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Très beau titre pour un roman.
Terrible en fait, c'était le signal codé passé sur les ondes de la radio des Milles Collines pour lancer le génocide rwandais en 1994, plus de 800.000 Tutsis massacrés par les Hutus.
Et pourtant, c'est à Toulouse que se déroule toute cette enquête autour des meurtres atroces de 3 ressortissants rwandais. C'est là la très bonne idée de ce polar que de s'ouvrir à une réflexion sur ce massacre sans cacher les ambiguités du positionnement français lors de son opération Turquoise et même après. C'est documenté sans être lourdement explicatif.
Pour le reste, si le récit se lit avec plaisir, efficacité et fluidité, j'ai tout de même été gênée par quelques maladresses. Des dialogues un peu candides. le Kanak, un personnage de flic des stups sympathique mais dont il est rappelé un peu systématiquement qu'il ne faut pas le chercher, ce grand Black au grand coeur qui a la justice dans le coeur et qui distribue des «  gifles amicales » à ceux qui entrave son chemin, plus de complexité dans la personnalité aurait été bienvenu. Enfin quelques incohérences dans l'avancée des événements : je n'ai pas trop compris pourquoi le Kanak, qui ne rêve que de rentrer dans sa Nouvelle-Calédonie, prend autant de risques pour se lancer dans une enquête tombé du ciel qui n'est pas de son ressort, au point de court-circuiter une affaire en cours pour obtenir un tuyau Pas fan non plus de l'histoire d'amour avec la légiste, très attendue, je ne dois pas être assez fleur bleue.
Bref, un polar plutôt réussi dans son intrigue de vengeance entre Rwandais, assez prometteur pour la suite des aventures du Kanak en y insufflant plus de maturité et de complexité.

Lu dans le cadre du jury Prix du meilleur polar des lecteurs Points, sélection 2018.
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Au sein de la petite équipe des stups de Toulouse officie depuis quelques temps un gardien de la paix originaire de Nouvelle-Calédonie. Un kanak. le Kanak. Un type au caractère bien trempé. Une vraie force de la nature, pas avare de quelques gifles amicales.
Un gars perspicace comme c'est pas permis. Et intègre en plus. Pas le genre à tremper dans des combines. Alors forcément un gars comme ça dérange beaucoup de monde. Beaucoup de monde mais pas le lecteur, bien au contraire.
Car plus que l'enquête en elle-même, c'est ce flic, Renato Donatelli, qui canalise la sympathie pour ce roman.

Les autres personnages ne sont pas tout à fait au diapason, ils mériteraient à gagner en épaisseur. Ce sera peut être le cas dans les romans suivants de la série ouverte avec ce titre.
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Mon libraire m'a dit "lisez ça ",Alors,moi,j'ai obéi et j'ai lu "ça ".Enfin,quand je dis "j'ai lu",Je devrais dire que j'ai dévoré.Encore un bouquin qui m'a transporté, pas trop loin,du reste puisque l'action se déroule à Toulouse,oui,au coeur de la Ville Rose si chère à Claude Nougaro.
Bon,ce roman,c'est d'abord une sorte de "gros nounours",un flic kanak peu conventionnel répondant au nom de Renato Donatelli.Il est grand,courageux,intègre,solitaire a une histoire et voudrait bien retrouver sa Nouvelle-Calédonie natale mais sa mutation tarde,tarde...Il faut dire que sa hiérarchie et ses collègues ne l'apprécient guère ,vous verrez pourquoi.
Renato est une vraie planète autour de laquelle vont tourner quelques satellites,dont la belle Avril,médecin légiste et le jeune et prometteur Six,un jeune gardien de la paix nouvellement nommé.
Et puis,à Toulouse,c'est le triste génocide du Rwanda qui va revenir au premier plan,vous vous souvenez,les Hutus,les Tutsis......La télé en a parlé ,sans toutefois trop développer ces tragiques événements. Ajoutez une pincée de drogue....
Christophe Guillaumot a bien travaillé son sujet,l'action est permanente,l'intrigue bien construite et très cohérente .Et puis,j'en reviens aux personnages principaux,pleins d'humanisme et épris de justice,ayant une haute opinion de leur métier,de leur mission,,bref rassurants même s'il leur reste à régler encore quelques épisodes de leur passé.
Une très belle découverte pour moi
Ça vous tente?Bon,c'est facile,alors,"lisez ça ",c'est mon libraire qui me l'a dit,vous n'avez plus qu'à obéir et on en reparle après .......
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L'originalité de ce polar tient à son sujet de fond concernant les répercussions et les prolongements en France, du massacre entre Hutus et Tutsis au Rwanda dans les années 1994 et de l'implication de l'armée française avec l'opération Turquoise ainsi que tout ce qui peut y avoir autour ou en dessous , ce que j'ai (re)découvert avec cette histoire ...

Ce titre est lourd de symbole car c'est le code envoyé sur la radio Mille collines pour annoncer le début du massacre .
Tout le monde a encore dans la tête ces images effroyables de cadavres découpés à la machette mais ce drame est relégué au rang de vagues souvenirs des tenants et aboutissants pour peu que , même à l'époque du conflit vous y aviez compris quelque chose ...

A Toulouse, Renato , dit le Kanak, gardien de la paix à la brigade des Stups , découvre les corps affreusement mutilés d'un couple d'Africains . Rapidement l'enquête s'oriente vers une vengeance liée aux massacres au Rwanda mais elle s'avère plus complexe avec, en sous main , les services secrets français .qui veillent à la réputation de notre République .

Christophe Guillaumot, lui même policier n'épargne pas ses collègues, même s'il avertit avoir chargé la barque , cela ne donne pas une image brillante des services de police et des services secrets , seul son personnage principal, inspiré d'un collègue et ami , disparu au moment de l'écriture du roman, le Kanak, apparait comme un flic intègre et au grand coeur ainsi qu'une jeune recrue de la crim' également mis à l'écart par son équipe .

S'y rajoutent des histoires de coeur qui ne sont pas du tout indispensables à mon avis !

Premier roman lu de la sélection pour le prix du Polar en poche de Gradignan pour l'édition 2018.
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Personnage atypique dans les héros de la littérature policière, on avait déjà parlé du policier kanak l'agent Donatello un géant calédonien au coeur d'artichaut, créé par Christophe Guillaumot, policier et écrivain avec l'excellente "chance du perdant".

Publié peu avant, "Abattez les grand arbres" ,qui vient de sortir en pochez chez Points, remet à l'honneur ce héros canaque, héros au caractère et un physique particulier.

Se trouvant confronté au meurtre violent d'un couple africain, il va être conduit à remuer les souvenirs de la guerre au Rwanda, dans les années 90 et faire resurgir des heures peu glorieuses, bien des années plus tard.

Une enquête qui se déroule toujours Toulouse, la ville rose chère à Nougaro et qui a l'immense mérite de remémorer les massacres de 1994 lors de la guerre du Rwanda, les atrocités vécues par les populations tutsis et hutus.

Un récit complexe qui sort des sentiers battus sur les traces d'un ou de plusieurs meurtriers sanguinaires qui souhaitent obtenir vengeance à la suite du génocide rwandais

Á la manière de Michael Connelly et Los Angeles Christophe Guillaumot utilise Toulouse comme un personnage à part entière.

Une bande de flics attachants, des personnages secondaires bien dessinés, une intrigue originale nous permet de ne pas oublier et de faire connaitre cette guerre à des lecteurs qui n'étaient pas nés ou qui ont tout simplement oublié.,,un polar saignant et tendre ce n'est pas si courant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Juré pour le prix du meilleur polar Points, j'ai lu Abattez les grands arbres de Christophe Guillaumot dans ce cadre.
Ce n'est pas un roman qui me tentait forcément au premier abord, et ce fût donc une bonne surprise.
Renato Donatelli est au coeur de ce roman.
C'est un costaud, un baraqué, un type qui a quitté son île, la Nouvelle-Calédonie. Il fait son travail du mieux qu'il peut, honnêtement, toujours prêt à rendre service car il a été éduqué ainsi. Les magouilles de la brigade des Stups, il refuse d'y participer.
Le Kanak comme il est surnommé par le reste de la bande est toujours poli mais il ne faut pas venir lui chercher des noises.
Alors quand il tombe sur une famille dépecée à coups de machette, il se fait un devoir d'élucider cette boucherie, d'arrêter les massacres même si tout le monde tente de l'en dissuader. Aidé d'un jeune freluquet fraîchement sorti de l'école de police et d'une médecin légiste collectionneuse de cartes postales, le Kanak va remonter la piste d'une vengeance, d'un génocide africain où les bourreaux d'hier sont les victimes d'aujourd'hui.
Renato Donatelli est un personnage très intéressant, bien fouillé. L'auteur a eu la bonne idée de l'accompagner de deux personnages différents mais très intéressants eux aussi. Ce trio atypique fonctionne bien :)
L'écriture est agréable même si au début j'ai eu un peu de mal à accrocher. Et puis soudain je me suis plongée dedans et il m'a été incapable de le lâcher avant qu'il ne soit pas fini :)
J'ai aimé l'histoire, le fait que ça traite de sujets pas évidents.
Après, ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai vraiment apprécié ma lecture et je mets un gros quatre étoiles :)
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Voici un des trois polars de la sélection de mars 2018 qui concourent pour le Prix du Meilleur Polar des éditions Points (que je remercie de m'avoir sélectionnée).

Dès le départ du récit, l'auteur nous plonge dans l'action des services de police et plus particulièrement, de la brigade des stups. Renato Donatelli, géant venant de Nouvelle-Calédonie en fait partie mais il ne rêve qu'à une chose, pouvoir retourner un jour sur son île de l'autre côté du monde. En attendant, il doit composer avec son unité, pour laquelle ne comptent que la corruption et l'argent facile. Lors d'une intervention, il découvre une famille africaine massacrée. Au fil de son enquête où il se fera aidé par Avril, belle médecin légiste et Jérôme Cussac, jeune recrue de la brigade criminelle, le Kanak se rendra compte que les intérêts les plus hauts de l'Etat français se retrouvent sur la sellette et que les apparences sont souvent trompeuses.

J'ai aimé ce roman policier pour plusieurs raisons. Tout d'abord, l'histoire prend ses marques dans la ville de Toulouse. C'était la première fois que je découvrais cette ville par l'écriture et l'auteur a su m'y transporter et me donner envie, pourquoi pas, d'un jour aller la découvrir. Ensuite, j'ai trouvé le personnage principal, Renato Donatelli particulièrement attachant (même si, parfois, un peu caricatural). Loin de son île natale, l'intégration du policier étranger en métropole est loin d'être évidente : que ce soit avec ses collègues de la brigade des stups ou dans la vie de tous les jours, si différente de ce qui se passe dans les départements d'Outre-Mer et surtout pour lui, en Nouvelle-Calédonie. Pour développer ce personnage, l'auteur, lui-même policier, s'est inspiré d'un de ses collègues disparus et la dédicace de ce livre est touchante.

Christophe Guillaumot a eu le cran de mêler l'Histoire avec un grand H à sa narration. Petite fille lorsqu'il s'est déroulé, je me rappelle pourtant les images du génocide rwandais qui passaient à la télévision. Les amis et voisins d'hier étaient alors devenus les meurtriers et les bourreaux du présent. Loin de ce petit pays d'Afrique, l'Europe regardait ces images avec un certain détachement. Pourtant, en 100 jours, près de 800 000 personnes ont perdu la vie dans d'innommables conditions. La communauté internationale ne s'est jamais dressée contrer ces milliers de suppliciés alors que la mort d'un seul occidental parvenait à soulever des montagnes.

Christophe Guillaumot s'est très bien documenté sur le sujet et cela se ressent. Cela reste bien entendu un polar, mais il prend le temps d'expliquer les grandes lignes du déroulé des faits, poussant le lecteur à la réflexion sur ce qui s'est passé, près de 25 ans (en 2019) après les faits, notamment quant à l'implication implicite de la France.

Vous vous demanderez sûrement la signification de ce titre pour une histoire aussi noire mais vous le découvrirez au fil des pages et il n'en sera que plus prenant et plus fort.

Pour ma part, ce livre que je ne connaissais pas avant de le découvrir dans le cadre du Prix du Meilleur Polar Points est plutôt une bonne surprise. Pour ceux qui l'ont apprécié comme moi, sachez que vous pourrez retrouver ce personnage aussi bien naïf qu'attachant du géant Renato dans une seconde enquête : « La chance du perdant », sorti en 2017 aux éditions Liana Lévi.
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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Le grand malheur de Renato c'est d'avoir été nommé à la brigade des stups de Toulouse : il est bien trop honnête pour ce genre de job !
De son île de Nouvelle Calédonie, celui que l'on surnomme le Kanak, a ramené dans ses bagages de simple gardien de la paix, un profond altruisme, une force sans limites que lui confèrent aisément ses 1m99 et surtout une totale intolérance à l'illégalité. Il a aussi une légère difficulté à se plier aux ordres irraisonnés.
C'est une enquête qu'il mène de son propre chef, sur l'assassinat d'une famille africaine, qui va le plonger dans les résurgences du génocide rwandais de 1994 et révéler la traque des « grands arbres », les bourreaux de ce massacre qui sont tranquillement installés en France.
Les personnages qui vont croiser sa route sont tous plus attachants les uns que les autres et Christophe GUILLAUMOT a su donner une âme originale à cette équipe de flics borderline qui se rencontrent dans ce roman et que l'on espère bien retrouver dans les suivants.
La partie judiciaire de l'enquête est minutieusement détaillée mais cette dernière est tellement souvent en dehors des clous que jamais la profession de flic de l'auteur, ne fait de l'ombre à son style drôle et incisif.
Un cocktail sensuel, violent et émouvant à la fois, compose ce très bon polar et je me suis régalée à le découvrir.
J'attends la suite avec impatience.
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Avant d'entrer dans le vif du sujet, je souhaiterai revenir sur la genèse du personnage de Renato Donatelli. L'auteur s'est largement inspiré d'un collègue et ami, Renato Talatini, pas un Kanak, mais un Wallisien. Une force de la nature (qualifier un Wallisien de force de la nature tiendrait presque du pléonasme), qui appelait effectivement ses potes gros chameaux et promettait des gifles amicales à ceux qui lui cherchaient des noises. le « vrai » Renato est décédé en 2009 suite à un AVC, le roman lui est dédié, mais le plus bel hommage que pouvait lui rendre Christophe Guillaumot reste son héros : Renato Donatelli.

Il faut dire que Renato Donatelli a de quoi marquer les esprits, physiquement déjà il mesure pas loin de deux mètres, tout en muscles. Mais surtout Renato Donatelli est foncièrement gentil et intègre, toujours prêt à aider son prochain. Son rêve : revenir en Nouvelle-Calédonie ; mais les places sont chères et certains n'hésitent pas à truquer les cartes pour lui griller la priorité.

Affecté comme gardien de la paix à la brigade des Stups, il bosse au sein d'une équipe corrompue jusqu'à la moelle. S'il ne participe pas à leurs magouilles, il ne les balance pas non plus à ses supérieurs ; c'est pas son genre. Un statu quo pas totalement satisfaisant pour Renato, mais il accepte de faire avec.

Si Renato a le coeur sur la main et se plait à jouer la carte du gentil sauvage un tantinet candide, il n'hésite toutefois pas à jouer des poings quand la situation l'impose. Avec son physique et sa force, il n'a pas besoin de s'encombrer de son arme de service.

Au fil de son enquête, il croisera un jeune lieutenant de la Crim', Jérôme Cussac, surnommé numéro Six par ses collègues et souvent relégué à des tâches peu reluisantes. Mais aussi Avril amandier, une jeune et jolie médecin légiste.

L'enquête de Renato va le plonger dans les heures les plus sombres et les plus sanglantes de l'histoire du Rwanda. Avril 1994, l'avion du président rwandais est abattu par un tir de missile. le Front Patriotique Rwandais (FPR) désigne les Tutsis comme responsables et appellent les Hutus à passer à l'acte. Entre avril et juillet 1994, ce conflit fera plus de 800 000 victimes (essentiellement des Tutsis). le génocide rwandais sera reconnu comme tel par l'ONU en juin 1994.

Je n'ai aucune honte à avouer que j'ai suivi de très loin le déroulement des faits qui ont conduit au génocide rwandais ; j'en ai naturellement entendu parler, mais hormis le fait que les Tutsis se faisaient massacrer par les Hutus, je n'ai pas cherché à voir plus loin que la surface. A la lecture du roman on devine aisément que Christophe Guillaumot a dû se livrer à un impressionnant travail d'investigation sur le sujet, notamment sur l'implication (et la non-intervention, voire la complicité) de la communauté internationale et plus particulièrement de la France dans le dossier rwandais.

Bref en enquêtant sur ce double meurtre, non seulement Renato sort clairement de son périmètre d'action, mais il risque fort de remuer une merde que certains préféreraient continuer à laisser reposer au fond des chiottes de l'oubli. Tout ça pour vous dire qu'il devra faire face à bien des obstacles…

L'auteur nous livre un polar haut de gamme, avec une intrigue riche en rebondissements et autres retournements de situation, mais aussi et surtout avec des personnages diablement attachants.

A ma connaissance je n'ai jamais mis les pieds à Toulouse, mais en lisant ce bouquin j'avais l'impression de connaître la ville. On sent que l'auteur aime sa ville et prend plaisir à nous la faire découvrir (quitte à s'écarter des sentiers touristiques et plonger dans les bas-fonds de la ville rose).

Pour sa première apparition, on peut dire que le Kanak frappe haut et juste, et dire que d'après Lau Lo le second est encore meilleur, il me tarde de le découvrir. Une chose est sûre, j'aurai plaisir à suivre cet auteur et ses personnages.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Deuxième livre de Christophe Guillaumot, "Abattez les grands arbres" transporte la tragédie rwandaise dans la Ville Rose.

Des meurtres se succèdent, et semblent reliés au génocide hutu du début des années 1990. Mais de quoi s'agit-il réellement ? Vengeances, règlements de comptes, poursuite des massacres ?

Quelques policiers se mettent au travail, un gendarme Kanak, héros principal du roman, un jeune premier de la classe de police, leur hiérarchie respective, certaine pourrie, l'autre distante. Une jolie médecin légiste. Une non-moins jolie agent des services secrets détachée à Toulouse. Nous allons faire connaissance avec tout ce petit monde tout au long de ce roman.

C'est bien écrit, sympathique, rafraichissant. L'histoire tient bien la route. S'y ajoute ce soupçon de naïveté qui renforce le plaisir de la lecture.

Plutôt une bonne surprise, une réussite. On se demande parfois pourquoi l'auteur est allé chercher si loin ses idées ou ses héros, mais finalement, le tout se tient bien !

Pour ceux qui ont envie de découvrir !
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