Bel ouvrage sur cette civilisation si riche et malheureusement anéantie par trop de concupiscence et d'avarice face à cette morgue conquérante et dévastatrice des romains.
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La légende voudrait que la perte de Véies par les Etrusques ait eu pour cause le temple même de cette déesse que les Romains étaient parvenus à atteindre par une sape.
Tout est étrange dans le peuple étrusque.
Sa vitalité, son intelligence, son imagination le portent vers l'invention et la technique, et il donne de si pertinentes preuves que les auteurs anciens, même ceux qui ne l'aime point comme les Latins, sont obligés de reconnaître ses mérites.
L'ouvrier étrusque était passé maître dès le VII° siècle, dans l'art de la bijouterie.
On ne trouvait guère de semblables réussites qu'en Asie Mineure où, de toute tradition, l'artisan avait acquis une surprenante dextérité dans la technique difficile du filigrane et du repoussé.
Le métal avec lequel on a tressé cette couronne de louanges n'est pas aussi pur qu'on pourrait le croire. Des scories s'y mêlent.
La grandeur naissante de Rome s'accommode volontiers avec la flagornerie de ses bardes.