Les actes

Pour moi ce livre n'est pas un roman, c'est un récit de vie dans les coulisses du notariat.

C'est intéressant, ça se lit facilement (même si dans l'édition de JC Lattès il reste quelques coquilles). Tout au long de ma lecture (442 pages tout de même) je me suis demandé où l'auteure voulait en venir, où elle allait nous emmener... Ben nul part en fait. Car ce qui est dommage, ce qui m'a frustrée à la fin c'est qu'il n'y a tout simplement pas d'intrigue, beaucoup de personnages mais aucun qui sort du lot, aucun auquel s'attacher.
Mon impression en refermant le livre : "tout ça pour ça".

Comme je vois sur la quatrième de couverture que c'est un premier "roman", je pense que Cécile Guidot aurait mérité un meilleur accompagnement de la part de son éditeur, parce qu'il y avait du potentiel.

Une bonne lecture distrayante. Effectivement, un peu dans le style de la série Dix pour cent, assez léger sur l'intrigue. L'intérêt principal du roman réside dans la découverte du milieu du notariat et de ses arcanes : le fonctionnement des successions, les enjeux des héritages, ce que fait un notaire toute la journée ...

Un peu déçue par ce livre. L'idée de départ est bonne et les histoires sont drôles mais il y a trop de personnages et le vocabulaire est trop technique pour des non initiés au droit. J'ai trouvé dommage que certaines histoires ne soient pas clôturées, je suis restée sur ma faim. Je lirai quand même le tome 2 pour voir si un fil rouge lie les deux livres.

Bienvenue dans le monde des notaires. Ce n'est pas un monde que je connais bien même si je l'ai côtoyé à plusieurs reprises mais c'est un monde qui m'intrigue. Nous suivons Claire qui revient d'un tour du monde et reprend sa carrière dans un cabinet prestigieux de la rue de la Paix. Comme dans toute profession, il y a de bonnes et de mauvaises personnes, des requins et des plus effacés. Chacun tente de faire sa place et de gérer au mieux les dossiers dont il a la charge. Claire fait partie de ces personnes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Avec ses tatouages et sa moto, elle se fait une place dans ce cabinet à force de travail et de bonnes relations avec ses clients.
J'ai bien aimé me plonger dans ce monde à la sauce "Dix pour cent" comme le dit si bien Le Figaro à propos de ce livre. L'auteure est assez documenté sur le monde des notaires (MAJ: je viens de lire qu'elle est notaire!!), j'ai donc appris pas mal choses.
Une lecture agréable dont la suite sort en poche dans quelques semaines.

Ce qui m'a attiré c'est le très beau dessin de la couverture et la comparaison à 10 pour cent série que j'adore.
Cet univers que je ne connais pas me donnais envie d'aller à la découverte de ce roman.
Pour ma part, je suis restée sur ma fin. Il y a une galerie important de personnages avec des caractères et des histoires bien différentes.
Cela m 'a un peu perdu dans ma lecture.
J'aurai aimé que l'héroine claire Castaigne soit davantage travaillé.
Pour ma part, je ne suis pas du métier , j'attendais du livre que certains termes soient expliqué et apprendre d'avantages.
Etre pascé ou marié vous évite frais de succession de 60%.
Les histoires qu'elles nous montrent son assez riche.
La question que je me suis posée comment être le plus impartial dans certains dossier.
Comment faire comprendre au client qu'il se fait manipuler?
Il est aussi questions dans cet ouvrage de faux semblant.L 'homosexualité caché d'un personnage est évoqué est j'ai apprécié cela car cela montre que l'on ouvre des portes.La diversité culturelle est hélas trop présente.

Vision sans concession d'une étude notariale d'importance à Paris. Appétence pour l'argent, coups bas, compromissions avec le droit...
500 pages qui se lisent d'une traite

Incursion au sein d'une étude notariale. L'envers du décor de ce monde qui rythme la vie de tout un chacun dans ses grands événements. C'est avec Claire Castaigne, jeune notaire fraîchement embauchée dans une grande étude parisienne, que l'on découvre l'ambiance de ce milieu professionnel qui n'échappe ni aux lois du marché ni à l'ambition de ses patrons.

Cécile Guidot a toutefois fait de cette jeune femme un personnage atypique dans la profession. Elle circule sur une grosse moto, est tatouée sur le bras, la partie visible de son corps en tout cas que ses patrons lui demandent de masquer à la vue des clients. Elle échappe donc au stéréotype bourgeois qui colle à la profession. Et qui plus est, elle a de l'empathie pour ceux de ses clients qui n'ont à faire avec la profession que contraints par les événements. Elle a été affectée au droit de la famille : successions, contrat de mariages.

Derrière le professionnel, toutes professions confondues, se cache un homme ou une femme. Nous ne sommes donc pas étonnés de retrouver au sein de cette grande étude parisienne dirigée par quatre associés les traits de caractère qui font les forces et faiblesses de la nature humaine, ses grandeur et vilenie aussi quand l'appât du gain et les moeurs des uns et des autres empiètent sur les préoccupations du métier.

Un ouvrage sympathique qui se lit vite et bien, avec lequel on se glisse sans peine dans cette ambiance de bureau avec photocopieuse et machine à café, potins, rivalités et connivences. Un ouvrage qui peut accessoirement ouvrir aux ficelles d'un métier que le commun des mortels aborde à mots couverts et ne connaît que par les redoutés frais de notaire.

Voilà un premier opus qui vient fortement dépoussiérer les études notariales d'une part, mais qui montre aussi un monde de requins d'autre part, portés sur l'argent donc assez abject. Les dossiers suivis au long de la lecture sont précisément bien écrits sans être trop techniques. Intéressant, à suivre avec "Les volontés".
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J'ai acheté « Les actes », roman de Cécile Guidot, notaire spécialisée en droit de la famille et du patrimoine. J'ai été attirée par la 4ème de couverture, et me suis dit que cela pouvait permettre de rentrer dans le monde du notariat, et ce, de façon plaisante, pour quelqu'un qui voudrait se renseigner sur cette profession vue de l'intérieur. On peut en effet être sensibilisé à l'importance de ces actes notariés pour protéger les siens, on découvre combien cette profession est une chambre d'enregistrement (dans tous les sens de l'expression) de la société et des relations humaines, on est mis en garde contre des notaires véreux de mèche avec des promoteurs immobiliers, on saisit combien chacun d'entre nous doit connaître le droit, ses droits, et donc combien on peut être fragile quand on n'a pas une assurance intellectuelle qui permette de passer par dessus des émotions importantes. de ce point de vue, j'ai trouvé l'oeuvre intéressante, à partir du moment où on fait abstraction de tout ce qui entoure le sujet.
Car là est la faiblesse de l'oeuvre pour moi. Sur la 1ère de couverture est reproduite une citation du Figaro « Dix pour cent chez les notaires ! », en référence à la série télévisuelle. Dans le roman, on retrouve en effet des tempéraments bien trempés, des gens qui sont sortis d'un certain déterminisme social, revendiquant leurs origines « provinciales » (car l'action se passe dans le Paris très chic des beaux quartiers), la vie d'une étude et de ses multiples bureaux correspondant à des luttes d'influence, d'histoires de séduction... ce qui nous vaut de nombreuses remarques sur le physique des uns et des autres, sur leurs relations amoureuses et sexuelles... qui n'apportent pas grand chose. Peut-être est-ce la volonté de casser l'image du notaire balzacien, mais c'est finalement assez lourd, d'autant que les coquilles sont nombreuses dans le texte, au style sans vraie trouvaille, voire avec des fautes de syntaxe qui ont échappé, car elles ne renvoient pas à une manière de parler de tel ou tel personnage. Des impressions très mitigées donc, selon le point de vue de lecteur que l'on veut adopter : découverte d'un monde, approche littéraire, ou lecture de vacances.

Cécile Guidot nous propose une plongée dans le monde des notaires avec ce roman très rythmé.

C'est le gros point fort de ce roman, tout s'enchaîne rapidement et d'une manière plutôt fluide et donc je ne me suis pas ennuyé un seul instant durant ma lecture. C'est une lecture sans prises de tête si on met peut-être de côté les passages juridiques qui pourraient éventuellement rebuter certains lecteurs.

Ce roman n'est toutefois pas exempt de petits défauts. le premier tient dans le personnage principal qui se retrouve un peu noyé dans la masse des nombreux personnages que le lecteur va croiser tout le long du récit. C'est dommage, j'aurai bien aimé que l'histoire soit un peu plus centré sur ce personnage un peu rock'n'roll et plutôt attachant.

Le deuxième défaut tient dans le schéma narratif. Lors de la lecture, j'ai eu l'impression d'une succession de dossiers à un rythme effréné. Certes, je pense que c'est plutôt très réaliste mais ça manque un peu de liant, d'une sorte de fil conducteur.

Enfin le troisième défaut tient dans l'aspect un peu caricatural de certains personnages. Bon, je ne doute pas que l'on trouve ce genre de personnes dans le monde professionnel mais là il y a un gros cumul qui donne l'impression que le trait a été bien forcé quand même. Il n'empêche que l'ensemble reste plutôt crédible, on sent bien que l'écrivaine valorise son vécu professionnel. On va dire qu'il y a juste à affiner un peu tout ça pour éviter de donner cette impression de trait trop forcé.

Pour autant, contrairement à ce que cette liste de défauts pourrait laisser penser, j'ai plutôt apprécié cette lecture. C'est plutôt original de s'intéresser au milieu des notaires, il y a matière à faire quelque chose de sympa. Ce roman se lit très bien et finalement les défauts n'empêchent pas de passer un moment sympa avec ces personnages.

Au final, ce roman se révèle être une lecture agréable. Il ne manque pas de rythme et je ne me suis pas ennuyé. Il y a bien quelques défauts qui pourront être gommés lors des livres suivants puisque l'on imagine bien une série (d'ailleurs il me semble que le deuxième est dispo en librairie). En tout cas, j'irai lire ce deuxième tome pour voir l'évolution qui peut se révéler très intéressante je pense !