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3,72

sur 623 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Hannibal est une franche réussite. Totalement à contre-pied du Silence des Agneaux, il provoque d'ailleurs des réactions mitigées de la part des personnes qui s'attendaient à un roman de suspense. Et Hannibal n'en est pas un. Hannibal est un opéra gore plus envoûtant qu'effrayant, sorte d'hommage fascinant à Lecter, monstre cannibale désormais entré dans notre mythologie moderne.

Hannibal est une oeuvre d'art, travaillée aussi bien au niveau des personnages, bien plus fouillés que dans le Silence des agneaux justement, qu'au niveau de l'intrigue, inattendue et captivante. L'atmosphère reste très froide, mais plus raffinée. La grande différence entre les deux tomes est que l'on quitte l'enquête policière pure et dure, basée sur la psychologie d'un criminel et de tout ce qui l'entoure, pour suivre un roman sans trame narrative aussi nette, plus attentive à assouvir les attentes du lecteur ; L'attente suprême étant bien sûr LA rencontre. On attend. Thomas Harris brouille savamment les pistes, disperse l'action entre les Etats Unis et l'Italie, fait de Florence une ville sombre et menaçante, déplace le malaise en introduisant un personnage à l'aspect terrifiant. Il prend le temps de tout resituer. Donc on attend, mais on ne s'ennuie pas. D'emblée est évidente la volonté de l'auteur de faire de Hannibal un roman d'horreur élégant, fluide et mortifère. Les trois histoires se suivent en parallèles, se complètent puis se rejoignent. Les trois quart du roman ressemblent plus à une chronique qu'à une poursuite. La majorité des actions a lieu à la fin et capte totalement notre intérêt.

Dès lors, même si ce deuxième opus est moins réussi que son prédécesseur, il reste toutefois magistral ! Ce que le roman a perdu en suspens, il l'a gagné en élégance. Et on peut enfin savourer les meurtres et autres gourmandises que nous procure notre cher Docteur Lecter.
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A mon humble avis, Thomas Harris, un auteur que j'apprécie, pourtant, se perd complètement avec ce roman qui, à bien des égards, sonne comme le roman de trop, hélas.

Tout d'abord, rien ne nous aura été épargné en matière de poncifs psychanalytiques (Lecteur mange ses victimes parce qu'on a mangé sa soeur et que ses ravisseurs lui en ont fait manger des morceaux à son insu) ; on se croirait dans un mauvais essai de Françoise Dolto. Ce qui était intéressant dans le cas Lecteur, justement (je pense là au Silence des agneaux, seul), ce que son profil psychologique était illisible (dans le roman précité, Clarisse Starling ne s'y frotte même pas, tout au plus demande-t-elle à Lecteur si, en qualité de psychiatre et de psychopathe, il a entrepris de faire son propre profil... de l'ironie, bien placée, mais seulement de l'ironie, donc, pas de véritable analyse). le mystère ainsi entretenu renforçait l'ascendant hypnotique du personnage de Lecteur.

Ensuite, et là c'est l'historien de formation qui parle, Harris se perd dans les méandres de la Seconde Guerre mondiale et multiplie les contrevérités, les raccourcis historiques et les caricatures honteusement manichéennes et anti-historiques... dommage pour un auteur d'ordinaire bien documenté. Exemples parmi d'autres : Lituanien, Lecter ? Son patronyme n'est pas lituanien (existe-t-il, du reste ?), sa soeur, Mischa, porte un prénom russe depuis la nuit des temps et son ancêtre, Hannibal, porte au XIVe siècle un prénom carthaginois pas franchement populaire... alors, Allemand descendant des chevaliers teutoniques ??? Que nenni ! ; les Hiwis lituaniens sont décrits comme des sauvages (parce qu'ils sont nazillons, opportunistes et sans scrupules ou parce que Lituaniens ? Chez Harris, ici, on ne sait pas si c'est l'auteur mal renseigné qui parle en bourgeois bouffi de préjugés de "classe" ou le raciste américano-centré) ; le cas de Lady Murasaki est peut probable, surtout dans la France des années d'après-guerre et le climat d'époque est mal reconstruit (violences policières gratuites, insultes dans la rue, pétainisme passif bien après la fin des hostilités, etc., autant de poncifs chers aux Américains dont la plupart, rappelons-le, ne peuvent pas situer Paris ou Berlin à 500km près), et j'en passe...

Enfin, l'intrigue est bâclée, le lecteur attendait un chef d'oeuvre, il n'a droit qu'à un erzatz de roman... où est passé le Harris de The Silent of the Lambs ? L'écriture est poussive, on s'ennuie, bonjour les longueurs et quel dénouement attendu ! ! !

Dommage...
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Euh .... comment dire .... JE LE SUIS ENNUYÉE à mourir !
J'ai d'ailleurs rien compris au roman. Je m'attendais à beaucoup mieux
Il ne se passe absoluement rien dedans ! Une grosse déception.
Et Hannibal qui tombe amoureux de sa belle mère (si jai bien compris) .....

" il aurait pu être savant ou peintre, alors le monde entier aurait connu son nom, pour le meilleur : Hannibal Lecter ... " bah là son nom m'est rester en travers de la gorge.

Trop de prénoms, qui se mélange à droite à gauche, je le suis mélanger les pinceaux littéralement
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Au début, l'histoire me plaisait mais ua bout de 100 pages, j'étais déjà lassée. Je trouve que le concept est intéressant mais le scénario sans intérêt. Je trouve que l'histoire se lit trop facilement et je n'étais pas du tout attristé par Hannibal loin de là.
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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Je n'ai pas aimé ce livre. Comparé aux trois autres, celui-ci est ennuyeux.
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La lecture de Hannibal Lecter : les origines du mal n'est pas si plaisante que ce qu'on pourrait attendre d'un tel roman. Il a beaucoup de mal à commencer, insistant lourdement sur une introduction qui, si elle semble importante pour l'auteur, nous apparaît comme superflue. Pourtant les intentions de Thomas Harris sont limpides, peut-être trop d'ailleurs, à savoir nous expliquer le comment et le pourquoi de la transformation d'un jeune homme a priori bien sous tous rapport en assassin sans coeur.

C'est sans doute là où le bât blesse : si l'on aime tant détester Hannibal Lecter c'est en partie dû à l'aura mystérieuse qui entoure le personnage. À partir du moment où il commence à être dépeint comme un être humain potentiellement à plaindre, le mythe s'enraye. Ainsi le début de Hannibal Lecter : les origines du mal peine à nous passionner puis l'intrigue s'affine peu à peu et quelques éléments apparaissent qui peuvent attirer l'attention. La relation qui se noue entre le jeune homme et Dame Muraski, assez bien dépeinte et chargé de symboles japonisants qui ne sont pas déplaisants.

Ou bien le tournant de Hannibal Lecter : les origines du mal, qui fait apparaître le thème du recel d'oeuvres d'art durant l'après seconde guerre mondiale, joliment amorcé. Mais cela ne fait pas tout un roman, et le style lourd de Thomas Harris, conjugué à une traduction du roman en français très mauvaise, finit par nous lasser. On ne sent même pas l'auteur passionné par son sujet mais plutôt motivé par l'utilisation d'un personnage certes attirant. Voilà qui ne donne pas envie d'aller voir son adaptation, dont les échos critiques ne sont de toutes façons pas très bons.
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
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