AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'infini + un (110)

- Quand tu m'as embrassée, j'ai ressenti plus d'intensité dans ce baiser foireux que les trois ou quatre trois où j'ai couché avec quelqu'un. Et j'ai compris que ce n'est pas un mensonge finalement. C'était mon meilleur baiser. De loin. Alors dis-moi ce que je dois faire pour en mériter un autre, parce que, de manière assez embarrassante, je me retrouve en train de quémander de l'affection et même si j'en ai plus rien à foutre de rien, je ne pense pas pouvoir être humiliée davantage.

- Ce baiser ne signifie rien, Bonnie Rae. Je t'ai embrassée pour éviter de t'étrangler. C'est tout. Et il n'y en aura pas d'autre parce que la prochaine fois que j'aurai envie de te tuer, je me barrerai sans toi.

J'aurai dû me sentir blessée mais Finn Clyde avait rougit et je ne l'en ai apprécié que davantage.
Commenter  J’apprécie          70
Quand j’ai eu fini, j’ai enfilé un tee-shirt que Clyde m’avait prêté et j'ai remis avec réticence ma culotte rouge à têtes de mort. J’étais revenue à la case départ, je n’avais plus que les fringues que je portais – celles qui étaient par terre dans la salle de bains. En réalité, c’était pire que la case départ. Je n’avais plus un sou en poche. Mais bizarrement, ça ne me flippait pas plus que ça. Finn était avec moi. Et c’était la seule chose qui comptait vraiment.
Commenter  J’apprécie          60
— Finn. Je m’appelle Finn.
— Comme Huckleberry Finn ?
— Comme dans « Infini ».
— Infini ? Ta mère t’a baptisé Infini Clyde ?
Commenter  J’apprécie          60
Mais il m’avait embrassée. Et je me suis réveillée. La Bonnie insolente et charismatique qui ne se laissait pas faire par Gran, la Bonnie qui riait fort et rendait coup pour coup, la Bonnie qui avait convaincu le monde entier de l ’aimer, cette Bonnie, MOI, s’est réveillée.
Commenter  J’apprécie          60
— Je connais cette chanson.
Clyde n’avait pas l ’air impressionné.
— Tu sais qui l'interprète ?
Il a secoué la tête.
— Bonnie Rae Shelby.
— Et c’est censé être toi ?
Je voyais bien qu’il ne me croyait pas.
Commenter  J’apprécie          60
— Sous quel nom tu nous as enregistrés ? demanda Bonnie.
Elle avait pivoté sur son siège pour voir si quelqu’un les suivait. Pour l’instant, tout allait bien.
— Parker Barrow .
Bonnie éclata de rire puis gémit.
— Tu crois que c’était une bonne idée ?
— Non. Je trouvais ça marrant, c’est tout. Au point où on en est, il ne nous reste que l ’humour, répliqua-t-il avec un sourire sans joie.
— On n’a vraiment rien en commun avec Bonnie Parker et Clyde Barrow .
— Je pense que les médias s’en foutent, Bonnie Rae. Ils veulent qu’on soit comme eux… et c’est donc l ’histoire qu’ils ont montée de toutes pièces.
Commenter  J’apprécie          50
— Quand tu m’as embrassée, j ai ressenti plus d’intensité dans ce baiser furieux que les trois ou quatre fois où j ’ai couché avec quelqu’un. Et j’ai compris que ce n’était pas un mensonge finalement. C’était mon meilleur baiser. De loin. Alors dis-moi ce que j e dois faire pour en mériter un autre, parce que, de manière assez embarrassante, je me retrouve toujours en train de quémander de l’affection et même si j’en ai plus rien à foutre de rien, je ne pense pas pouvoir être humiliée davantage.
Commenter  J’apprécie          50
— C’est un peu comme toi, Bonnie. T’as coupé tes cheveux. Comme Raiponce.
— C’est vrai, Katy. Une vieille sorcière me maintenait prisonnière dans la Tour des Disques. J’attendais que mon petit ami sorte de prison pour venir me délivrer.
Commenter  J’apprécie          50
- Ça te fait rigoler ?
- Non.
- Si. J'ai l'impression d'être un vieux pervers parce que je m'apprête à te suggérer de dormir collés serrés pour nous tenir chaud et toi, tu te marres.
- Tu allais proposer qu'on... dorme ensemble ?
Commenter  J’apprécie          50
— Je m’appelle Clyde.
Il me tendait toujours la main, comme s’il attendait que j e la lui serre pour le saluer. J’ai baissé les yeux, hébétée. Il avait de grandes mains, assorties à son corps. Mais il n’était pas baraqué comme Bear.
Bear était costaud, puissant et bâti comme un blockhaus, et ça tombait bien puisque c’était son job. Clyde était longiligne et élancé, avec des épaules larges et des mains semblant capables et fortes, si tant est que
ça veuille dire quelque chose.
— Clyde, ai-j e répété, sidérée.
Ce n’était pas une question mais une façon de le mettre à l ’épreuve. Ce prénom ne lui allait pas. Il n’avait pas l ’air d’un Clyde. C’était le nom du pompiste de la minuscule station-service en bas de la colline de Grassley, Tennessee, où j ’avais passé les seize premières années de ma vie, avant que Gran ne
convainque mes parents qu’on deviendrait riches s’ils me laissaient partir pour Nashville. Le Clyde que
j e connaissais n’avait plus que deux dents et aimait gratter son banjo qui n’avait plus que deux cordes.
Deux dents, deux cordes. Je n’avais jamais fait le rapprochement avant. C’était peut-être son chiffre
préféré.
— Comment tu t’appelles, la folle ? a demandé le nouveau Clyde, la main toujours tendue comme s’il
attendait que nous devenions amis.
— Bonnie, ai-j e marmonné.
Il a explosé de rire, comme si j ’étais vraiment folle. Je m’appelais Bonnie et lui Clyde. Bonnie et
Clyde. Génial, non ?
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (674) Voir plus



    Quiz Voir plus

    L'infini+un

    Comment Bonnie et Finn se rencontrent-ils ?

    au supermarché
    Finn empêche Bonnie de sauter d'un pont
    chez le père de Finn
    au concert de Bonnie

    5 questions
    19 lecteurs ont répondu
    Thème : L'infini + un de Amy HarmonCréer un quiz sur ce livre

    {* *}