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Maria Théresa jolie jeune fille de 17 ans est une pianiste de talent mais elle est aveugle et son père, homme avide de pouvoir, d'argent et intransigeant veut à tout prix guérir sa fille de ce handicap afin qu'elle puisse accéder à la cour de l'impératrice.
Après plusieurs traitements lourds et douloureux pour la jeune fille, il prend contact avec le célèbre magnétiseur Mesmer, qui est entouré d'une réputation sulfureuse mais qui soigne différentes maladies physiques ou mentales grâce à des pratiques peu orthodoxes.
A ses côtés Maria Théresa retrouve partiellement la vue qu'elle avait perdue à l'âge de 4 ans pour des raisons assez mystérieuses aux yeux de ses proches mais que Mesmer mettra à jour.
Se nouera entre l'homme et la jeune fille un lien fort qui se transformera en amour passionné qui lui révèlera les conséquences de sa cécité et ses avantages.
Petit roman basée sur l'histoire vraie de cette rencontre entre la jeunesse virtuose et ce pseudo médecin contreversé. Au-delà du récit romanesque, les pensées de la jeune fille font réflexion sur ses sentiments, son destin et sa liberté.
J'ai beaucoup aimé ce récit, l'écriture est agréable et rend très actuel l'histoire. On rentre très vite dans celle-ci et on se prend de sympathie pour les personnages (sauf les parents de la jeune fille).

Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Je n'avais jamais entendu parler de cette Maria Thérésia von Paradis, personnage intéressant et riche dont je ne regrette pas d'avoir fait la connaissance.
Michèle Halberstadt, après "café viennois" que j'ai noté, nous ramène dans cette ville enchanteresse au XVIIIe siècle, sur les pas d'une demoiselle exceptionnelle à plus d'un titre.
Elle nous raconte un bout de son histoire sur le mode de la biographie romancée, et son style efficace et enlevé nous mène par le bout du nez...
Il était une fois, à la cour impériale, une très belle petite fille que son père adorait. Sa mère semblait un peu absente...
Les fées s'étaient sans doute penchées nombreuses sur son berceau, car elle faisait l'admiration de tous, par sa beauté, sa grâce, ses dons pour la musique et pour le chant. Mais un jour, brutalement, elle devint aveugle sans que personne ne s'explique pourquoi...
Nous la retrouvons dans ce roman alors qu'elle a 17 ans, passionnée de musique, virtuose et compositrice. Elle souffre des traitements brutaux et inefficaces que son père lui impose pour qu'elle recouvre la vue. Elle lui fait promettre de cesser ces tentatives douloureuses et infructueuses.
Il ne tiendra pas parole et l'enverra chez le très en vogue docteur Mesmer qui pratique le magnétisme animal.
Cette expérience fait découvrir la passion amoureuse à notre jeune fille et elle commence même à recouvrer la vue. Mais elle va y perdre son innocence et ses illusions, en même temps que sa virtuosité...
Véritable parcours initiatique, ce récit met l'héroïne en face de choix à faire pour s'émanciper du pouvoir de son père, de l'impératrice, de la médecine...
Son handicap est peut-être une force et un atout, peut-être un ultime refuge pour fuir une société qu'elle méprise et qui la fait souffrir...
des liens sur http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/09/lincroyable-histoire-de-mademoiselle.html
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Un roman assez rapide à lire, car très bien écrit. L'histoire de cette jeune pianiste aveugle est passionnante, on s'attache énormément au personnage. le contexte de cette histoire est brillamment décrit, sans prendre le pas sur l'histoire de Maria Theresia von Paradis, qui malgré son handicap, aura un destin exceptionnel.
Pour ceux qui aiment l'atmosphère de Vienne au XVIIIème siècle et de sa cour impériale, n'hésitez pas!
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C'est au hasard des rayons d'une des bibliothèques que je fréquente que j'ai croisé la Viennoise Maria-Theresia von Paradis. Elle se promenait de rayon en rayon, caressait les livres, les respirait. Puis elle s'écartait pour laisser la voie libre à qui arrivait. Nul n'aurait pu deviner que Maria-Theresia von Paradis était aveugle.

Or Maria-Theresia von Paradis, qui est née en 1759 et doit son prénom à l'impératrice d'Autriche, n'a pas toujours été aveugle. Elle a connu les couleurs, les nuances, l'ombre et la lumière avant que tout ne s'éteigne soudainement. Belle et talentueuse, elle a été remarquée par l'impératrice elle-même. Cette dernière compte bien en faire une des étoiles de la société musicale viennoise et contribue financièrement aux besoins de la jeune fille, laquelle pendant 18 ans a subi tous les traitements possibles pour recouvrer la vue, certains d'eux ayant causé une telle souffrance que désormais il n'est plus question que quiconque se serve d'elle pour des expérimentations.

Maria-Theresia von Paradis, à qui Mozart dédiera un de ses concertos, se débrouille très bien sans voir. Elle connaît les distances, la forme des objets, les tissus, le froid et le chaud. Tous ces détails qui la rendent fonctionnelle et lui permettent de s'adonner à ce qu'elle aime le plus : la musique. Mais c'est sans compter sur l'arrivée de Franz Anton Mesmer dans sa vie, grand mélomane et magnétiseur, lequel la subjuguera à un point tel qu'elle acceptera de se plier à d'autres expériences. Il est vrai que ce qu'elle éprouve pour Mesmer ne relève pas de la raison et que la passion qui anime la jeune femme et à laquelle cédera celui-ci rend Maria-Theresia prête à tout, d'autant plus que les essais sont concluants. Maria-Theresia retrouve peu à peu la vue, mais du coup ne sait plus jouer, et cette « guérison » fait l'objet de tant de spéculations et d'enquêtes que la jeune femme choisira de ne plus voir afin de ne plus constater de ses yeux la laideur de ce monde.

L'incroyable histoire de mademoiselle Paradis a pu être reconstituée grâce aux cahiers laissés par sa femme de chambre et par ce que l'Histoire a retenu de Franz Anton Mesmer. le roman de Michèle Halberstadt qui lui rend hommage donne envie d'entendre les oeuvres qu'elle a composées, même si la plupart d'entre elles ont été perdues au fil des ans, sauf La Sicilienne, souvent enregistrée, notamment par Lynn Harrell au violoncelle et Victor Asuncion au piano.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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L'histoire :
A Vienne au 18ème siècle. L'histoire vraie de Maria Theresia von Paradis, jeune femme prodige du piano devenue aveugle dans son enfance. Elle s'est habituée à son handicap mais son père, proche de l'Impératrice, ne l'entend pas de cette oreille et tente tout pour que sa fille retrouve la vue. C'est ainsi qu'il la confie un jour à Franz Anton Mesmer, un médecin qui pratique le magnétisme. Entre Maria et Mesmer débute alors une passion amoureuse qui va leur attirer des ennuis...

Mon avis :
Avant tout je tiens à souligner le talent d'écriture de Michèle Halberstadt, auteure qui jusqu'à maintenant m'était inconnue mais qui sait raconter une histoire. L'écriture est fluide, légère sans être simpliste. Dès les premières phrases elle parvient à capter notre attention.
Ensuite je tenais à vous faire part de ma frustration. Ce roman tient en 172 pages, ce qui en fait un petit livre et forcément, l'auteure n'a pas le temps d'entrer dans les détails et d'approfondir l'histoire et c'est vraiment dommage. D'autant plus qu'il y avait de la matière à travailler avec cette histoire vraie d'une jeune femme aveugle, passionnée de musique et qui va tomber amoureuse de son médecin-magnétiseur.
J'ai aime le personnage de Maria Theresia, mais plus précisément au début, avant sa rencontre avec le médecin. Plus forte, avec un côté fier et rebelle et faisant de sa cécité une force, ce personnage avait du caractère. Quand à celui de Mesmer, là encore pas le temps de creuser le sujet, ce qui fait réapparaître la frustration.
Je terminerai en écrivant que c'est un roman bien écrit, avec du potentiel mais bâclé. Il manque de pages, l'auteure aurait pu nous transporter beaucoup plus loin si elle avait écrit son livre de manière plus détaillée. Dommage mais ça reste une lecture agréable.
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Dans ce roman, l'autrice nous retrace la liaison présumée entre Maria-Theresa von Paradis et le magnétiseur à la réputation sulfureuse, Mesmer.

Pianiste, chanteuse et compositrice autrichienne, contemporaine de Mozart qui a vraisemblablement écrit pour elle son dix-huitième concerto pour piano, Maria-Theresa von Paradis avait une grande renommée dans toute l'Europe, Mesmer aussi.

Elle était la fille unique de Joseph Anton Paradis, secrétaire impérial au Commerce et conseiller à la Cour de Marie-Thérèse et recevait une très généreuse pension de la part de l'impératrice, pécule qui devait rester en famille, sous la houlette d'un père tyrannique.

C'est lui qui la confie à Mesmer de la fin de l'année 1776 jusqu'au milieu de 1777. le magnétiseur qui déchaine les passions, ses admirateurs étaient tout aussi nombreux que ses détracteurs, réussit toutefois à stabiliser provisoirement son état.

Elle fut cependant privée de ses soins au bout de quelques mois en raison de la possibilité d'un scandale, et du risque de perdre sa pension d'invalidité.

Comme je ne connaissais pas la vie de Maria-Theresa von Paradis, j'ai lu ce roman avec un certain intérêt, mais sans véritable plaisir. Oui, je peux dire que j'y ai découvert des choses que je ne connaissais pas mais que ma lecture de ce très court roman fut laborieuse.

Comme tout le monde, j'avais entendu parler de Mesmer et du magnétisme animal. J'ai pu apprendre en quoi il consistait et découvrir les heurts et malheurs du savant à la Cour de Vienne et en France.

Mais je n'ai pas pu m'attacher à Maria-Theresia et la fin du roman m'a semblé bien triste. Quant au style de l'autrice, je l'ai trouvé plutôt froid et factuel, empli de longueurs, il n'a pas su m'emporter comme je l'aurai voulu.

Lire la suite...
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Un texte court, bien mené, assez joliment tourné qui reprend l'histoire vraie de Maria-Theresia von Paradis. Je suis partagée entre le plaisir de découvrir une musicienne d'exception - contemporaine et amie de Mozart - et la légère facilité de ce livre.

Von Paradis et les femmes ont tendance à être décrites comme hystériques, les propos sont contradictoires, il me semble qu'un tel destin pourrait donner lieu à un personnage plus marquant dans l'écriture, moins attendu. Par ailleurs, le choix de couper la forme narrative à la fin ne semble pas très justifié.

Mais comme le livre est court, on le savoure pour ce qu'il est, sans trop se lasser.
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C'est dans le cadre du partenariat avec Bibliofolie et les éditions Livre de Poche que j'ai découvert cette auteure et cette jeune fille, Maria-Theresa von Paradis, devenu aveugle dans son enfance mais ne portant pas sa cécité comme un fardeau mais comme une aptitude à voir au-delà des apparences et lui a permis de développer un don pour le piano qui fait d'elle une virtuose.

Son père est le conseiller de l'impératrice d'Autriche, bien placé il a pu faire appel à tous les grands noms de la médecine de l'époque et à ses traitements brutaux pour tenter de guérir sa fille, en vain. Mais lorsqu'une une nouvelle forme de « médecine », le magnétisme animal (ou mesmérisme), fait son apparition par l'intermédiaire de Franz Anton Mesmer, le père de la jeune fille oubli sa promesse de la laisser enfin en paix pour tenter un dernier coup du sort.

Contre toute attente, Maria Theresa, se laisser soigner par Mesmer dans sa demeure et recouvre peu à peu la vue, elle y découvre tant de choses nouvelles qui ne sont pas pour autant toutes visuelles, même si le bleu lui apparaît dorénavant l'hypocrisie et l'amertume apparaissent aussi à ses yeux, elle y découvre aussi l'amour et la beauté, mais le bonheur recouvrir la vue à un revers bien pire.

Vie réelle romancée avec brio pour ce parcours initiatique où le handicap permet de fuir une réalité bien trop sombre, protégée et entourée par les siens le jeune Maria Theresa subira un choc émotionnel tel que sa seule échappatoire sera de redevenir aveugle pour fuir cette société méprisable qu'est la société viennoise de cette fin du XVIIème siècle.
On entre en plein romantisme, on assiste à une rencontre entre deux personnages au caractère exceptionnel et à une explosion de sentiments, un roman intense et émouvant jusqu'au moment où nous aussi, lecteurs, recouvrons la vue et découvrons un monde bien plus cruel et intriguant face à une méthode de guérison que tous considère comme douteuse.
Ces deux personnages que sont le Dr Mesmer et sa patiente Maria Theresa vont apprendre que tout est affaire de volonté et que les convenances doivent prendre le pas sur les sentiments mais que la liberté n'est jamais totalement acquise sauf à faire des choix douloureux.

Très beau roman.

Lien : http://www.stemilou.over-blo..
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Maria Theresia von Paradis est la fille d'un intime de l'Impératrice d'Autriche Marie-Thérèse. L'amour maternel de Nina, sa bonne, supplée à la froideur de sa génitrice. Agée de trois ans, la fillette se réveille un jour dans le noir absolu: elle a perdu la vue sans qu'aucun organe paraisse lésé. Ce sens qui lui fait défaut, Mademoiselle Paradis le remplace par un don incroyable pour la musique. Aussi supporte-t-elle de plus en plus mal l'acharnement que met son père à consulter les plus éminents spécialistes qui tentent sur elle des thérapies dont certaines sont proches de la torture.
Et voilà qu'un beau jour de 1777, Monsieur von Paradis prononce le nom qui flotte sur toutes les lèvres, celui de Franz Anton Mesmer, le célèbre magnétiseur.
Est-ce pour le meilleur ou pour le pire que la route de la pianiste prodige a croisé celle du savant à la mode?
J'avais très envie de lire ce roman de Michèle Halberstadt dont j'avais adoré « Café viennois ». Pourtant, j'ai été tenue à distance par un style qui m'a semblé très froid et des personnages excessifs.
J'ai donc lu avec intérêt, mais sans véritable plaisir. Oui, je peux dire que j'y ai découvert des choses que je ne connaissais pas. Comme tout le monde, j'avais entendu parler de Mesmer et du magnétisme animal. J'ai pu apprendre en quoi il consistait et découvrir les heurs et malheurs du savant à la Cour de Vienne et en France. Mais je n'ai pas pu m'attacher à Maria Theresia et la fin du roman m'a semblé bien triste.
Mon avis est donc mitigé.
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un livre qui se lit tout seul et avec plaisir. Une histoire étonnante mettant en scène Mesmer, magnétiseur à Vienne et Maria-Theresia von Paradis, une jeune virtuose du piano, aveugle qui va devenir sa patiente. Au fil du livre, nous découvrons un personnage complexe et torturé, étouffé par sa famille et qui va se libérer de son joug.
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