Le Chant du rossignol

Je ne suis pas très "romans de guerre", il suffit de faire défiler le blog pour s'en rendre compte. Pourtant, le résumé de celui-ci et la pluie de louanges le concernant dans sa version originale m'ont vraiment donné l'envie de le découvrir (et le hasard a voulu que j'en enchaîne deux sur le sujet, grâce au Prix horizon) (et oui, un jour, j'arriverai à trouver le temps de vous en parler...). Eh bien! je suis ravie d'avoir pris le risque de sortir de mes sentiers battus, parce que, malgré quelques bémols, j'ai adoré ce petit pavé. Il n'a pas fait long feu, c'est tout dire!

J'en viens tout de suite aux bémols en question, histoire de m'en débarrasser. J'ai trouvé, parfois, que les choses étaient un peu rapides. On comprend bien que les deux soeurs sont de tempéraments fort différents, mais leur réaction face au discours de Charles de Gaulle, par exemple, m'a vraiment semblé être rapide et manquer de réflexion, de recul. Elles le disent elles-mêmes : elles ne savent absolument pas qui il est, d'où il sort, mais chacune prend directement position, sans (presque) en discuter. J'avoue que ça m'a un peu gênée. J'ai aussi trouvé que l'auteur répétait un peu trop souvent certains détails, comme le fait que Vianne cuisine dans des casseroles et poêles en fonte, avec une goutte, forcément précieuse, d'huile. Alors certes, c'est un détail, mais c'est le genre de choses qui m'énerve quand ça se reproduit trop souvent (là, pour l'instant, c'est le "pour autant" de Rainbow Rowell, j'ai envie de lui dire de se taire à chaque fois que je le vois venir. Bref...).

Pour autant ( ^^ ), j'ai été presque immédiatement embarquée dans la vie de Vianne et d'Isabelle. Ces deux jeunes femmes au lourd passé familial (mère décédée, père absent et psychologiquement détruit par la première guerre) dont les relations ne peuvent être que difficiles et qui peinent à s'apprécier... et à se le dire. J'ai aimé l'absence de manichéisme qui voudrait que les Allemands soient forcément tous des ordures et les Français des résistants. J'ai aimé que certains aient des secrets pour protéger les autres autant qu'eux-mêmes. J'ai aimé être aux côtés de Vianne, la voir protéger sa fille du froid et de la faim autant que du danger. J'ai aimé la voir changer au fil des pages, ou plutôt la voir admettre qu'elle ne pouvait pas toujours aller contre ses convictions et ses principes, quand bien même ils ne seraient pas sans risques.
Être plongée ainsi dans la vie quotidienne de ces personnes ordinaires, de ces familles brisées, c'est remuant. Parce que, me semble-t-il, et peut-être plus encore en étant mère, il m'est impossible de ne pas se demander ce que j'aurais fait, moi, dans ces conditions. On aimerait sans doute tous pouvoir se dire qu'on aurait résisté, qu'on se serait battu, qu'on aurait pris des risques pour protéger son voisin, mais le jurerions-nous? Finalement, le rôle le plus difficile, est-il celui d'Isabelle, idéaliste, totalement inconsciente du danger, qui traverse les Pyrénées à pieds pour aider des aviateurs alliés à quitter la France, ou celui de Vianne qui doit composer avec la présence chez elle d'un officier et concilier sa conscience avec la protection de sa fille?

Kristin Hannah ne nous épargne rien de la faim, du froid, des bombardements, de la cruauté gratuite, de l'enfer des camps. Elle montre l'incrédulité, la stupeur et l'horreur des Français face aux actes de leur propre gouvernement. Elle sépare des familles, meurtrit, blesse, déporte, laisse mourir. Et éclaire ses pages de l'action de quelques-uns de ces Justes. Dix-neuf enfants mis à l'abri, ce n'est pas beaucoup, dit Vianne. C'est pourtant énorme, dans ces circonstances.
Chaque page se tourne avec un étrange mélange d'espoir, de crainte et de désillusion. On sait ce qui va se passer, c'était dans nos cours d'histoire il y a des années; on sait que la rafle du Vel' d'Hiv' aura lieu, on sait que la majorité des déportés ne reviendra pas, et malgré tout Kristin Hannah arrive à nous faire ressentir le choc, la crainte et la douleur en même temps que ses personnages, jusque dans les scènes se déroulant après la libération des camps, lorsqu'elle nous fait croiser ces survivants décharnés, ces regards vides.

Le chant du rossignol un roman sensible, qui remue, qui se dévore, qui fait stresser parfois, qui touche et émeut souvent, qui fait sourire aussi (ah! cette impression d'entendre Roland Giraud en général Spontz quand Beck prend la parole...), et dont la fin (ou plutôt l'antépénultième chapitre, pour être précise) m'a fait pleurer comme ce fut rarement le cas, d'un vrai chagrin. Un roman qui m'a fait rencontrer des personnages bouleversants et forts, chacun à leur façon, notamment le petit Ari qui m'a particulièrement touchée.
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Un gros coup de coeur :

Je viens de refermer le Chant du Rossignol, je suis encore sous l'émotion que vient de me procurer cette lecture. Un livre que je ne voulais fermer, mais que je refermais pour être sur de retrouver ces personnages si forts. Et je peux vous dire que c'est dur le refermer !
Nous suivons deux soeurs aux caractères opposés, orpheline de leurs maman, et ayant un père qui a été meurtrit par le Première Guerre Mondiale.

Vianne la plus âgée, maman qui va devoir laisser son mari partir au front, et qui va tout faire coûte que coûte pour sauver sa fille. Ou comment l'amour d'une mère transforme une femme.

Isabelle elle, plus jeune, et qui veut à tout prix aider son pays à s'en sortir, avec pour modèle le Général de Gaulle.

Elle décrit l'atrocité de cette guerre, l'atrocité des humains envers eux-mêmes. Des vies brisés, volés, des destins gâchés à tout jamais.
Mais grâce à Isabelle et Vianne, avec une partie d'espoir. L'espoir de voir son pays libre, de retrouver ses proches, sa vie d'avant, de sauver des personnes.
Ce sont deux personnages féminins inoubliables, qui m'ont fait me sentir fière d'être une femme. Parce qu'elles ont accompli à elles deux, les responsabilités et la force qu'elles ont pris sur leurs épaules pour pouvoir aider ces personnes qui n'ont rien demandées.


C'est une histoire, plus que bouleversante qui m'a donné des émotions très fortes. Kristin Hannah a un réel pouvoir d'écriture qui vous emporte avec elle. Elle a décrit à merveille les situations, les évènements, à m'en faire frissonner parfois : avec un réel suspens, sur ce qui va arriver aux personnages, même si je ne pouvais pas croire qu'il arriverait quelque chose à Vianne et Isabelle
; et me faire pleurer des atrocités qui se passent pendant cette guerre effroyable. Comme on disait avec Fiona : on sait ce qu'il va ce passer, car ce sont des évènements que malgré tout nous connaissons, mais on a peur tout de même des évènements qui vont se dérouler.
J'ai eu l'impression d'avoir le coeur brisé durant certains passages.

Enfin je ne vous dévoilerais pas la fin, mais je n'ai jamais pleuré comme ça durant une fin de roman. C'était si fort, je ne sais pas si je vais m'en remettre. Jusqu'au bout l'auteure m'a fait douter et c'était encore plus fort de découvrir le dénouement de l'histoire.

Le mot de la fin :

Je ne pensais pas en ouvrant ce livre, qu'il allait être si touchant, poignant, avec des personnages féminins inoubliables : Isabelle et Vanne. Qu'il allait égaler mon roman historique préféré Les Mots du Passé... Je ne peux que vous conseiller cette merveille qui j'espère vous fera vibrer et que vous ne pourrez le relâcher. Je n'oublierais jamais le Chant du Rossignol. Un livre fort que vous ne pourrez refermer sans avoir une larme -ou plusieurs-.

La chronique de Fiona.

Coup de Coeur.
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J'ai beau avoir lu des dizaines de romans sur la seconde guerre mondiale, celui-ci est sans doute un des plus beaux que j'ai lus. Chaque page a été si intense qu'il a été difficile de retenir mes larmes bien souvent. Kristin Hannah a écrit un roman plein d'humanité et d'une justesse inouïe sur la guerre, sur la Résistance et sur ces héros qui ont risqué leurs vies pour lutter contre la haine et l'horreur.
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Une nouvelle version de la seconde guerre mondiale, l'histoire de 2 soeurs qui vont vivre chacune à leur façon cette guerre. Au fil des pages, je suis devenue accro à ce livre et au fil des pages, l'histoire est de plus en plus dure avec toujours le même constat : comment on peut en arriver là ? Là, je parle pas des 2 soeurs.

Grâce à vous babelio
j'ai découvert l'auteure Kristin Hannah. Après avoir été conquise par son roman : le paradis blanc, j'ai récidivé en lisant : le chant du rossignol.

Ce dernier traite de la seconde guerre mondiale sur un thème moins connu, celui des femmes combattant dans la résistance face à l'ennemi.
J'ai passé un très bon moment malgré plusieurs longueurs.

Je m'attendais à entrer beaucoup plus vite dans l'histoire de Isabelle qui devient le Rossignol et même chose pour sa soeur Vianne, ça prend des pages et des pages avant qu'elle accueille au sein de sa maison l'officier allemand.

Je conseille quand même la lecture de ce roman pour son côté historique, mais si vous devez faire un choix entre les 2 romans de Kristin Hannah je vous suggère fortement le paradis blanc.
Bonne lecture

Je suis vraiment à deux doigts d'un coup de coeur.

L'histoire nous plonge dans la vie de Vianne et de sa fille Sophie. Vie qui bascule du jour au lendemain à cause de l'invasion allemande en France en 1939. Les forçant à s'enfoncer chaque jour un peu plus dans l'enfer de la guerre pour survivre.
En parallèle, nous suivons le parcours d'Isabelle, la soeur de Vianne, qui s'engage sans hésitation dans la résistance pour défendre le pays. Si son courage est évident, elle m'a semblé manquer de profondeur une bonne partie du livre, se limitant trop souvent à sa beauté physique et au hasard. 🫤

Malgré tout, le Chant du Rossignol est très émouvant, révoltant, désarmant. Bref, il m'a fait ressentir un vrai panel d'émotions !
J'ai vraiment ressenti les horreurs de la guerre et l'impact dévastateur qu'elle a eu sur les populations civiles ; la peur, la faim, le froid et la douleur.

Un livre qui m'a bouleversée, questionnée et qui continue d'être dans mes pensées.
Je le recommande vivement, avec des mouchoirs, beaucoup.

C'est un coup de coeur. Ceux qui me suivent, savent que j'adore cette période historique.
C'est un roman très dense, l'histoire est très bien décrite. L'autrice rend hommage aux femmes de la résistance. On suit 2 soeurs, aux personnalités opposées. Elles vont combattre le nazisme, une dans la résistance et une dans l'ombre. Les personnages sont attachants. On se demande ce qu'on aurait fait, nous, à cette époque.
C'est un très beau roman avec une double temporalité. Il est dur et bouleversant.

À l'heure où j'écris ces mots, cela fait quelques minutes que j'ai terminé ce livre et mon coeur en est encore bouleversé...
Je ne suis généralement pas une adepte des romans historiques se déroulant pendant des périodes de guerre et pourtant ce livre m'a appelé et j'ai bien fait de répondre au chant de ce rossignol.
Cette lecture fait partie sans conteste des lectures les plus marquantes que j'ai pu lire dans ma vie.
C'est une lecture qui vous immerge dans une époque terrible, celle de l'occupation et du régime de Vichy. C'est une lecture, qui met en lumière le rôle incroyable des femmes pendant la seconde guerre mondiale. C'est une lecture qui relate avec énormément d'émotions les atrocités perpétuées pendant cette période sombre de l'histoire de l'humanité.
Je n'oublierai jamais Vianne, Isabelle et tous les protagonistes de cette histoire, qui sont devenus chers à mon coeur au fil de ma lecture.
C'est un roman à découvrir absolument même s'il est impossible d'en ressortir indemne.

J'aime beaucoup tous les écrits autour de la seconde guerre mondiale.
Ce livre avait donc tout pour me passionner.
Mais j'ai trouvé qu'à force de vouloir toucher à tout (la ligne Maginot, le gouvernement de Vichy, le Vel d'Hiv, De Gaulle, la résistance...) on y croit pas vraiment.
Les personnages sont intéressants mais il y a des longueurs.
Cela reste un roman agréable, assez dur par moment mais je n'ai pas adhéré à 100%

France, 1939. Dans un village de la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Très vite, elle est forcée d'accueillir un officier allemand sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays...
Sa soeur Isabelle, 18 ans, s'installe à Paris le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage dans la Résistance sous le nom de code " le Rossignol ".
Deux soeurs, deux destins. Chacune jouant sa propre survie dans la France occupée par les Nazis.


Je viens de lire 56 pages de ce livre et je ne puis continuer. Ce livre est bourré d'anachronisme et d'incohérence( exemple: mobilisation générale en août? L'âge des soeurs change? Les allemands débarquent à Paris à la surprise générale de tout le monde supposant que la ligne Maginot allait tenir: je crois qu'il se passe untemps entre les Deux. Etc
L'écriture est pauvre (ou est-ce la traduction?) on a l'impression de lire un livre pour enfant avec des phrases trop simples et saccadées.
Le personnage d'antoine (mari de Vianne) qui part à la guerre au debut du livre et on ne sait pa sce qu'il devient? Saut dans le temps pour arriver en juin 1940
Quand on écrit un roman historique on respecte l'histoire. Etant amatrice de la seconde guerre mondiale trop d'incohérences des les premières pages je ne vais pas pouvoir continuer.
Cependant l'histoire parrait simple et fluide et je pense que si les “détails ne vous dérangent pas vous pourrez facilement vous plongez dedans.