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EAN : 9782370200624
50 pages
Berg International (22/10/2015)
3.88/5   4 notes
Résumé :
Quand en mai 1840 George Sand fait paraître pour la première fois le texte du Centaure, l’auteur de ce singulier poème en prose, Maurice de Guérin, est déjà mort depuis le 19 juillet 1839. Il était né le 4 août 1810. Il faut encore attendre un peu plus de vingt ans pour que son autre poème en prose, La Bacchante, soit enfin publié. Les deux textes se répondent comme masculin et féminin et forment un diptyque C’est certes Le Centaure qui fit connaître Guérin. La forc... >Voir plus
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*INTRODUCTION* : _« La plus grande partie des richesses littéraires de chaque génération ne se rencontre par sur le marché commercial et n'est pas cotée à la bourse de la librairie régnante ; elle est précieusement enfoui dans des cachettes ignorées que le temps découvrira l'une après l'autre. […] Si l'on cherchait bien, on verrait qu'un bon tiers au moins des livres curieux et dignes d'être conservés, à chaque époque, ont été inconnus des contemporains et sont devenus l'héritage de la génération suivante. […]_ _[…] La génération romantique au milieu de laquelle il [Maurice de Guérin (1810-1839)] vécut, et qui était alors dans toute sa puissance et dans tout l'enivrement de sa victoire, ignora jusqu'au dernier jour qu'elle comptait dans ses rangs un jeune poète contemplatif et solitaire, qui avait une manière originale de sentir et d'exprimer la nature, et qui réunissait par une alliance rare la ferme sobriété classique à la hardiesse aventureuse des modernes. […] le nom de Maurice de Guérin se lève et prend après la mort la place que la vie lui refusa. Il n'était connu que des quelques amis qui avaient entouré l'abbé de Lamennais [1782-1854] dans son ermitage de la Chênaie […] et longtemps sa renommée ne franchit pas le cercle de ce petit cénacle catholique. […]_ _Maurice de Guérin, étant de ceux qui se regardent vivre et qui retardent l'action de la vie par cette surveillance trop assidue, n'a pas de biographie à proprement parler ; sa vie fut tout intérieure, toute spirituelle et morale, et quiconque voudra la connaître devra la chercher là où elle est seulement, dans son journal intime, ce fameux cahier vert, où il notait jour par jour les mouvements invisibles de son âme sensible, maladive, nonchalante et un peu paresseuse. […]_ _[…] avec Maurice de Guérin on peut hardiment affirmer que la France a perdu en germe une de ses gloires, tant l'espérance a été près de la réalisation. Il ne laisse que des notes éparses, un journal intime, quelques lettres écrites à des amis […]_ _[…] Maurice de Guérin apparaît ainsi comme une de ces fleurs de la solitude qui, cachées sous les hautes herbes, embaument de leurs parfums le promeneur qui ne les aperçoit pas. […] »_
(Émile Montégut, _Nos morts contemporains,_ deuxième série, Paris, Hachette et Cie, 1884, pp. 261-311.)
_« le 20 avril 1834. — Ô mon cahier, tu n'es pas pour moi un amas de papier, quelque chose d'insensible, d'inanimé ; non, tu es vivant, tu as une âme, une intelligence, de l'amour, de la bonté, de la compassion, de la patience, de la charité, de la sympathie pure et inaltérable. Tu es pour moi ce que je n'ai pas trouvé parmi les hommes, cet être tendre et dévoué qui s'attache à une âme faible et maladive, qui l'enveloppe de son affection, qui seul comprend son langage, devine son coeur, compatit à ses tristesses, s'enivre de ses joies, la fait reposer sur son sein ou s'incline par moments sur elle pour se reposer à son tour […] »_
(« le cahier vert », _in_ Maurice de Guérin, _poésie,_ préface de Marc Fumaroli, Paris, Gallimard, 1984, pp. 94-95.)
*CHAPITRES* : 0:00 — _Introduction ;_
*1834* : 0:25 — *4 août* ; 1:42 — *20 août* ; 2:34 — *10 décembre* ;
*1835* : 4:44 — *26 janvier* ; 6:16 — *27 mars* ; 7:12 — *3 avril* ; 7:59 — *30 avril* ; 9:04 — *14 mai* ; 10:05 — *27 juin* ; 10:37 — *13 octobre* ;
11:30 — _Générique._
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : « le cahier vert », _in_ Maurice de Guérin, _poésie,_ préface de Marc Fumaroli, Paris, Gallimard, 1984, 260 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : Portrait de Maurice de Guérin, bois original d'Henri Martin d'après le crayon de Claude Augier et un croquis à la plume inédit de Caroline de Gervain.
*BANDE SONORE ORIGINALE* : So I'm An Islander — Herle Hæmle'heje Vi Haij (Lovely Secrets We Had). Herle Hæmle'heje Vi Haij by So I'm An slander is licensed under a Creative Commons/Attribution-ShareAlike (CC BY-SA 3.0) license. https://www.free-stock-music.com/soimanislander-lovely-secrets-we-had.html
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