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3,76

sur 912 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Chef d'oeuvre et classique américain, cela fait un moment que je voulais me plonger dans ce roman. Ce livre décrit parfaitement la société puritaine de l'époque et l'importance de la religion et des moeurs dans cette société.
Même Hester qui doit vivre avec son péché inscrit sur ses vêtements, sa lettre écarlate, ne fait pas exception. Elle voit en sa fille, Perle, deuxième rappel constant de son péché, de sa condition, la création du malin.
La honte est au coeur du roman : la honte d'Hester qui a péché contre son mariage, la honte du père de Perle qui se borne au silence et dont la culpabilité transparaît jour après jour dans son apparence physique. C'est aussi une histoire de vengeance, la vengeance du mari légitime d'Hester qui se cache pour mener à bien son forfait mais dont le dessein transparaît également dans sa transformation physique.
Le livre avait tout pour le plaire, j'ai beaucoup aimé le parti pris par l'auteur de faire transparaître dans leur aspect physique, les combats de chaque personnage, leur âme. Néanmoins, j'ai trouvé que le livre souffrait de beaucoup de longueurs et de descriptions. Peut-être était-ce voulu, car la vengeance est un plat qui se mange froid... Mais ces longueurs ont eu raison de moi et j'ai peiné à finir cette lecture. Petit coup de coeur néanmoins pour le personnage de Perle, une enfant vive, intelligente et qui arrive à lire les tourments des adultes. Si vous l'avez lu, j'aimerai bien avoir votre avis ?
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Je dois avouer que cette "Lettre écarlate" de Nathaniel Hawthorne m'a un peu déçue. Il s'agit pourtant d'un grand classique de la littérature américaine, dont l'action se situe dans une des premières colonies de Nouvelle-Angleterre, peuplée de colons pieux et austères. La belle Hester y défraie la chronique lorsqu'elle donne naissance à une petite Perle, alors que son mari est depuis 2 ans en Angleterre. Pour la punir de ce crime d'adultère, elle se voit condamnée à porter à vie sur le coeur la lettre A, rappelant ainsi perpétuellement sa terrible faute. Mais au fait, qui a bien pu donc fauter avec elle ?

La description de la société pudibonde de l'époque est certes pas mal, mais l'écriture est assez ardue, et fait pas mal référence à la religion et à l'importance qu'elle avait à l'époque. Cela a un peu de mal à nous parler à nous contemporains, et je ne vous raconte pas à moi pauvre athée que je suis... Bref, j'ai bien galéré pour pas grand chose au final.


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Un roman historique sans grande saveur qui raconte l'histoire d'une communauté protestante de Boston au XVIIe siècle. Une jeune femme est condamnée à porter une lettre "A" rouge sur son corsage pour avoir trompé son mari qu'elle croyait avoir perdu. de cette liaison illégitime va naître une petite fille. L'amant reste dans l'anonymat et refuse de se dénoncer. On comprend donc que l'un des intérêts du roman se situe autour de ce personnage. Or voila que la 4ème de couverture de l'édition Pocket de 1996 dévoile d'entrée de jeux le nom de ce mystérieux amant. Même s'il est vrai que le lecteur le découvre assez rapidement, le fait de connaître son nom et son rôle dans la communauté gâche le peu de plaisir que peux procurer cette histoire. J'ai trouvé le livre assez fade malgré une introduction très agréable et promettant de belles choses.
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Je n'ai pas lu avec délectation ce livre, et n'en porterai certainement pas un grand souvenir. Voilà qui est dit. Je l'ai lu avec modération, pour ne point m'en lasser trop vite, aidée en cela par un nombre de pages tout juste acceptable pour une lecture aux puissants relents d'austérité, et d'aridité.
Le sujet n'est pas dénué d'intérêt, c'est pour cette raison que j'ai souhaité le lire, et tenté autant que faire ce peut, le terminer. Mission accomplie, donc.
Il y a fort longtemps, en Nouvelle Angleterre, dans la ville de Boston, une communauté puritaine à souhait s'amuse à jouer au redresseur de tors, et condamne Hester coupable d'adultère, la vilaine, à porter un A de couleur rouge sur son vêtement afin de graver sur elle , à jamais la honte non seulement d'avoir fauté, mais encore ne n'avoir pas dénoncé l'imprudent qui s'est laisser aller au pêcher de chair…..Et oui, que voulez vous, la chair est faible….
Entre en scène le cocu, qui entre nous, vu comme il est décrit « vieillard difforme aux traits si laids », et de surcroit absent un certain temps, ne pouvait pas espérer que sa jeune épouse restât sage bien longtemps.
J'ai bien aimé le personnage d'Hester, drapée dans sa dignité, imperméable aux médisances et discours de bonne morale. Elle a fauté, un enfant est né de cet amour là, Perle, enfant malicieuse et capricieuse, et puisque la société l'a condamnée, et bien, elle assume, se tient droite, et attend le moment où son amant et elles pourront s'enfuir…..
Seulement c'est sans compter sur le remord de l'amant qui lui s'enroule dans la culpabilité, aidé en cela par le cocu drapé dans son désir de vengeance…..Ah ces hommes….

C'est surtout le style qui m'a agacée. Il est aussi austère que cette communauté de puritain. Il est aussi lourd que la morale chrétienne encore en vigueur en ces temps là. J'ai trouvé que cette écriture avait un caractère altier.
D'autre part, je n'ai guerre apprécié cette distance imposée par l'auteur dans une narration, lourde elle aussi. Ce dernier, raconte une histoire, sans y mettre de vie ni de lien particulier auquel le lecteur puisse se raccrocher. Nous restons de fait étrangers à cette histoire, sans pouvoir à un moment ou à un autre s'identifier, se positionner. C'est dommage.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Ayant en horreur l'hypocrisie, la bigoterie et le fanatisme religieux - quelqu'un soit, j'ai été bien souvent exaspérée par cette lecture. Et ce d'autant plus que l'auteur ne s'exprime pas clairement sur ce qu'il raconte, ni pour condamner, ni pour absoudre. Certes, il le présente comme un témoignage historique, mais sans développer sur les aspects qui auraient mérité d'être approfondis dans un roman historique : le fonctionnement politique de la colonie et les relations avec les Indiens. Les rebondissements sont très prévisibles car annoncés à l'avance par l'écriture. Les relations secrètes des personnages se devinent très vite. Et quelle société misogyne !
J'ai largement préféré le début, la description spirituelle façon Balzac du bâtiment des douanes et de ses employés.
Une déception donc pour moi.
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Aaaaaah ! J'ai une folle envie de dire "enfin fini ! "

Certes le livre est extraordinairement bien écrit. Et c'est d'ailleurs ce qui sauve la lecture. C'est la seule raison pour laquelle je n'ai pas abandonné l'ouvrage. Les descriptions sont bien menées, le style et la plume sont justes magnifiques !

Par contre parlons de l'intrigue. Ce sera court, il ne se passe presque rien. Les sentiments des personnages et leur environment sont très longuement analysés. La première partie est très longue et les scènes faisant avancée l'intrigue très rares.

Le mot de la fin : ce fût beau mais ce fût long.
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