Hannibal Lecter : Les origines du mal

Au début j'avoue que j'ai pas du tout accroché car je ne comprenais quasiment rien avec le vocabulaire employé ça arrivait au milieu que j'ai réussi à peu près à comprendre et c'est la fin qui a fait autant monter la note car dans son ensemble le livre est bien avec une histoire donc le trois étoiles que je lui aimais le mérite quand même

Quelle déception…
Il y a quelques années, j'ai regardé la série Hannibal (2013-2015), que j'avais franchement adoré, et qui avait beaucoup marqué mon jeune esprit à l'époque. Depuis un petit moment maintenant, j'hésitais à me lancer dans les livres (les films ne m'ont jamais attirée) : et si j'étais déçue par ce personnage qui m'avait tant fascinée ?
Alors il y a quelques semaines, je me lance dans le prequel : Les Origines du Mal.

Le jeune Hannibal, fils du comte Lecter de Lituanie, doit fuir avec sa famille loin de son château lors des attaques nazies de la Seconde Guerre Mondiale. Mais le relais de chasse où ils se sont cachés est bientôt attaqué, et Hannibal assistera à la mort de tous les membres de sa famille. Quand à sa soeur, elle survivra d'abord avec lui, mais ensuite…
Hannibal est retrouvé quelques semaines ou mois plus tard, errant. Il sera alors placé à l'orphelinat, puis rejoindra son oncle à Paris. En grandissant, il deviendra un excellent étudiant en médecine. Mais il ne pensera qu'à une chose : la vengeance.

La synopsis m'a tout de suite attirée, mais ma lecture m'a refroidie. Les événements sont à la fois longs et très mal décrits. J'ai détesté la plume d'Harris ou, du moins, de son traducteur. L'histoire m'a longtemps ennuyée, et il faut être patient·e pour enfin tomber sur un peu d'action. Contrairement à ce que je pensais découvrir, la psychologie du personnage n'est pas du tout approfondie, et la « création » d'un tel monstre n'est pas assez minutieuse. Je ne m'étendrai pas plus longtemps, mais une chose est sûre : ça m'étonnerait que je me lance dans le reste de la série…

Vous l'avez lu ? Ou un autre tome de la série ? Qu'en avez-vous pensé ?

J'avoue ne pas avoir très bien compris ce livre. J'ai lu la trilogie consacrée à Hannibal Lecter et, à mon sens, elle se suffisait à elle-même. Ce quatrième opus qui est en fait un prequel n'apporte pas grand-chose à la compréhension du psychopathe qu'est le docteur Lecter. Peut-on réellement trouver des circonstances atténuantes ou des explications aux actes qu'il a commis ? Et, au fond, est-ce vraiment ce qu'on attend.

De la série des Hannibal Lecter, je n'avais lu que Dragon Rouge, il y plusieurs années : si je me souviens assez mal de cette lecture, je garde en tête l'horreur et la fascination que j'avais ressenti pour le personnage d'Hannibal, un être incroyable complexe.

Alors, j'ai décidé de m'y remettre et de lire enfin les 4 livres de la série en commençant par le dernier paru, mais également celui où tout commence pour le célèbre et effrayant tueur en série.

Si nous ne connaissions pas l'histoire de ce qu'est devenu Hannibal Lecter, nous pourrions avoir de la pitié pour ce petit garçon, témoin des morts atroces de sa famille et de sa petite soeur. Hannibal, 8 ans a survécu à la deuxième Guerre Mondiale : mais il y a laissé bien plus que sa famille ou son innocence…

Dans ce roman, à mi-chemin entre le thriller et la biographie, l'auteur tente de nous expliquer ce qui a fait d'Hannibal Lecter, un monstre. Pourquoi dévore-t-il des morceaux de ces victimes ? Comment est-il devenu cet être sans empathie, sans coeur et sans morale ? Il aurait pu être artiste, il deviendra tueur en série cannibale.

Soyons honnête, j'ai été assez peu captivée par ce roman. La première partie comporte beaucoup de lenteurs et de longueurs et l'explication du traumatisme d'Hannibal est rapidement identifiable il mange les autres, car d'autres ont mangé sa petite soeur et l'ont forcé à la manger.

Une explication certes crédible, mais qui me laisse sur ma faim (sans mauvais jeu de mot). Je m'attendais à une plongée plus en profondeur dans le psychisme d'Hannibal.

La seconde partie, à partir du premier meurtre, accélère clairement le rythme du roman, mais à nouveau, la mayonnaise ne prend pas. On y suit la vengeance d'Hannibal et sa transformation en tueur. Et là encore, malgré les longueurs, je trouve que l'auteur va un peu vite dans cette vendetta. Comme s'il restait en surface des choses. La fin notamment, me laisse un goût d'inachevé, de « bâclage ». Une scène que l'on pourrait finalement retrouver dans n'importe quel thriller. Avec des flingues, des explosions, un saut sur une péniche après une folle course en moto, et un « héro » qui se bat seul contre quatre personnes armées.

On est loin de la subtilité dont je me souvenais de Dragon Rouge, ma prochaine étape dans la descente vers l'horreur d'Hannibal Lecter.


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J'ai pas trouvé ça génial. le style se veut un peu onirique et les actions sont systématiquement suggérées. Ce qui fait que le lecteur est sensé savoir qu'Hannibal Lecter est d'ores et déjà une machine de guerre. Avec le temps, j'ai fini par comprendre les mécaniques du bouquin. Par exemple, un mec va dans l'arrière boutique et Hannibal le suit avec un sac qui contient un couteau et un tablier. Et bien voilà, ça, ça veut dire que le mec est mort. Au paragraphe suivant, Lecter est dans le train. Il semblerait donc que l'auteur aie trop regardé les films avec Anthony Hopkins et qu'il cède à la facilité. Hannibal Lecter à 18 ans, c'est déjà Anthony Hopkins. Il est donc tout naturellement capable de pendre un mec avec ses tripes d'une seule main. Une sorte de mélange entre Batman, Bruce Lee et Chuck Norris. Ah, et aussi Léonard de Vinci. Mon problème avec ce bouquin c'est que j'ai compris ces effets de style beaucoup trop tard et que je suis passé à coté du gros de l'action. Par exemple à un moment il y a écrit: il y a du sang sur le couteau. Et on passe au chapitre suivant. Voilà, c'est tout ce qu'on aura pour décrire un des premiers meurtres d'Hannibal Lecter. Il faut imaginer le reste. Donc la plupart du temps on nous bassine avec des descriptions romantiques très classe du style "ça sent le jasmin d'Andalousie et le lilas de l'est de la vallée du Mekong, attention, celui de l'est, car celui de l'ouest sent pas tout à fait pareil", mais quand Lecter fait un truc de dingue, on est pas au courant. Ou alors je me suis endormi au moment ou il fallait pas, j'ai repris mon livre le lendemain, j'ai raté une ligne, et c'était justement la ligne ou Hannibal tue sa première victime et en mange une partie avec des fèves au beurre, tout ça résumé en 5 mots. de plus, je partage un des avis posté plus bas: tout ça ne parait pas très plausible, historiquement, et on a du mal à se situer. Ça se passe où, exactement??

Toujours intéressant de suivre l'univers du Dr Lecter et de comprendre l'origine de sa psychopathie. J'ai bien aimé retrouver le style de l'auteur et j'ai trouvé le livre bien documenté sur Paris et la période d'après guerre.
Pour autant j'ai forcément moins accroché qu'aux autres tomes de la saga car je suis fan du Dr Lecter adulte avec tout ce que comporte sa personnalité complexe.
D'autre part le manque de mystère et de développement psychologique m'a manqué dans ce tome. Enfin j'ai trouvé que les sentiments amoureux prenaient beaucoup de place pour au final une fin assez abrupte.

Est-ce une fin ? Est-ce un préquel ? Dans ce quatrième et dernier livre sur Hannibal Lecter, l'auteur nous relate l'enfance de son héros.
Étant donné que Thomas Harris s'était déjà bien étendu sur le sujet dans le tome précédent, je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt au récit.
Plus d'enquête, plus de rebondissements, c'est une sorte de biographie qui fait retomber le soufflé, et j'ai presque regretté de l'avoir lu.
Bien tendu, le style est là, mais les longueurs et lenteurs aussi et je me suis ennuyée, je l'avoue.
Je vais vite l'oublier pour rester sur la très forte impression des trois premiers.

J'avais vraiment hâte de lire ce livre, mais malheureusement au bout de moins de 100 pages, j'étais plus que lassée... Je n'arrivai plus à lire. J'ai fais une pause durant ma lecture et j'ai finalement moyennement apprécié la fin. Je pense relire ce livre, en ayant lu les trois premiers tomes.
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Vingt-cinq ans après nous avoir présenté le docteur Hannibal Lecter dans Dragon Rouge et avoir ainsi réellement lancé le thriller aux Etats-Unis, Thomas Harris nous ressert une nouvelle aventure du plus terrifiant des serial killers. Soucieux de nous expliquer comment ce gentil garçon peut se transformer en le monstre cannibale que l'on connaît, l'auteur retrace dans son nouveau roman l'enfance et l'adolescence d'Hannibal.En centrant exclusivement son roman sur Hannibal, Thomas Harris choisit donc de nous expliquer la métamorphose de son héros, un garçon cultivé et travailleur. Mais en justifiant le cannibalisme de Lecter par ces traumastismes d'enfance, Harris rend le serial killer trop humain, et beaucoup moins terrifiant. Et c'est là le dernier gros défaut du roman : à force de présenter son personnage avec sympathie et de justifier ses actes, l'auteur va jusqu'à détruire le mythe du Cannibale tel qu'on le connaît.
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Hannibal Lecter : Les origines du mal est le dernier de la série que je lis. Chronologiquement le premier, on passe en revue l'enfance de Lecter, et ce qui a faire naître le monstre en lui. Ou bien se serait-il déclaré quand même sans la guerre, sans les atrocités que lui et sa famille ont subies, sans le vice humain ?

Ce tome m'a moins passionnée. Pas fort attirée par le polar/thriller/policier de base, je pense que je commençais à me lasser d'en avoir enchaîné 4 d'affilée, même si c'est une histoire que j'adore. Mon préféré restera le silence des agneaux, suivi de près par Dragon rouge, tout comme dans la série de films.

J'ai été ravie de passer un peu plus de temps dans ma tête avec Lecter, que je me délecte de rencontrer à chaque rediffusion d'un des films.