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EAN : 9782738103185
262 pages
Odile Jacob (28/09/1995)
4/5   9 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Editions Odile Jacob - 04/1992)


Toutes les civilisations ont apporté des réponses qui aidaient au deuil. Pas la nôtre. Le religieux et les rites s'effacent, la communauté se disjoint. Les mourants et leurs proches restent le plus souvent seuls, désorientés, désarmés, lorsque tout s'écroule. Comment aujourd'hui aborder ce qui nous paraît désormais incompréhensible, absurde, insupportable ?

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Si "le deuil touche de maniere générale tous les objets a valeur sentimental", ce livre aborde la perte des siens.

Le livre se compose en plusieurs parties:
- Pas de deuil sans rituel
- Deuil normal et pathologie du deuil
- Deuil et institution médicale
- Pour une meilleure connaissance du deuil
- Penser le deuil

Personnellement j'ai apprécié certaines choses, comme les notions de psychologie sociale, et d'autres pas, comme les allusions à la psychanalyse. Néanmoins ce livre de psychologie peut être une bonne première approche sur comment vivre le deuil.
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Un livre plutôt destiné au personnel soignant. Eclaire sur ce qu'est le deuil. Parle de l'épidémie de Sida et des modifications qu'elle a apporté aux soins. Des trucs étonnants, enfin qui m'ont étonné et qui me parlent, les paroles crues des personnes qui sont condamnées, elles parlent de sexe encore. Pourquoi ? Bin pour faire encore parti des vivants.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les rituels de deuil montrent clairement leurs objectifs.
Ils sont destinés à isoler la mort du territoire des vivants et à permettre aux endeuillés de recouvrer, après un temps, leur place dans la société.
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L’enfant qui meurt comme celui qui perd un être cher, voit sa souffrance majorée par le silence de son entourage.
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« Être en deuil » qualifie la situation objective, la réalité extérieure de la perte, quels qu'en soient les effets psychologiques. « Faire son deuil » est une définition subjective qui évoque l'importance de la perte et la nécessité de passer par le douloureux travail intérieur de détachement progressif de l'objet aimé. Ce travail de détachement, ou « travail de deuil », est constitué des opérations mentales qui permettent de dénouer progressivement les liens avec l'objet. Objet est ici pris au sens psychanalytique et philosophique du terme. Il désigne, dans la majorité des cas, une personne. Cependant, un investissement affectif équivalent peut être destiné à un animal, à un objet (au sens concret du terme cette fois-ci), ou à une idée (comme sa patrie ou un idéal). Ce qui compte, c'est le caractère fixe et permanent de l'amour porté, qu'il soit fantasmatique ou réel. [p.45]
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Quelles sont les conséquences sur le deuil de la médicalisation de la vie et de la mort ? Depuis que les religions voient leur rôle diminuer, en particulier pour faire admettre la fatalité de la souffrance, la science apparaît comme la ressources essentielle. La médecine, assimilée fréquemment à une science exacte, est d'ailleurs investie parfois de pouvoir équivalent. L'intolérance grandissante au risque et à la souffrance semble provenir directement d'une conception mystique de la médecine : médecin tout-puissant, médicaments de plus en plus sophistiqués. Il est vrai que, dans la plupart des sociétés primitives, le guérisseur est souvent également le représentant de Dieu. [p.118]
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Le vocabulaire de la mort se limite progressivement à des cercles fermés comme celui des médecins qu'il a côtoient dans un contexte professionnel, ou plutôt des carabins (étymologiquement, ce mot désigne un petit insecte morticole). Des images savoureuses comme « se faire tailler un costume en sapin », « se rendre au royaume des taupes » ou « remercier son boulanger » disparaissent du lexique usuel des Français. Ces expressions contournaient la mort avec humour, l'effleuraient avec délicatesse puisqu'elle était inévitable. Il semble qu'après la Première Guerre mondiale le jeu ne soit plus de rigueur, tant la mort a manifesté l'insupportable et l'indicible. [p.25]
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