Host Club, tome 13

Je n'y croyais pas forcément, mais je crois que ça y est ! Je suis à fond dans Host club. D'ailleurs, ce tome est le premier que je n'avais pas lu, oui, je m'étais arrêtée avant la fin… D'où mon envie de m'y replonger car je n'aime pas ne pas finir une histoire, et franchement, j'ai bien fait de persister !

La première partie de ce tome est très drôle, mais dans le genre où là, je suis très réceptive. Cela ne m'a donc pas du tout dérangé. On voit notre pauvre Haruhi prendre conscience de ses sentiments pour Tamaki… et la pauvre passe par pas mal d'émotions différentes. Nous ne sommes pas dans les sept étapes du deuil revisitées mais pas loin. Alors oui, je me moque gentiment d'elle, mais elle était trop choupinette, surtout que c'est grâce à un magazine féminin que tout s'éclaire. Et outre cette touche d'humour, il y a aussi pas mal de points que j'ai trouvé très touchant. Déjà le retour de Mei (elle m'avait manqué) qui se montre toujours autant adorable avec Haruhi. Une amie un peu spéciale par moment mais qui est top. Haruhi a aussi une autre révélation. Elle était déjà sur le chemin depuis un moment, mais cette fois-ci, elle se rend compte qu'elle doit sortir de sa coquille elle aussi pour poursuivre ses rêves. On voit nos héros grandir, et c'est top.

Alors bien sûr, la suite tourne aussi sur le triangle amoureux Tamaki / Haruhi / Hikaru. Enfin triangle… si on veut, Tamaki n'ayant toujours rien compris… Oui, il est un peu lent à la détente… (c'est pas une surprise). Il y a des moments de gênes, de doutes, de jalousie aussi, mais les interactions sont toujours aussi mignonnes et bienveillantes. Chacun essaye de se donner sa chance tout en composant avec les sentiments des autres. Pas évident et cela donne des scènes parfois drôles, parfois moins faciles à vivre où l'on a envie de prendre les personnages dans ses bras, mais le tout est très chouette. Nous suivons vraiment un cheminement « classique » mais au moins, il y a un fil conducteur et je n'ai plus l'impression que tout part dans tous les sens.

Si au début de ma relecture, j'étais un peu blasée et que je n'arrivais pas trop à entrer dans l'histoire ou à trouver les personnages attachants, il en est tout autre maintenant. Et j'en suis la première contente. J'espère juste que Bisuko Hatori ne me décevra pas avec les derniers tomes. Il en reste cinq, et je ne pense pas que le triangle va perdurer aussi longtemps. Je croise donc les doigts pour que le retour des scènes loufoques n'est pas lieu. J'aimerai d'ailleurs que les autres personnages soient un peu plus mis en avant après cela.