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sur 916 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une femme que tout accable, mais qu'a t'elle fait pour être ainsi rejeté de la société? et est-ce mérité? Nathaniel Hawthorne nous livre ici un roman poignant sur la société puritaine du 17ème aux Etats-Unis.

L'auteur, Nathaniel Hawthorne a des origines puritaines, issue d'une famille qui naquit dans Salem, cette ville où l'on brûlaient et pendaient des femmes accusées de sorcellerie. le Massachusetts est un état qui accueilli les premiers puritains, ces dissidents anglais fuyant l'église anglicane souhaitant créer une terre pure, sainte sous contrôle de théocratie et contrôle sociale. Il grandit isolé en partie de la société, car comme l'imposaient les convenances les veuves devaient vivre reclus. Ce monde de vie a influencé son imaginaire dans la rédaction de ce livre révolutionnaire pour l'époque. Suite à un très long prologue, l'auteur nous présente comment lui vint cette idée, inspiré d'une histoire vraie.

Nous sommes dans une communauté puritaine à Boston, dans le Massachusetts entre 1642 et 1649. "Une foule d'hommes barbus, en vêtements de couleurs tristes et chapeaux gris à hautes calottes en forme de pain de sucre, mêlée de femmes, certaines portant capuchon, d'autres la tête nue, se tenait assemblée devant un bâtiment de bois dont la porte aux lourdes traverses de chêne était cloutée de fer." Hester Prynne se fait juger et devra porter à jamais sur sa poitrine la lettre A de l'infamie, celui de l'Adultère. Elle se refuse pourtant d'avouer avec qui elle a conçut cette enfant, alors que son mari à quitter la demeure familiale depuis deux ans. A vie, son corps sera marqué au fer rouge de cette marque de son amour, avec le pasteur du village, Arthur Dimmesdale.

Elle va transformer cette lettre en une magnifique oeuvre de couture avec du fils d'or, un savoir faire qui lui permet de trouver un emploi de brodeuse pour survivre avec sa fille, Pearl. Son mari, va revenir au village sous l'identité d'un médecin Roger Chillingworth. le point commun de ces trois personnages va être la torture intérieur, la souffrance et le mal être dans une société où seul l'obscurantisme religieux est toléré. Un mari jaloux qui sympathise avec l'ancien amant de sa femme pour le torturé en le maintenant en vie pour que sa douleur dure plus longtemps. Un homme qui a perdu tout contact avec la vie pour se venger et accuser de son comportement odieux sa femme, sans en assumer totalement ces choix. Un pasteur qui prêche le dogme de la foi tout en aimant une femme avec laquelle il a fait l'amour et a conçut un enfant. Et une femme Hester, qui avance dans la vie rejeter d'une société dans elle a du bien du mal à se faire accepter.

Un livre intense dans la souffrance d'une société injuste et misogyne. Je m'attendais après plusieurs lecture d'avis en ligne à un vrai pamphlet pour la liberté et l'égalité des femmes, pour la tolérance envers les croyances... Un livre qui fait écho pour moi dans l'actualité avec par exemple dernièrement aux élections législatives aux Etats-Unis, un des candidat soutenait qu'il ne fallait plus rembourser les contraceptifs féminins, car cela revenait à valider que les femmes auraient une vie sexuelle dissolue. Les crises économiques aboutissent forcement à des retranchement extrémistes de tous genres, comme on peut le constater partout même en Europe, et la position de la femme fait bien des bons en arrière. La transformation du sens A à la fin de l'ouvrage correspondrait au A d'Amérique, puisque cette haine du puritanisme, à l'époque de la rédaction de l'ouvrage, va donner naissance à une nouvelle Amérique. Un nouveau livre de ce genre, plus actuel, pourra peut-être lui aussi donner un nouveau sens à la lettre A.
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Une lecture difficile. le style de Hawthorne est très verbeux et pompeux, avec des mots archaïques fréquents et des rebondissements archaïques. Ce livre respire vraiment le pathos du 19ème siècle, avec beaucoup de sentiments exacerbés, et il est plein de symbolisme. le thème central du péché, de la punition et de la rédemption est bien sûr très lourd. Des sagesses générales sont constamment débitée par le narrateur omniscient. Et puis il y a les propos un peu misogynes (sur l'espèce femelle) et carrément racistes (surtout sur les Indiens). Cela rend la lecture très difficile pour une personne du début du 21e siècle.
Mais en même temps, cette histoire est intrigante. Parce qu'il traite de thèmes toujours d'actualité. La lettre écarlate est, bien sûr, un stigmate social, mais en faisant du protagoniste Hester un saint, Hawthorne met d'autant plus en évidence l'hypocrisie du puritanisme américain. À nos yeux du XXIe siècle, ce puritanisme semble avoir une touche très patriarcale, car ce sont principalement les hommes qui sortent mal de ce roman. Et cela fait à son tour de Hester une féministe avant la lettre, qui réfléchit profondément au sort misérable des femmes, et souligne même la nécessité d'une "révolution interne et externe".
Il y a aussi un fort accent « gothique » dans ce roman, notamment dans l'ambiguïté qui entoure Pearl, l'enfant pleine de vie d'Hester, suggérant régulièrement qu'il y a quelque chose de diabolique en elle. A y regarder de plus près, presque tous les personnages portent plus ou moins cette ambiguïté entre le bien et le mal, dans un spectre qui commence par Hester (qui elle-même avoue qu'elle pourrait tout aussi bien appartenir au parti des adorateurs du diable), jusqu'aux déchus ministre Dimmesdale (dont le portrait est un peu trop artificiel pour moi) au docteur Chillingworth franchement démoniaque.
Pour moi, tout cela était un peu trop exagéré pour être agréable, mais je peux comprendre pourquoi ce roman, surtout en Amérique, est toujours considéré comme un classique.
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, j'ai déjà eu l'occasion de lire du Hawthorne pour les cours (The Blithedale Romance, livre qui s'inspire de son expérience à Brook Farm) et j'avais assez bien aimé, même si j'étais loin d'être complètement transportée. du coup, je me suis dit que ce serait bien de lire son roman le plus connu si je tombais dessus. Qu'en-ai je donc pensé? Globalement, j'ai assez bien aimé ce livre. J'ai lu assez peu de livres qui tournaient autour du thème de l'adultère, donc j'appréhendais un peu de voir ce que ça allait donner.

La première chose que j'ai aimé, c'est l'héroïne. J'avais déjà apprécié Zenobia dans The Blithedale Romance (même si elle est un peu énervante), et du coup j'étais contente de retrouver un personnage de ce genre: Hester est une femme volontaire, qui assume son acte, et qui n'a pour but que d'élever sa fille. J'ai d'ailleurs bien aimé sa relation avec Pearl, mais aussi le fait qu'elle cherche à se débrouiller financièrement en utilisant son talent à l'aiguille. Elle est assez différente des personnages féminins de l'époque que j'ai pu découvrir et qui étaient un peu "fades".

L'histoire est assez intéressante, il y a plusieurs rebondissements et retournements de situation qui rendent l'intrigue vivante. Alors certes, parfois c'est un poil tiré par les cheveux, ce qui peut surprendre, mais j'avais déjà remarqué ça dans l'autre roman de Nathaniel Hawthorne. le livre est de plus assez court et se lit assez vite, et moi qui ai l'habitude de lire des pavés, ça m'a fait du bien: il est court, mais j'ai quand même eu le sentiment de lire quelque chose de complet. L'intrigue s'étale sur plusieurs années, j'ai pu m'attacher aux personnages et à leur histoire.

Les thèmes abordés sont plutôt particuliers et encore une fois intéressants (l'adultère, le mouton noir pointé du doigt): personnellement je connais assez peu le contexte de l'histoire, si tout ce dont Hawthorne parle est véridique, mais ça m'a donné envie de creuser un peu et de me renseigner, ce qui est plutôt positif, non?

Le style de l'auteur est plaisant aussi, ça se lit bien. Mais attention quand même: je l'ai lu en VO, et je dois dire qu'il est pas franchement très accessible, donc si vous avez un petit niveau d'anglais ou que vous ne le sentez pas, préférez la traduction française!

Je n'ai pas grand chose de plus à dire sur ce livre, j'ai passé un bon moment de lecture avec, même si encore une fois je suis loin du coup de coeur explosif. Hawthorne a écrit d'autres romans, donc si je les trouve à la bibliothèque à l'occasion, je pense les lire en espérant passer un moment aussi sympathique!

Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Un narrateur, ex-employé du bureau des douanes, s'attache à nous raconter l'histoire d'Hester Prynne, jeune femme mariée ayant eu un enfant adultère, et condamnée à porter pour le reste de sa vie la lettre A, en tissu rouge, sur sa poitrine. Hester porte seule le poids de sa culpabilité dans l'Amérique puritaine du XVIIème siècle, refusant d'avouer le nom de celui qui fut son complice dans le péché…

Ce roman est souvent considéré comme l'un des premiers chefs-d'oeuvre du roman américain. Il décrit avec talent les conséquences d'un adultère dans une communauté isolée, aux lois religieuses très strictes, sans pour autant se transformer en prêche. Au contraire, ce texte poursuit sa réflexion au-delà de clichés, comme dans la méditative conclusion de l'histoire, où il remarque : « C'est un curieux sujet d'observations et d'études que la question de savoir si la haine et l'amour ne seraient pas une seule et même chose au fond. » (p. 289) Il n'hésite d'ailleurs pas à dénoncer l'hypocrisie des puritains, qui ne voient que ce qu'ils veulent bien voir.

De plus, c'est un roman extrêmement bien écrit, qui comporte quelques très beaux passages, à tel point qu'il semble que certains le lisent comme un poème en prose. Sans aller jusque-là (d'autant que cet aspect est difficile à ressentir dans une traduction), on ne peut que saluer ce très beau livre, à l'histoire implacable.
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Ce partenariat avec @hugonewromance est vraiment une expérience qui me permet de m'ouvrir divers horizons concernant mes lectures et de me plonger dans des lectures qui changent de ce que je lis initialement.

Avec les classiques, je ressens toujours de l'appréhension car c'est une lecture, qui je trouve, demande de la concentration et de la patience. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai accompagné ma lecture d'une playlist de musique classique, ce qui a parfaitement rythmé ma lecture et m'a amené un maximum de concentration.

Pour vous parler davantage de ce livre, on suit ici une jeune femme, Hester, qui après avoir commis un adultère va devoir porter sur sa poitrine et ce jusqu'à la fin de sa vie, la lettre écarlate. Elle sera contrainte à l'exil car elle refuse de donner le nom de son amant.

Pour tous ceux qui souhaitent lire des classiques, je vous recommande vivement celui-ci car il est assez petit (même pas 300 pages) et l'histoire est très intéressante et très audacieuse, pour un livre publié en 1850.

Le prologue fait 69 pages, 69 pages assez complexes et qui peuvent démoraliser pour la suite de la lecture, cependant c'est un passage nécessaire et très intéressant, qui nous permet de comprendre les directives de l'histoire.

Concernant l'histoire elle-même, le personnage d'Hester m'a clairement fasciné, cette femme déborde de courage, elle fait face à cette situation avec une force incroyable. Cependant sa fille, Pearl, est un personnage qui m'a laissé perplexe, cette gamine était parfois très douce tout comme elle pouvait être assez fourbe, je n'ai pas su comment me positionner face à elle.

J'ai beaucoup aimé le suspense qu'il y avait concernant l'identité de son amant ainsi que de celle de son mari, on découvre leurs identités progressivement au fil du roman.

En conclusion, je suis très contente d'avoir pu découvrir ce roman et assez fière d'avoir découvert un classique de la littérature.

Plein de love, C

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De prime abord l'histoire m'attirait. J'ai l'habitude de lire des romans du XIXème siècle et le style ne me faisait pas peur. Toutefois, l'auteur prend son temps avec un long prologue autobiographique et bien que l'écriture ne soit pas déplaisante je me demandais quel était l'intérêt pour le roman. Finalement, je me dis qu'à notre époque, ce prologue apporte une meilleure compréhension du contexte.

J'ai particulièrement apprécié le fond de l'intrigue, histoire d'adultère dans la société puritaine américaine du XVIIème siècle. Roman psychologique emplit de symboles, il ne faut pas s'attendre à de nombreux rebondissements. Cela nous donne une image des moeurs de l'époque que j'ai trouvé intéressante d'un point de vue historique.

En revanche, l'écriture de l'auteur m'a dérangée. Paradoxalement, j'ai aimé le fait qu'Hawthorne s'adresse directement au lecteur mais d'un autre côté j'ai trouvé que cela mettait de la distance entre nous et les personnages et que cela empêchait de s'y attacher. D'un autre côté, peut-être que le comportement d'Hester n'aide pas non plus. En 2023, il semble difficile de ne pas se révolter face à ces comportements et pourtant le texte reste, malheureusement, trop actuel dans certaines communautés…

Une lecture en demi-teinte donc mais qui me donne envie d'approfondir ma connaissance de ce pan de l'histoire américaine.
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Ce livre comte l'histoire de la pauvre Hester qui pour avoir commis le péché de l'adultère vis au ban de la société dans la Nouvelle Angleterre puritaine. de ce péché, naîtra Pearl, petite fille qui tourmentera sa mère et son père biologique. Hester sera jusqu'à la fin de sa vie hantée par la culpabilité.
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Voilà un classique que je voulais découvrir depuis un petit moment, c'est donc chose faite. Maintenant, contrairement à beaucoup de lecteurs, je suis plutôt mitigée sur cette lecture. Autant, j'ai apprécié Hester qui est une femme courageuse ; le pasteur qui lui m'a ému à la fin ; quant à Pearl, fille d'Hester, je l'ai trouvé un peu « dure » avec sa mère quelque fois : est-ce l'innocence de son jeune âge ? je ne saurai dire. Et Chillingworth, bien qu'il tient un rôle important dans l'histoire, je n'ai pas bien réussi à à le cerner et peut-être, ne sachant peu de choses à son sujet, il reste mystérieux.
Bien que j'ai aimé l'intrigue qui m'a tout de même donné l'envie d'aller jusqu'à la fin, j'ai trouvé néanmoins des passages longuets et la plume de l'auteur ne m'a pas tant charmé que ça pourtant, en général, j'aime retrouver la beauté de l'écriture des auteurs classiques.
Je me dis peut-être qu'il faut choisir un moment propice pour lire ce roman afin que la magie opère mieux, car il faut dire que c'est un livre dont il faut prendre le temps de lire puisque chaque passages sont essentiels pour comprendre l'histoire.
Bref, je ne m'attarde pas sur mon avis au sujet de ce roman puisque j'ai dû mal à expliquer pourquoi à des moments, je me suis ennuyée et je n'ai pas envie de « dénigrer » ce classique.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Cela fait plusieurs années que j'avais envie de lire ce roman mais j'ai eu du mal à démarrer à chaque fois. C'est ma troisième tentative mais cette fois-ci, j'ai réussi à aller au bout de la lecture. le prologue est des plus fastidieux, mais une fois passée ce cap difficile, le lecteur souffle un peu.
D'emblée, je vous annonce que le style d'écriture est riche, complexe mais vieillot, lourd et parfois peu accessible. Certaines descriptions sont longues, d'autant plus que l'auteur n'hésite pas à donner son point de vue et à commenter allégrement son récit. On devine aisément les ficelles mais il y a plusieurs redondances.
Cette histoire décrit les conditions de vie d'une colonie puritaine en Nouvelle-Angleterre. Cette société, avec des normes rigides, exigeantes (pour ne pas dire intolérantes) marque d'un sceau Hester qui est coupable d'adultère. Mise au pilori, elle préfère taire qui est le père de son enfant illégitime. Ecartée de la société comme une pestiférée, sujet de moqueries et de mépris, Hester accepte bravement son sort et reste quand même vivre en marge de la ville. Plusieurs questions me sont venues à l'esprit : pourquoi Hester se soumet-elle à cette condition misérable au lieu de quitter la ville et de recommencer une nouvelle vie ailleurs ? Est-ce une forme de pénitence ? Ou bien espérait-elle susciter la compassion de son amant afin qu'il reconnaisse l'enfant et partage son joug?
Ce livre m'a fait frémir de rage face au traitement subi par Hester et Pearl surtout. Les préjugés sur cette petite fille m'ont peinés : décrite comme un farfadet ou un lutin c'est à dire une créature du diable à l'époque, elle subit encore plus durement ces conditions, et ce depuis sa plus tendre enfance.
Mais la personne qui a suscité le moins de compassion pour moi est le père de Pearl, cette espèce de lâche qui craint de perdre sa réputation mais qui est rongé par le remords au point de tomber malade.
L'auteur dénonce l'hypocrisie religieuse de cette société puritaine, leur intolérance, le traitement ignoble infligée aux femmes qui se sont écartées des normes imposées de l'époque. Il parle aussi de la lâcheté des hommes et de vengeance.
C'est un classique américain assez connu mais qui reste moyen à mes yeux !

Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Du fait d'en avoir étudié le sujet à la fac avant de le lire, je connaissais déjà l'intrigue principale et tout ce que la lettre A et les personnages pouvaient symboliser, ce qui a forcément influencé ma lecture. J'ai plutôt apprécié l'intrigue, même si ce n'est pas mon livre ou même mon classique préféré. L'histoire est travaillée, l'auteur nous donne des pistes pour faire sens de ce qui se passe et du “mystère”. J'apprécie beaucoup le fait que l'histoire corresponde à deux époques différentes et auxquelles on peut trouver certaines ressemblances.
Je le recommande aux personnes intéressées par les histoires faussement vraies (comme Les liaisons dangereuses) où le narrateur / “auteur” prétexte avoir trouvé des documents qui attestent ou contiennent l'histoire qui va suivre.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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