Nils, tome 1 : Les Elémentaires

Ne vous y trompez pas : il y a un peu de nudité, mais ça reste une BD tout public. Destinée aux ados, même, vu sa simplicité et la jeunesse des personnages-clés. Nous sommes quelque part entre "Okheania" et "Ravenwood". du premier, il a hérité le superbe aspect graphique. du second, le côté surnaturel, chtonien, imprévisible. Des deux, l'aspect écologique menacé par l'arrivée du high-tech.
Qu'est-ce qu'il faut savoir ? Rien n'est sûr pour l'instant pour classifier ce livre. Planet opera ? Possible, mais les personnages croient aux dieux vikings. Fantasy viking, alors ? Non, il y a un empire technologique juste à côté qui est surpuissant. Post-apo ? Ça en a la couleur, mais il n'y a jamais eu de cataclysme, donc plutôt apo étant donné qu'il y a un bouleversement biologique. Une seule chose est sûre : nous sommes dans de la science-fantasy, étant donné que magie et science se confrontent sans que la deuxième parvienne à comprendre la première.
Là où ça devient amusant, c'est que la vie semble être en train de disparaître, ne laissant plus qu'une végétation dévastée et quelques hommes affamés, et ce serait sans doute lié à ces Élémentaires qui sont de moins en moins nombreux. Attention, pas les mages adolescentes qui maîtrisent la Terre, l'Air, l'Eau et le Feu pour le bon plaisir du wattpadien lambda. Non, des petits êtres qui semblent surgir de la deuxième dimension, ou plus exactement d'un dessin d'enfant. Toujours est-il que Nils et son père, de pauvres fermiers à l'écart de l'empire de Cyan, vont devoir tenter de comprendre ce qui se trame...
Sauf que comme dirait Raoul de "Léonard", "je dubite à plein max". Il y avait de bonnes idées. Ce synopsis, pas exemple. L'idée aussi du père de Nils, pauvre mais extrêmement intelligent et scientifique, tout le contraire du pèquenot débile qu'on a l'habitude de nous refourguer. Simplement, on ne nous explique pas d'où il tire ce savoir, pour commencer.
Ensuite, la psychologie des personnages ados peut facilement se décrire en un seul adjectif. Nils : intrépide. Alba : colérique. Et quand cette dernière devient reine des amazones et qu'elle décide que son peuple doit partir guerroyer contre un empire des milliers de fois plus grand et plus puissant que sa tribu, personne ne la contredit. D'autant plus qu'on ne nous prend pas non plus le temps de décrire le fonctionnement de ce matriarcat.
Côté scénario, comme souvent chez les ados, il y a à redire. Reste cette incroyable qualité du dessin, sublimée par la mise en couleurs.

Nils part avec son père sur les routes pour chercher un jeune faucon à apprivoiser. Cependant, son père a d'autres projets en parallèle : découvrir pourquoi plus rien ne pousse, plus rien de nait sur leur terre. Ils découvrent alors une forêt peuplée d'étranges petits êtres lumineux qui sont en danger.

Un BD dont le dessin est absolument magnifique ainsi que la colorisation. L'histoire en elle-même est intéressante et suscite une certaine accroche. Cependant, j'ai été un peu déçue du découpage des planches et des vignettes, surtout à la fin où l'action s'est accélérée. Je l'ai trouvé peu pertinente, les ellypses mal maitrisées rendant le récit peu lisible. J'ai même eu l'impression d'avoir raté une page...

Dommage !

Peut être que le volume suivant sera meilleur.

C'est un premier tome très prometteur. On ne s'ennuie pas, seules les premières pages sont lentes pour poser le décor. Et que c'est beau !
Je recommande au enfants et au adultes.
Lien : http://celystine.blogspot.fr..

Une sublimissime BD aussi agréable à lire qu'à regarder. L'histoire est un très beau mélange de magie, de mythologie nordique et de plaidoyer écologique et les dessins teintés de touches de lumière surnaturelles sont tout simplement magnifiques. J'ai en tout cas très hâte de découvrir la suite et de me replonger encore un peu dans cet univers.

Un 1er tome très intéressant. le lecteur est appâté et attend le second tome (qui vient d'être publié, cela tombe bien) car le suspense est entier et les pistes à suivre nombreuses. Bref, une histoire mystérieuse et des dessins splendides.
Seuls 1 passage m'a laissée perplexe mais j'imagine que la suite de l'histoire me fournira la réponse...

Cette BD, j'ai bien cru que je n'arriverai pas à la lire. Lorsque je l'ai demandée à mon libraire pour mon comité de lecture, il m'a tout simplement dit qu'elle était en réimpression (comprenez par là qu'il ne pouvait pas avoir d'exemplaires tant que l'éditeur n'en imprimait pas d'autres). Ca m'a parut tellement étrange. Je veux dire, elle venait de sortir, une semaine avant, j'en avais vu une sacrée pile à la Fnac ! Pourquoi je tenais tant à la lire ? Une amie m'en avait parlé. Une amie qui est, généralement, de bon conseil en terme de BD. Enfin bref, l'éditeur a été plutôt rapide à en ressortir d'autres parce que finalement, en 3 semaines, je l'avais entre les mains !

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par parler des illustrations avant l'histoire. Elles sont tout bonnement magnifiques. le dessinateur a parfaitement su rendre cette atmosphère un peu lourde, un peu déprimante d'une terre complètement dévastée. de chacune des planches ressort cette espèce de tristesse et de désespoir qui fait l'ambiance de la bande dessinée. le tout renforcé par cette couleur froide qu'est le bleu. (Et comme j'adore le bleu…).

Parlons de l'histoire maintenant. Elle se déroule dans un univers inventé mais qui pourrait parfaitement être la Terre dans un futur peut-être pas si éloigné que ça. Cette terre est totalement dévastée, plus rien ne pousse, les femmes n'arrivent plus à avoir d'enfants. En un mot, le monde se meurt, lentement. Nils et son père partent en quête pour découvrir la raison de tout cela et essayer de trouver une solution. Et tout cela les amène dans le royaume de Cyan, un royaume à la technologie avancée.

Ne nous y trompons pas, il y a un sacré message caché derrière cette BD. La 4ème de couverture parle de « saga écologique », c'est tout à fait cela. Car qu'est-ce, sinon, une sorte de mise en garde ? (encore une, il serait peut-être temps qu'on finisse par ouvrir les yeux…). En ce qui me concerne, le message est passé. J'attends tout de même de savoir comment l'histoire va continuer, car, rappelons-le, il ne s'agit pas ici d'un one shot.

Pour conclure, une bonne BD que j'ai beaucoup appréciée. J'attends la suite !

Alors que leurs terres, autrefois riches, restent aujourd'hui désespérément stériles, Ruben, accompagné de son jeune garçon Nils, partent vers l'Est afin d'essayer de comprendre ce mystère. Ils vont bientôt découvrir des contrées désolées et une immense foret où une tribu de femmes guerrière résiste à un envahisseur doté d'une technologie aussi stupéfiante que dangereuse.



Au fil des albums, Antoine Carrion, l'ex Tentacle Eye a peaufiné son trait et a bonifié son style qui a évolué de manière indéniable. Sur ce premier tome de Nils récit de science fantasy (c'est histoire de situer un genre plus qu'autre chose n'est ce pas) très avenante, il a une fois encore franchi une nouvelle étape.
Le scénario de Jérome Hamon, où se télescopent avec bonheur de multiples influences (outre le clin d'oeil au Princesse Mononoke, de Miazaki, on notera des réminiscences de fantasy plus classique et de légendes diverses –Amazones, vikings,…- toutes fort bien digérées), lui donne l'occasion de livrer un quasi sans fautes et de donner par la même occasion à la série une vraie personnalité.



La collection Métamorphose s'enrichit d'une nouvelle petite pépite.
A lire avec la B.O: http://bobd.over-blog.com/2016/06/conscience-fantasy-nils-vs-percy-jackson.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

Sur une Terre où plus rien ne pousse, Nils part avec son père tenter d'en comprendre la raison, et peut-être offrir une solution à son village. Mais le voyage qu'ils entreprennent mènera le jeune garçon vers un destin bien plus grand que celui de son simple village. Une excursion dans la forêt va bouleverser tout leur système de croyances, et Nils comprendra qu'il a un rôle important à jouer. 🌱
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J'ai adoré le dessin, sombre mais avec de belles touches de lumière. Une belle atmosphère de mystère s'en dégage, et l'illustration fait beaucoup dans ce livre. Quant au scénario, j'ai été un peu moins séduite. On m'en avait dit le plus grand bien, l'éditeur met en avant que c'était un coup de coeur unanime des libraires. Et peut-être que tous ces éloges avalent fixé la barre trop haut. C'est une belle histoire, avec de la complexité et un message écologique, offrant tout de même de l'espoir. Mais je ne suis pas touchée au point d'en faire un coup de coeur. Bilan en demi-teinte, donc, mais c'est tout de même une série qui vaut le détour !

(Critique de la série complète)

La 1e chose que j'adore dans cette BD, c'est le dessin. D'ailleurs, je crois que c'est l'aspect que j'aime le plus. Non seulement le style me plaît, avec ses visages variés et expressifs, ses paysages envoûtants et brumeux, ses décors détaillés, mais les couleurs sont aussi tout simplement magnifiques. Ce n'est pas vraiment une « claque visuelle » car les couleurs sont assez douces et mystérieuses, il n'y a rien de brutal. Oui, à mes yeux, le point fort de Nils réside dans sa partie graphique ! Car je dois avouer que question scénario, je n'ai pas été complètement convaincue ni transportée.

Indéniablement, Nils s'inspire de la mythologie nordique (Yggdrasil, les déesses, le jeu de runes…) et de l'univers de Miyazaki (les petits êtres de la vie, les créatures, le conflit nature/technologies…), mais j'ai trouvé qu'il manquait d'un approfondissement « personnel » de la part des auteurs. Effectivement, on peut tout à fait s'inspirer d'un univers, mais l'intérêt est d'alors de réinterpréter à sa sauce, d'apporter de nouveaux éléments en se basant sur ce qui existe (à mes yeux)… mais, là, je n'ai pas retrouvé beaucoup de créativité de la part des auteurs. Puis le scénario m'a semblé assez bancal, pas forcément hyper original, parfois tiré par les cheveux, voire incohérent. C'est bête, mais le point noir de Nils, c'est son histoire (de mon avis). Je crois qu'avec un tome de plus et un approfondissement de l'univers (le T3 étant très intense en bouleversements et révélations), Nils aurait gagné en clarté et en scénario plus pertinent.

Concernant les personnages, Nils est un garçon très attachant, courageux, bon, un peu rêveur, mais aussi capable d'utiliser sa cervelle. Alba est elle un modèle de bravoure, de liberté et de fierté. C'est une jeune guerrière sympa à suivre, même si j'aurais aimé la découvrir un peu mieux. Les 3 déesses restent mystérieuses jusqu'à la fin, mais ont leurs propres objectifs et manières de voir les choses, ce que j'ai bien apprécié. Concernant les personnages de Cyan, à part le roi, le scientifique et le soldat (qui représentent chacun quelque chose d'assez fort, faisons-le remarquer) il n'y a pas d'autre grande figure. J'ai malgré cela beaucoup aimé les dynamiques entre ces 3 personnages dans le dernier tome, alternant entre accusations, soutien, remise en question… jusqu'au point de non-retour.

En bref, Nils c'est une jolie ode à la nature, à la liberté et au respect de l'autre, pas très très original, mais réellement envoûtant et charmant grâce à son dessin féerique.
Lien : https://littcentcinquante.wo..

Une bd prometteuse qui offre un avant-goût bien alléchant d'un univers que l'auteur esquisse à peine. On a du coup envie d'en savoir plus, de savoir ce que Nils a de spécial, ce que son père va devenir, comment la nouvelle chef du peuple de la forêt va mener son peuple après la mort de sa mère. le dessin est en plus agréable et la mise en couleur fort sympathique. Une bonne pioche pour ce tome 1.