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Ce livre est pour moi le plus gros coup de coeur de l'année 2021, et de loin.❤️

Ce livre est un hommage à sa femme, Antonietta. Un hommage à leur histoire, leur passé, mais surtout leur amour qui va faire face à toute épreuve. Ce récit est touchant au possible, j'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois au long du récit.

Je pense que ce roman m'a d'autant plus touchée parce que je suis soignante et que je connais l'impact de cette maladie sur les aidants. La maladie d'Alzheimer est connue et pourtant encore incurable à l'heure d'aujourd'hui. Il est dur de voir des personnes oublier, diminuer… Mais, lire le vécu du mari de cette femme est encore plus dur, bouleversant.

Gérard HADDAD écrit avec le coeur, le coeur d'un homme qui a aimé sa femme plus que tout pendant plus d'un demi-siècle. On y ressent la tristesse de perdre sa femme, d'autant plus lors d'une période compliquée… La joie de se remémorer de beaux souvenirs avec elle… Mais surtout et plus que tout, l'amour qu'il lui porte.

Je vous ai mis deux extraits pour vous montrer comme la plume de l'auteur est belle et remplie d'émotions.

Je ne peux pas plus vous décrire la beauté de ce roman, je vous laisse le découvrir par vous-même.
Lien : https://hellobook323.wordpre..
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Ce livre m'a bouleversée, c'est un livre d'une grande humanité. Il raconte une histoire très personnelle avec une justesse qui secoue les certitudes.
Ce n'est pas que l'éloge de l'amour, c'est l'éloge de la vie, du partage, et de la richesse de l'intimité au sein du couple.
Cette intimité qui donne à l'amour toute sa raison d'être, et qui s'est forgée à travers les années partagées.
Découvert par masse critique, je suis profondément touchée par la justesse des mots et des émotions mais surtout par le regard porté par l'auteur sur la société. C'est un regard qui me donne beaucoup à réfléchir … et qui va continuer de m'impacter longtemps.
Un livre poignant qui va au delà des larmes.
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« Lettres à ma disparue », ce sont les mots d'un mari pour sa femme dont la mémoire s'étiole petit à petit. Dire que j'ai été émue par ce récit serait un euphémisme, il m'a complètement bouleversée !

Dès le début du roman, le diagnostic tombe : Alzheimer a jeté son dévolu sur Antonietta. Son cher et tendre raconte, avec amour et tendresse, comment la maladie s'est invitée dans leur vie, altérant leurs habitudes et projets, mais jamais leurs sentiments. Il nous livre sans retenue, mais avec le plus grand respect pour elle, la dégradation de l'état de son épouse. Des premières alertes jusqu'à cette fin de vie tellement différente de celle qu'il aurait aimer lui offrir. Avec des hauts et des bas, des espoirs et des déceptions. Et cette satanée pandémie qui n'a rien amélioré…

Ayant vécu avec ma grand-mère qui a été rongée par le même mal, j'ai été particulièrement touchée car j'ai reconnu certains signes, certaines scènes qui m'étaient familières. Je n'ose imaginer ce que l'auteur a ressenti en voyant ainsi sa moitié se transformer complètement. Elle qui aimait tant voyager, rouler à bicyclette, lire, … Autant des choses qu'elle abandonnera petit à petit.

L'auteur a une très belle plume, je n'ai pu retenir mes larmes… Un texte poignant !
Lien : https://sophieandtheseaofsto..
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio pour l'envoi d'Antonietta, lettres à ma disparue, dans le cadre de la Masse Critique.
En refermant ce livre, je me suis dit : Quel beau roman d'amour !
Malgré le sujet douloureux, ce que je retiendrai, c'est l'amour que se portent Antonietta et son mari, Gérard Haddad, auteur de cette biographie.
Enormément d'émotions m'ont traversées à sa lecture. L'empathie pour ce couple, l'envie aussi. En effet, j'ai envié la longévité de leur relation, d'avoir pu fonder une famille, leur complicité intellectuelle aussi. Bien sûr, il y a eu des orages, qui reflètent la vie réelle avec ses hauts et ses bas.
J'ai choisi ce livre surtout pour sa thématique, la maladie d'Alzheimer qui me touche et me fait peur, autant pour mes proches que pour moi.
La plume de l'auteur est magnifique. Il a su communiquer l'amour qu'il éprouvait pour sa femme. Bien sûr, Gérard Haddad reconnaît qu'il n'est pas parfait. Il a eu des doutes, des moments de révolte et d'incompréhension, de déni, qu'il avoue sans détours. Cela révèle son humanité.
Ce qui m'a le plus touchée, c'est la décision prise après le confinement dû au Covid 19. Je ne veux pas révéler cet évènement, ultime preuve d'amour sublime.
Je pense que je n'oublierai jamais ce livre, que je vais garder précieusement dans ma bibliothèque. Pour le relire un jour...
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Il arrive que des personnes écrivent un livre après le décès d'un proche. Je pense à Joan Didion, je pense à Isabel Allende ou encore Joyce Carol Oates. Chacun avait un but en écrivant ce livre, un but différent. Quel était celui de Gérard Hadadd ? Ecrit ainsi, vous avez certainement l'impression de lire le début d'une dissertation littéraire. Presque. Ce serait dommage d'arriver à ce que cette chronique soit un exercice froid, là où Gérard Haddad parle avant tout de l'amour qui les a unis, lui et Antonietta, pendant soixante ans. Elle fut son grand amour, sa compagne de travail, celle qui tapait ses textes et les lisait donc en premier – sauf celui-ci.
Gérard Haddad ne cachera rien de la maladie, rien, y compris le déni face à la maladie. Ne rien cacher ne signifie cependant pas faire preuve de pathos, ou de misérabilisme, la pudeur est là, également. Il est possible de montrer en exhiber, de raconter sans enjoliver. Gérard Haddad ne cachera pas non plus ce qu'il estime être des défaillances, comme le placement en EHPAD, parce que tout, absolument tout devenait difficile. Ce placement eut lieu juste avant la pandémie, alors que, déjà, la crise des gilets jaunes avait rendue difficile les visites qu'il lui rendait quand elle était hospitalisée. Cela peut sembler anecdotique, et pourtant. Pas anecdotique que cette pandémie qui a tué aussi sûrement de nombreuses personnes de solitude, de manque d'amour, du manque de chaleur humaine. Si elle n'a pas « tué » Antonietta, elle a au moins raccourci ses jours – et l'auteur de s'interroger sur ce qu'elle a pu ressentir, seule, sans visite, et ne parlons pas des « visio » qui ne sont bonnes que dans un cadre professionnel, et encore.
Faire revivre les souvenirs d'Antonietta dans ce livre, leur rencontre, leur mariage, la naissance de leurs enfants, de leurs petits-enfants, les voyages aussi. Vivre la vie, toujours, avant qu'elle ne s'efface. Se rappeler de profiter du bonheur, avant qu'il ne soit plus. Au moment inévitable où il est sur le point d'affronter la solitude, se souvenir de tout ce qui a été partagé à deux.
Un beau livre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Ce livre est un véritable hymne à l'amour.

L'auteur Gérard Haddad, nous dépeint la lente progression dégénérative qui touche sa bien-aimée.
Il s'agit de la maladie d'Alzheimer, qui est diagnostiquée chez 225 000 personnes chaque année.

On découvre à travers ces mots, la force d'un amour contre vents et marées.

Face à cette maladie, Gérard Haddad décide de prendre la plume pour lui écrire, pour lui crier son amour, son admiration, à elle, cette femme qu'il aime depuis plus de 60 ans.
Il retrace ainsi les moments de vie heureux à ses côtés, mais également et inévitablement les moments difficiles, les tempêtes qu'ils ont dû traverser, la barque qu'ils ont dû maintenir à flot. Mais aussi et surtout l'inexorable progression de cette fichue maladie, cette "dégradation indigne" d'Antonietta.

A travers ces quelques lignes l'auteur demande "Pardon" à sa femme pour les chagrins causés mais aussi et surtout "Merci" pour le bonheur vécu à ses côtés et l'amour absolu qu'elle lui a apporté et fait connaitre.

J'ai été complètement subjugué par tout cet Amour qui transpirait à travers ces lignes. Une écriture terriblement poignante, bouleversante et très poétique.
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« Ce livre est le temple de notre mémoire »
C'est l'histoire d'un amour, celui d'un couple : Gérard (l'auteur) et Antonietta, son épouse. Il l'a aimée et accompagnée jusqu'au bout, même lorsque son esprit a pris le chemin de l'errance, perdant toute rationalité. Alors, il lui écrit, ou plutôt, il crie en silence combien elle a été présence, combien il voudrait encore partager, écouter, discuter avec elle.
Les mots le brûlent, merci, pardon, se bousculent en lui. Peut-être pour la faire exister encore et encore alors qu'elle prend le chemin de l'oubli, il raconte, il explique. Les premiers troubles, son déni, puis le diagnostic et son idée absolue qu'un traitement allait stabiliser les « absences » et que ça n'irait pas plus loin. Puis la situation qui se dégrade, les choix difficiles qu'il faut faire, le deuil de celle qui a été et qui n'est plus, les petites, si légères, si improbables, rémissions…. Et enfin le basculement, le placement qui a des accents de culpabilité, n'aurais-je pas pu, pas dû, faire autrement ? Et le COVID qui s'invite par-dessus tout ça et qui limite, interdit, les visites …Quelle décision prendre à ce moment-là, existe-t-il une solution ? Peut-on laisser l'autre seul, abandonné ?
Gérard Haddad nous offre un texte lumineux, avec une écriture empreinte de tendresse, de respect, d'amour, pour celle qui a été sa compagne. Il ne larmoie pas, il ne se plaint pas. Il exprime les hauts, les bas de leur couple, les difficultés, les ressentis face à la maladie, les amis qui viennent moins, les conseils des uns et des autres, les peurs, les espoirs …
Ce qui ressort toujours et encore, c'est l'amour infini qui a uni ces deux êtres. Elle tenait la barre et ils avançaient ensemble contre vents et marées. Il a pris le relais quand elle n'a plus pu le faire.
Malgré le sujet difficile, qui évoque la perte d'autonomie d'un être cher, cette lecture n'est pas déprimante. Sans doute, parce que l'auteur a évité de s'épancher sur les moments difficiles qu'il présente, sans non plus trop les détailler, ce qu'il en dit suffisant largement à nous faire comprendre sa détresse, sa tristesse, son mal-être.
L'amour lui a donné la force, le courage, nécessaires pour faire face et être là, toujours, pour Antonietta …. comme elle l'aurait sans aucun doute fait pour lui.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Antonietta et Gérard Haddad forment un couple uni, amoureux ; un couple avec ses hauts et ses bas ; un couple qui a su au fil des années…. Ils ont une vie intellectuelle riche, voyagent. Une vie agréable qu'ils espèrent vivre le plus longtemps à deux. Seulement voilà, Antonietta développe une maladie d'Alzheimer qui va la conduire jour après jour dans le silence, la dépendance, la solitude d'un Ehpad en pleine pandémie.

Gérard Haddad a profondément aimé sa femme ; son lent et irrémédiable déclin l'a profondément meurtri. Cela se sent à chaque phrase de ce magnifique et émouvant récit.

J'ai été touchée par les aveux de faiblesse d'un homme, qui sans vouloir se dédouaner, reconnait ne pas avoir toujours avoir été un saint. Cet homme a été maladroit avec son épouse ; il a pu être dans le déni. On est tous maladroit devant la maladie de l'autre. Et bien qu'il soit psychiatre, dans ces situations-là, on est l'aidant, et rien que cela. C'est aussi pour toutes ces maladresses que ce récit est si touchant ; pour moi, en tout cas.

Il faut également reconnaître la belle plume de l'auteur ; le choix du mot juste, la précision des descriptions, la sincérité dans l'expression des sentiments, des doutes, des regrets et des inquiétudes.

Il y avait sans doute un immense besoin de laisser une trace écrite de cette traversée douloureuse. Si l'exercice est délicat, le résultat est à la hauteur.
Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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l'auteur évoque la survenue de la maladie d'Alzheimer chez son épouse et la manière dont il réagit, l'importance du déni, puis de la culpabilité de n'avoir rien voulu voir.
Son comportement m'a beaucoup dérangée alors je préfère ne pas développer car cela a perturbé mon expérience de lectrice
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Antonietta , un prénom pour titre du roman , Antonietta c'est la femme de l'auteur , la femme aimée , et encore plus aimée quand le bonheur disparaît et fait place à cette affreuse maladie nommée Alzheimer . C'est lorsque la maladie prend définitivement le dessus que l'auteur se rend compte de l'amour infini qui le lie à sa femme .
Avant , et bien avant , ils sont un couple tout simplement , un couple uni avec ses disputes , ses désaccords , il y a même eu de l'infidélité de la part du mari mais bon gré , mal gré , la barque est solide .
Au début de la maladie , il y a l'espoir , l'espoir d'un traitement , l'espoir en la médecine mais malheureusement de traitement il n'y en a pas , pas encore dit on pour se consoler , les médecins spécialistes existent néanmoins , ils essayent de soulager comme ils peuvent en donnant de l'espoir justement .
Puis vient le déni , souvent quand les proches sont confrontés à cette terrible maladie , ils ne peuvent l'accepter , est ce que la personne malade n'exagère pas ? , n'est -elle pas de mauvaise foi ? , ne peut -elle pas faire un effort , un petit effort au moins ?
C'est si difficile d'accepter de prendre ce chemin de traverse qui mène au malheur , à la déchéance , à la perte de la dignité , à la perte de ce qui fait notre personnalité profonde .
Au début , on pense : on a encore le temps , on pourra vivre comme avant , on voyagera encore , la liste est longue et propre à chacun .
On se découvre une patience infinie , on accepte l'inacceptable, ce qu'on pensait inacceptable, on sera présent même dans les débuts de la débâcle du corps .
D'un autre côté , on a une envie inextinguible de vivre , on se sent tellement vivant , en bonne santé .
Et si l'autre m'entraîne dans sa déchéance , les amis doivent le ressentir ainsi , ils fuient , les visites se font très rares , beaucoup abandonnent le couple , c'est une image trop difficile à voir .
La maladie balaie tout sur son passage , plus de partage , plus de petites conversations , plus rien . C'est le placement inévitable en EHPAD .
Puis vient ...la pandémie , la Covid 19 qui va bouleverser nos vies , surtout malheureusement pour les personnes en EHPAD qui ne peuvent recevoir la moindre visite .
Le récit est émouvant , d'une justesse infinie , l'auteur ne nous cache pas ses défaillances devant un tel malheur , les différentes acceptations de la maladie de sa femme .
Il est un homme tout simplement , un homme qui n'a pas toujours été à la hauteur mais personne ne l'est sinon nous serions des saints .
Ce n'est pas la première fois que je lis un livre sur la maladie d'Alzheimer mais celui ci sort du lot par la qualité de son écriture , par sa belle leçon de vie .
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