiste en l'admission qu'après des vérifications simples qu'aucun cependant n'entreprendra, chacun trouvera sans mal, dans la réalité ou dans les livres, la confirmation des présupposés dont il s'agit plutôt de reconnaître la vérité que de recevoir la démonstration. Et comme les moyens de cette suggestion sont de nature formelle et peu appuyés d'éléments logiques, on obtient parfois, faute d'argumentation « occidentale », des généralités consternantes que le penseur véritable et méthodique apprend surtout à ne pas commettre et qui résonnent en lui pour des platitudes immatures et pitoyables, comme : « Tels sont les différents aspects de la question, et ces aspects se rapportent à autant de points de vue, d'ailleurs d'importance fort inégale, mais dont chacun peut se justifier à quelques égards et correspond à un certain ordre de réalités. » (pages 63-64), sentence qui s'enchaîne bien avec : « C'est là ce qui donne l'apparence d'une opposition ; mais il doit y avoir une conciliation possible entre ces contraires ou soi-disant tels ; et, du reste, on pourrait en dire autant pour tous les contraires, qui cessent d'être tels dès que, pour les envisager, on s'élève au-dessus d'un certain niveau, celui où leur opposition a toute sa réalité. » (page 64), éloquence qui s'adapte exactement à : « il n'en est pas moins vrai que la place que tiendront la contemplation et l'action dans l'ensemble de la vie d'un homme ou d'un peuple résultera toujours en grande partie de la nature propre de celui-ci, car il faut en cela tenir compte des possibilités particulières de chacun. » (page 66), morceau qui convient parfaitement avec : « puisque, comme nous l'indiquions plus haut, le relatif est inin
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